Neuroprothèse : des singes paralysés remarchent grâce à un implant dans le cerveau (MAJ) Une interface cerveau-moelle épinière permet à un singe qui a eu une lésion de la moelle épinière de retrouver l'usage d'un membre inférieur paralysé. Cette neuroprothèse qui court-circuite la lésion est également testée chez l'Homme dans un essai clinique à l'hôpital universitaire de Lausanne. Le 23 juin 2015, un premier singe macaque porteur d'une lésion de la moelle épinière a pu retrouver le contrôle d'un membre inférieur paralysé, et donc remarcher, grâce à une neuroprothèse appelée « interface cerveau-machine » court-circuitant la lésion. Cette interface cerveau-machine enregistre l'activité cérébrale liée à l'intention de marche, la décode, et transmet cette information à la moelle épinière sous la lésion. Cette neuroprothèse a été conçue à l'EPFL (Lausanne, Suisse) et techniquement développée par un groupe international composé de Medtronic (États-Unis), l'université Brown (États-Unis) et le Fraunhofer ICT-IMM (Mayence, Allemagne). Mais cela n'est pas naturel.
Éduquer la génération Internet Les TIC ont transformé le rapport de l’apprenant au savoir. Les enseignants qui croient être un rouage indispensable dans la transmission du savoir sont comme ces artères bloquées qui font l’objet d’un pontage. Mais comment l’école peut-elle s’adapter à cette génération d’élèves branchés ? … Educause vient de lancer Educating the Net Generation, une collection de 15 auteurs gracieusement offerte en ligne, en tout ou en partie, que je me promets bien de lire dans les semaines à venir. Et puisqu’il est question d’Educause, ne manquez pas, sur le même sujet (mais au niveau universitaire), l’excellent article Planning for Neomilennial Learning Styles. Post-scriptum : Les premières réactions à Educating the Net Generation sont très mitigées. Par ricochet : Statistiques Canada : prof n’égale pas TIC Tendances TIC sur les campus Retard des TIC dans les universités Les TIC auront-elles raison des écoles ? Le gouffre qui sépare enseignants et TIC Les TIC qui influenceront nos apprentissages
Sciences biologiques - Parutions Les alimentations riches en fibres protègent l’organisme de l’obésité et du diabète, mais les mécanismes restent mal connus. Une collaboration franco-suédoise révèle le rôle de l’intestin et de ses microorganismes associés dans cette protection en élucidant un mécanisme dans lequel sont impliqués le microbiote intestinal et la capacité de l’intestin à produire du glucose entre les repas. Cette étude est publiée dans la revue Cell Metabolism. La plupart des fruits et de nombreux légumes tels que les salsifis, les choux ou les fèves, sont riches en fibres. Celles-ci ne sont pas directement digestibles par l’intestin, mais elles sont fermentescibles par les bactéries du microbiote intestinal en différents métabolites, tels que les acides gras à courte chaîne comme le propionate et le butyrate qui, eux, sont assimilables par notre organisme. Figure : Effets anti-obésité et anti-diabète du succinate produit par le microbiote intestinal à partir des fibres alimentaires. © Gilles Mithieux
Repenser les environnements d'apprentissage S’il est vrai que l’environnement façonne les apprentissages, comment expliquer que la réforme de l’éducation au Québec mise tant sur les méthodes et le contenu, sans égard à l’environnement d’apprentissage ? La réponse, évidemment, est affaire d’argent : il en coûterait beaucoup trop cher de transformer l’espace physique des écoles. Mais il vaut la peine, néanmoins, de souligner l’aberration d’une réforme coincée dans des écoles bâties sur d’anciens modèles d’apprentissage. Diana Oblinger, qui nous avait déjà offert Educating the Net Generation, a mis en ligne son dernier livre : Learning Spaces. Spaces are themselves agents for change. L’aménagement des écoles traditionnelles favorise certaines formes d’enseignement. Dans une autre nouvelle, un chercheur de la Clinique Mayo recommande que l’on se débarrasse des pupitres avec chaise pour encourager le mouvement et combattre l’épidémie d’obésité (Mayo Clinic : Mayo Clinic Obesity Researchers Test Classroom of the Future).
La bière et les neurones font ils bon méninges ? Une chronique d’Elodie que vous pouvez retrouver dans l’épisode 313 sur la bière, à 1h 41min 20sec. Dans ce dossier, je vais vous embarquer dans un voyage a bord d’une petite pinte dans les neurones et le cerveau. J’ai choisi de vous parler de cela aujourd’hui car en tant que neuroscientifique chaque fois que je bois une pinte, je me pose des questions… et j’ai décidé d’y répondre aujourd’hui ! Que ce passe-t-il dans mon cerveau quand je bois ? Pour ceux qui ne sont pas super familiers avec le cerveau, nous avons des cellules appelées les neurones , c’est eux qui transfèrent l’info… Donc nos petits neurones tous beaux, ils ont un corps cellulaire et des petits bras, enfin un loooong bras appelé axone qui va transmettre l’info loin et des plus petits bras appelés dendrites qui vont être plus locaux. Entre les dendrites il y a un petit espace qui s’appelle la synapse et les neurotransmetteurs vont passer d’un neurone à un autre dans ce trou. Cortex frontal Hippocampe Cervelet Cortex frontal
COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Quant à l’étudiant, il acquiert le savoir grâce à une situation pédagogique, mais ce savoir peut être aussi du savoir-faire, du savoir-être, du savoir agir, du faire savoir… Les côtés du triangle sont les relations nécessaires à cet acte pédagogique : la relation didactique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec le savoir et qui lui permet d’ENSEIGNER, la relation pédagogique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec l’étudiant et qui permet le processus FORMER, enfin la relation d’apprentissage est le rapport que l’élève va construire avec le savoir dans sa démarche pour APPRENDRE.
Comment le cerveau accroît ou diminue la perception de la douleur Elle compare ce mécanisme à la manière dont un thermostat contrôle la température dans la pièce d’une maison. Yarimar Carasquillo, principal auteur de l’étude et chercheuse au National Center for Complementary and Integrative Health (NCCIH), a déclaré que la région responsable de ce mécanisme était l’amygdale centrale, structure cérébrale essentielle dans le décodage des émotions. Selon l’étude, elle semble jouer un double rôle. L’amygdale centrale n’est pas complètement responsable de la gestion de la douleur. Les personnes qui naissent avec une insensibilité à la douleur ne réalisent souvent pas la gravité des blessures qu’elles subissent et sont par conséquent en plus grand danger d’en mourir. D’après un sondage datant de 2012, environ 11 % des adultes américains ressentent de la douleur physique chaque jour.
Ce que les nouvelles façons d'apprendre changent pour les formateurs Les apprentissages informels occupent le plus clair de notre vie. Comparés aux apprentissages formels ils représentent la majorité de nos acquisitions. Certains chercheurs comme Tough avance même le chiffre de 80%. Par apprentissage informel nous entendons les apprentissages incidents, buissonniers, en marge des cours officiels, les rencontres, les aléas, les incidents qui nous procurent des découvertes. Les apprentissages réalisés à l’occasion d’autres activités. Toute forme de socialisation. La technologie vient contester la source unique de savoir La portabilité des ressources tant sous la forme de contenus que de liens et leur accès via une variété de terminaux électroniques (5 milliards de portables et 2 milliards d’ordinateurs dans le monde) rend l’information facilement disponible. Les modes d’individuation échappent aux normes traditionnelles des groupes de proximité La réticularisation se poursuit : nous sommes tous de plus en plus inter-reliés Conclusion provisoire
Demain, tous crétins ? Ou pas. | Ramus méninges Franck Ramus et Ghislaine Labouret Version intégrale d'un article paru dans Cerveau & Psycho n°100, Juin 2018. Le documentaire « Demain, tous crétins ? Le contexte de ce débat est celui de l’effet Flynn, à savoir le fait que dans tous les pays où des batteries de tests de QI ont été étalonnées depuis plusieurs décennies, on observe une croissance des scores équivalente à 3 points de QI par décennie, et ce tout au long du 20ème siècle. Depuis quelques années, une poignée de chercheurs s’alarment de ce que, non seulement les scores de QI ne progresseraient plus, mais ils commenceraient même à régresser. Un constat très partial La première remarque importante à faire est que le constat de Dutton et Lynn ne s’appuie que sur les études menées dans un nombre limité de pays, notamment plusieurs pays scandinaves, ainsi que la France. Figure 1. Un deuxième point troublant est que, même dans les pays qui semblent montrer une baisse des scores de QI, ce phénomène est loin d’être univoque. Figure 2.
Didactique professionnelle | Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! | Page 3 Nous sommes à une époque où toutes les nouveautés technologiques, en éducation, semblent toujours être meilleures que les pratiques déjà existantes. Sans vouloir être un éteignoir des technologies de l’information et des communications, je me positionne toujours pour trouver les avantages et les inconvénients d’une mode ou d’un moyen d’enseignement. C’est probablement parce que j’enseigne et que je suis en mesure d’évaluer l’impact de ces concepts, parce que je les utilise. Je favorise la réaction pragmatique aux pulsions technologiques. Pour ceux qui me connaissent, ils savent que je suis un maniaque des technologies. Les décisions pour utiliser ces technologies sont rarement au service des apprentissages, mais surtout au service de l’économie ou pire, des technologies elles-mêmes. Pour certains, l’apprentissage n’est qu’une question d’acquisition. Eh oui, le développement d’une compétence est plus que simplement acquérir des connaissances ou des habiletés. Résoudre quels problèmes?
Le propre de l’Homme Par BazinGab Au gré des discussions de fin de déjeuner de famille, il est arrivé mainte fois que revienne sur le tapis la remarque mentionnant que « l’Homme (au sens « l’être humain ») n’est pas un animal ». Au début, je me hérissais aisément, opposant les faits cellulaires et phylogénétiques qui sont à mes yeux sans appel, et puis j’ai compris que – en fin de compte – leur usage du terme « animal » n’était simplement pas le même que le mien : ils finissaient le plus souvent par me dire « oui, ok, biologiquement, l’être humain est un animal, mais il n’est pas comme les autres. Mais alors quel serait-il, ce « propre de l’Homme » ? « Mieulx est de ris que de larmes escripre, pour ce que rire est le propre de l’homme », opinait Rabelais dans Gargantua, désignant ainsi les spécificités de l’espèce humaine par rapport aux autres espèces animales. « Il ne lui manque que la parole ». Sans conteste, nous sommes des animaux très bavards, et très fiers de l’être. A bientôt sur [Lab]map. WordPress:
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Voir le stress autrement Cependant, cette initiative demeure déficiente puisqu’il est impossible d’éliminer complètement les situations stressantes, sans compter que l’élimination du stress pourrait priver les individus d’opportunités de performance et de croissance. Ainsi, lors de situations de stress, une approche plus efficace consiste à percevoir cette bête noire comme une ressource et un outil afin d’en tirer plusieurs bénéfices2. Une lunetterie propose deux choix de lunettes; une paire colorée et une paire noire. Le stress, défense naturelle du corps Pour plusieurs, le stress est cette boule dans l’estomac avant un examen, des mains moites avant une entrevue, ou encore un cœur qui bat la chamade en regardant le dernier match des Canadiens. De plus, le stress est une défense naturelle du corps qui nous permet de réagir plus efficacement et d’affronter des situations difficiles6. Le stress : inévitable, mais gérable Réévaluer le stress pour mieux performer Changer d’état d’esprit sur le stress