Arts Expositions : Néron et Messaline quittent le Bar Romain Les peintures de Gustave Surand, qui ornaient le célèbre restaurant parisien, seront vendues aux enchères lundi. Des copies prendront la relève. C'était la Belle Époque. À Paris, en 1905, au 6, rue Caumartin, le peintre Gustave Surand (1860-1937) orne les murs du Bar Romain de treize toiles évoquant la Rome antique. Le Bar Romain se situe juste à côté de l'Olympia, la salle de spectacle inaugurée en 1893, et ses vedettes franchissent vite la porte du restaurant: la danseuse américaine Loïe Fuller, Joséphine Baker, puis Jacques Tati, Fernand Raynaud, Barbara. Après deux cambriolages «Bruno Coquatrix allait chercher ses acteurs au bar, poursuit Pierre Sueur. Pierre Sueur découvre, lui, l'endroit, en 2004. Après deux tentatives de cambriolage, il préfère s'en séparer. Exposition publique jusqu'au dimanche 21 août (10h-13h et 15h-19h) et lundi 22 août (10h-11h).
L’enseignement de l’histoire : programmes et enjeux Ces controverses sont porteuses de conflictualités politiques. Elles soulèvent des questions qui traversent les tensions du moment, aujourd’hui largement focalisées sur la question de l’intégration, des valeurs de la république et des prétendus « malaises identitaires » dont souffre la société. Par ailleurs, elles s’accompagnent de nombreuses lamentations partisanes ou institutionnelles [1] sur la soi-disant ignorance des élèves ; L’histoire est sans doute la discipline lauréate en matière de micro-trottoirs médiatisés sur le niveau qui baisse. L’enseignement de l’histoire est donc saturé de finalités. Brève approche historique [5] des programmes et de leurs inflexions de la troisième république à nos jours Roman national : Dès le Second Empire et plus encore sous la Troisième République, on considère que l’histoire scolaire doit servir le politique. La timide ouverture aux civilisations étrangères : Les années 1960 et 1970 sont marquées par de dynamiques débats sur l’Ecole.
Etudier à Harvard gratuitement depuis chez soi, c’est possible - Enseignement / Internet Imaginez : vous êtes devant votre ordinateur, assis confortablement dans votre canapé. A l’écran, Earl Francis Cook, éminent professeur en épidémiologie à l’université d’Harvard, dispense un cours sur les méthodes quantitatives dans la recherche clinique et de santé publique. Une heure plus tard, la leçon est finie. Depuis quelques mois, les enseignements des meilleures universités du monde sont à portée de clic. Près de 3 millions d’étudiants Ce projet d’enseignements gratuits en ligne massifs (Massively open online courses, MOOC, en anglais) a été lancé aux Etats-Unis il y a un peu plus d’un an. Emportées dans le même élan, les universités de Stanford, Princeton, de Pennsylvanie et du Michigan créent ensemble leur propre plate-forme, Coursera. La formule est à peu près la même partout : des cours magistraux hebdomadaires en vidéo dispensés pendant dix semaines en moyenne, approfondis par des lectures personnelles et des travaux communs, et ponctués de devoirs et d’examens.
Livres : Rentrée littéraire : des livres d'histoire inattendus RENTRÉE LITTÉRAIRE 2011 - Jean-Christian Petitfils signe une biographie de Jésus et Jacques Le Goff s'intéresse à La Légende dorée. L'histoire de Rome, la vie du Christ et le Moyen Âge continuent d'inspirer les recherches les plus passionnées en cette rentrée 2011. On savait Xavier Darcos féru de Tacite et d'Ovide. Le voilà auteur d'un Dictionnaire amoureux de la Rome antique, qui paraît chez Plon, fin septembre. Au chapitre des livres inattendus: une biographie de Jésus de Jean-Christian Petitfils, spécialiste de Louis XIV et de Louis XVI. L'histoire n'est pas seulement tragique, elle peut aussi être lugubre, mais ce n'est pas une raison pour détourner les yeux. Liens entre théologie et politique dans l'islam De son côté, Fabrice d'Almeida, professeur à la Sorbonne, se penche, dans Ressources inhumaines, sur la vie quotidienne des gardiens des camps de concentration au cœur de l'Allemagne de Hitler. Heureusement, cette rentrée n'exclut pas la poésie.
Colloque « Apprendre l'histoire et la géographie à l'École » - Apprendre l'histoire et la géographie, inventaire critique Dominique Borne, doyen de l'Inspection générale de l'Éducation nationale Il me revient la responsabilité de dire l'état des lieux, de tenter un inventaire critique permettant de mesurer où nous en sommes depuis les dernières grandes réflexions sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie. Il m'incombe aussi de poser quelques questions. Deux remarques en guise de préambule Vous disposez dans vos dossiers, entre autres documents qui permettent de faire le point, des seize propositions de la commission présidée en 1988-1989 par Philippe Joutard. Le premier constat est donc positif. Des horaires, des professeurs, des programmes Toujours associées, l'histoire et la géographie sont présentes à tous les niveaux de l'école, du collège et du lycée. L'horaire est inférieur au collège : 2 heures au total, une heure pour chaque discipline. Enfin, on fait bien souvent appel aux historiens-géographes pour enseigner autre chose que l'histoire et la géographie. Cf.
Ministère de la ré éducation nationale Nous sommes mal élevés… non pas que nous parlions la bouche pleine ou mettions nos doigts dans le nez ! Non ! mais nous méritons d’être rééduqués sans doute pour être plus républicains. En fait, nous, les adultes, nous sommes peut-être largement perdus pour la cause, aussi faut-il battre le fer chaud, travailler l’argile pendant qu’elle est malléable : bref, l’État, bon père parent 1, la République bonne mère parent 2 ont décidé de porter leur bienveillante sollicitude d’éducateurs sur nos enfants : nous sommes désormais doté d’un ministère de la rééducation nationale. Car vos enfants ne sont pas vos enfants, vous connaissez la formule de Gibran… La morale laïque à l’école. Aujourd’hui plus rien de tel mais Vincent Peillon espère que l’école de la République parviendra à atteindre un objectif ambitieux. La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs (JDD). Like this:
Coco Chanel, "fashionista fasciste" et agent du IIIe Reich Elle a libéré les femmes de leurs corsets, dévoilé leurs mollets mais aussi collaboré avec le régime nazi : dans une nouvelle biographie titrée « Coucher avec l’ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel », qui sort le 16 août aux Etats-Unis, le journaliste américain Hal Vaughan évoque une facette nettement moins brillante de la vie de l’icône française. Dans un article qu’il consacre à l’ouvrage, le site américain The Daily Beast revient sur la distinction entre les pétainistes, convaincus par le régime du Maréchal, et les « pétainisants », qui considéraient plus prudent de ne pas se prononcer contre lui, sans pour autant en être de fervents supporters. Il ajoute : « Malheureusement pour Coco Chanel, elle tombe dans la première catégorie. » L’article du Daily Beast précise que la biographie dresse un portrait de l’icône française un peu plus sombre qu’à l’accoutumée : Intermédiaire des nazis pour l’opération « Chapeau de couture » Au cinéma, les bios de Coco Chanel évitent la période
La culture historique en questions : les programmes de l’école primaire de L’analyse des programmes de l’école primaire de 2008 laisse apparaître, par rapport à ceux de 2007, de notables changements à propos de l’utilisation du patrimoine proche au cycle 2 et la construction de l’intelligence du temps historique au cycle 3. Cette évolution pose questions en termes de constitution d’un premier capital historique et d’initiation au métier d’historien. Un enseignement précoce de l’histoire ? Les programmes de 2002 indiquaient clairement que l’école doit susciter chez l’élève toutes les occasions d’une découverte active du monde, de lui offrir « la possibilité de se donner des représentations de ce qui n’est plus » ; ceux de 2008 passent sous silence les enjeux mémoriels et méthodologiques du patrimoine et des traces laissées par le passé. Arpenter ou déchiffrer le passé ? Un tel parcours peut-il aider les élèves à construire une intelligence du temps historique, du temps des historiens ? Une histoire exemplaire de la France [5] M.