Habitabilité d'une planète Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Déterminer l'habitabilité d'une planète correspond en partie à extrapoler les conditions terrestres, car c'est la seule planète sur laquelle l'existence de la vie est connue. L'habitabilité d'une planète est la mesure de la capacité d'un corps astronomique à développer et accueillir la vie. Cette notion peut donc être notamment utilisée à la fois pour les planètes et leurs satellites naturels. D'après les connaissances acquises par l'étude de la biologie terrestre, les éléments nécessaires au maintien de la vie sont une source d'énergie couplée à de la matière mobilisable, sachant que différents modèles sont proposés à l'appui de l'origine de la vie. L'idée que des planètes autres que la Terre puissent accueillir la vie est ancienne. Systèmes planétaires appropriés[modifier | modifier le code] Définir la notion d’habitabilité d'une planète commence par l'étude des étoiles. Classe spectrale[modifier | modifier le code]
Théorie des anciens astronautes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Peintures du Val Camonica, Italie, Xe millénaire av. J.-C., qui ont été citées comme représentant des visiteurs extraterrestres par les partisans de la théorie des anciens astronautes. Les archéologues considèrent qu'elles dépeignent des dieux, ou des figures mythologiques. Les Dogū (土偶) sont considérés par les partisans de la théorie comme d'anciens astronautes ayant visité la Terre pendant la période Jōmon (Xe millénaire av. La théorie des anciens astronautes est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l'archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est considérée comme n'ayant aucun fondement par la communauté scientifique, car les éléments archéologiques prétendument inexpliqués ont le plus souvent une explication rationnelle déjà exposée par les archéologues. Théorie[modifier | modifier le code] Dans la littérature Au cinéma
Exobiologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rover martien de la NASA L’exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les Anglo-Saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution[1]. Ceci s’applique aussi bien à l'émergence de la vie sur Terre, il y a 3 à 4 milliards d'années, qu'à la possibilité de vie ailleurs dans le Système solaire, voire sur d'éventuelles planètes extrasolaires ou autre. Conditions préliminaires[modifier | modifier le code] Pour que de la vie puisse se développer sur une planète, on admet généralement, comme conditions nécessaires, la présence d’eau liquide, d’azote, de carbone et éventuellement de silicium. La stabilité de l'orbite de la planète dans la zone habitable (pour que la vie ait le temps de se développer), et la stabilité de son/ses étoile(s) sont également considérées comme nécessaires.
Hypothèse du zoo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Précurseurs[modifier | modifier le code] Constantin Tsiolkovski, père de l'astronautique moderne, avait déjà évoqué l'hypothèse de la quarantaine galactique. Pour Michael Michaud, le Russe Constantin Tsiolkovski, père et théoricien de l'astronautique moderne, s'est posé la question de la présence des extraterrestres, et de l'absence de preuves de leur existence, avant Fermi. Développements[modifier | modifier le code] L'impact catastrophique d'une civilisation évoluée technologiquement sur une civilisation moins évoluée est un des arguments des scientifiques qui soutiennent l'hypothèse du Zoo (Siège de Tenochtitlan vu par les Aztèques, 1521). Quarantaine galactique[modifier | modifier le code] Théorie en ufologie[modifier | modifier le code] « En 1973, John A. Débat[modifier | modifier le code] Théorie en fiction[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]
Échelle de Kardashev Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'échelle de Kardashev (Шкала Кардашева en russe, Kardashev scale en anglais), proposée en par l'astronome soviétique Nikolaï Kardashev, est une méthode théorique de classement des civilisations en fonction de leur niveau technologique et de leur consommation énergétique. Cette échelle a été largement adoptée par les chercheurs du projet SETI et les futurologues, bien que l'existence de civilisations extraterrestres reste encore hypothétique. Kardashev a exposé pour la première fois son échelle dans un article présenté lors de la conférence de Byurakan de 1964, rencontre scientifique qui faisait le point sur le programme d'écoute de l'espace par la radioastronomie soviétique. L'échelle définie par Kardashev a fait l'objet de deux principales réévaluations : celle de Carl Sagan, qui en affine les types, et celle de Michio Kaku, qui écarte le postulat énergétique au profit de l'économie du savoir.
Équation de Drake L'astronome américain Frank Drake (ici en 2008) est l'inventeur de l'équation qui porte son nom. L'équation de Drake, ou formule de Drake[a], est une célèbre proposition mathématique concernant les sciences telles que l'exobiologie, la futurobiologie, l'astrosociologie, ainsi que le projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Cette formule a été suggérée par Frank Drake en 1961 afin de tenter d'estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec qui nous pourrions entrer en contact. Le principal objet de cette équation pour les scientifiques est de déterminer ses facteurs, afin de connaître le nombre probable de ces civilisations. L'équation de Drake[modifier | modifier le code] L'équation proprement dite est le produit de sept facteurs[1] : où : N est le nombre probable de civilisations dans notre galaxie (d'où, si , le nombre de civilisations extraterrestres avec lesquelles nous pourrions entrer en contact) ; et : Jusqu'il y a peu[Quand ?] avec :
Paradoxe de Fermi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « article de qualité ». Pour les articles homonymes, voir Fermi. Le paradoxe de Fermi est le nom donné à une série de questions que s'est posée le physicien italien Enrico Fermi en 1950, alors qu'il débattait avec des amis de la possibilité d'une vie et d'une visite extraterrestre. Fermi, détenteur du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis, déjeune avec plusieurs de ses amis et collègues (Emil Konopinski, Edward Teller et Herbert York). « S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. Pour certains auteurs, le paradoxe n'en est pas un ; pour d'autres, il s'agit d'un dilemme ou d'un problème de logique. La question posée par Fermi a toutefois été soulevée avant lui par Constantin Tsiolkovski. §Histoire d'une interrogation[modifier | modifier le code]
Hypothèse de la Terre rare Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les planètes pouvant abriter la vie comme la Terre sont-elles rares ? En astronomie planétaire et en astrobiologie, l'hypothèse de la Terre rare soutient que l'émergence d'une vie multicellulaire complexe (metazoa) sur Terre a exigé une combinaison improbable d'évènements et de circonstances astrophysiques et géologiques. Le terme Terre rare provient de Rare Earth: Why Complex Life Is Uncommon in the Universe (2000), un livre écrit par le géologue et paléontologiste Peter Ward, et l'astronome et astrobiologiste Donald E. Brownlee (en). Leur livre constitue la source de l'essentiel de cet article. L'hypothèse de la Terre rare s'oppose au principe de médiocrité (appelé aussi principe copernicien) soutenu par Carl Sagan et Frank Drake, entre autres[1]. Les zones galactiques habitables[modifier | modifier le code] Une étoile centrale avec le caractère adéquat[modifier | modifier le code] Un système planétaire[modifier | modifier le code]
Société Française d'Exobiologie - Site Officiel Un ciel désespérément vide – Faut il (déjà) tirer un bilan de SETI ? | Société Française d'Exobiologie Par Louis D’Hendecourt(Louis d’Hendecourt est directeur de recherche CNRS, au laboratoire « Astrochimie Expérimentale », Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay, France) SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) est un acronyme célèbre qui recouvre un vaste ensemble de programmes de recherche de signaux, intentionnels ou non, qui révèleraient l’existence d’êtres intelligents, sinon dans l’Univers, du moins dans notre propre Galaxie. Cet article est paru dans une version abrégée dans Ciel et Espace, Octobre 2005 Pourtant, force est de constater que cet optimiste quasi général se heurte à une série de faits simples qui, si ils ne sont pas irréfutables, devraient nous permettre à tout le moins d’approfondir nos réflexions sur le sens, l’originalité et la finalité de la vie intelligente. The Very Large Array of Radio Telescopes Posons nous d’abord la question de la pertinence de SETI en essayant une approche plus critique sur les chances de son succès. Enrico Fermi dans les années 1940
Zone habitable Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les planètes et les lunes situées dans ces régions sont des candidates possibles à l'habitabilité d'une planète et donc capables d'héberger une vie extraterrestre. Les astronomes pensent que la vie est possible dans une « zone habitable circumstellaire » située à l'intérieur d'un système planétaire et dans une « zone habitable galactique » (bien que la recherche sur ce dernier point débute à peine). Zone habitable circumstellaire[modifier | modifier le code] Zone habitable autour du Soleil (en haut) et de Gliese 581 (au milieu) La zone habitable circumstellaire (ou écosphère, abrégée en ZH) est une sphère théorique entourant une étoile et où la température à la surface des planètes y orbitant permettrait l'apparition d'eau liquide. Autour du Soleil, la plupart des auteurs situent la zone habitable entre 142 millions de kilomètres et 235 millions de kilomètres[réf. souhaitée]. du centre de cette zone à l'étoile selon la taille et la luminosité où
Habitable Zone An example of a system based on stellar luminosity for predicting the location of the habitable zone around various types of stars. Planet sizes, star sizes, orbit lengths, and habitable zone sizes are not to scale. In astronomy and astrobiology, the circumstellar habitable zone (CHZ) (or simply the habitable zone), colloquially known as the Goldilocks zone, is the region around a star within which planetary-mass objects with sufficient atmospheric pressure can support liquid water at their surfaces.[1][2] The bounds of the CHZ are calculated using the known requirements of Earth's biosphere, its position in the Solar System and the amount of radiant energy it receives from the Sun. In subsequent decades, the CHZ concept began to be challenged as a primary criterion for life. History[edit] The theory of habitable zones was further developed in 1964 by Stephen H. Determination of the circumstellar habitable zone[edit] Solar System estimates[edit] Extrasolar extrapolation[edit]
Terraformation de Vénus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ces 3 éléments sont interconnectés, puisque l'extrême température de Vénus est due à l'effet de serre causé par la densité de son atmosphère et que la rotation très lente est due aux effets de marées solaires sur l'épaisse atmosphère. Boucliers solaires[modifier | modifier le code] Boucliers spatiaux[modifier | modifier le code] Des boucliers solaires pourraient être utilisés pour réduire l'ensoleillement de Vénus, rafraichissant la planète[1]. La construction de boucliers solaires suffisamment grands est une tâche difficile. Des modifications de la forme des boucliers ont été suggérées pour résoudre le problème de la voile. Paul Birch proposa[3] un système de miroirs en lamelles disposé au point L1 entre Vénus et le Soleil. Il serait aussi possible de placer un bouclier plus proche de Vénus que le point de Lagrange L1 (donc plus petit), mais relié à un contrepoids placé au-delà de L1. Convertir l'atmosphère[modifier | modifier le code]
Colonisation de l'espace Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La colonisation de l'espace, ou colonisation spatiale, est au-delà d'un sujet classique de fiction, un projet astronautique d'habitation humaine permanente et en grande partie auto-suffisante en dehors de la Terre. Elle est liée à la conquête de l'espace. Plusieurs groupes de développement de la NASA, de l'ESA, des Agences spatiales russe et chinoise ainsi que d'autres scientifiques ont étudié la faisabilité de projets de colonies spatiales en divers endroits du Système solaire. Le directeur de la NASA jusqu'en 2009, Michael Griffin, a identifié la colonisation de l'espace comme étant l'objectif ultime des programmes spatiaux actuels, mais la nécessité pour l'humanité de coloniser l'espace dans un futur proche ou lointain n'est cependant pas unanimement acceptée par la communauté scientifique, et un débat a toujours lieu à ce sujet. Histoire scientifique[modifier | modifier le code] Le physicien américain Gerard K.