La classe inversée : mode d'emploi - Division de la formation et des étudiants - UNIGE Etape 1 : Identifier pour quoi l’approche de la classe inversée fait le plus de sens dans votre enseignement Quelles sont les séances de votre enseignement pour lesquelles vous avez rarement le temps de finir le contenu prévu et qui impliquent que les étudiants appliquent des connaissances ?Avec quels concepts ou sujets de vos cours les étudiants ont le plus de mal en se fondant sur votre expérience ou les résultats d’examens ?Quels sont les sujets sur lesquels votre expertise guiderait le mieux les étudiants dans le cadre d’activités menées en classe ? Etape 2 : Réserver le temps en classe à engager les étudiants dans des activités d’application en leur donnant du feedback L’une des clés de la classe inversée est de proposer des enjeux d’apprentissage adaptés mais également qui challengent suffisamment les étudiants. Etape 3 : Clarifier l’articulation entre les apprentissages dans et en dehors de la classe Il faut ainsi s’assurer de : - Recommander des lectures complémentaires sur le sujet
Quand les nouvelles pédagogies bousculent l’enseignement supérieur Longtemps réservées à quelques initiés, les questions pédagogiques occupent aujourd’hui une place centrale dans l’enseignement supérieur. « L’accélération est mondiale avec des pays moteurs comme Singapour, la Finlande ou la Suisse qui font depuis longtemps de la recherche et du développement sur le système éducatif », résume François Taddei, le directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI). L’université Paris 1 Panthéon Sorbonne vient d’inaugurer son « PMF Lab » d’innovations pédagogiques Investir pour faire réussir plus d’étudiants Si la pédagogie devient peu à peu un enjeu majeur c’est notamment parce qu’il faut bien imaginer comment les 350 000 nouveaux étudiants qui doivent rejoindre l’enseignement supérieur dans les dix ans vont pouvoir y réussir. 300 millions d’euros vont ainsi être consacrés au développement des pédagogies dans l’enseignement supérieur dans le cadre des « Nouveaux cursus à l’université ». Travail en « CoDesign » à Centrale Lyon Donner du sens
Interview de Marcel Lebrun pour Prim à bord - Prim à bord Marcel Lebrun, docteur en Sciences, est actuellement professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique au Louvain Learning Lab de l’UCL (Université catholique de Louvain- à Louvain- la-Neuve, Belgique). Il accompagne les enseignants dans le développement de dispositifs technopédagogiques hybrides à valeurs ajoutées pour l’apprentissage. Président de l’Association Internationale de Pédagogie Universitaire (AIPU), il participe à plusieurs recherches à l’échelon national et européen, en particulier sur les effets et les conditions d’impacts des TIC sur l’apprentissage et la formation. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur les rapports entre technologies et pédagogies. Interviewé lors du séminaire de #ludovia14, il nous explique à quoi correspondent les classes inversées et les enjeux d’une pédagogie active en classe. À écouter également son interview réalisé lors du colloque e-éducation à l’ESEN en octobre 2016.
Pour un numérique humaniste, social et culturel | Culture numérique Il fallait s’y attendre. Le numérique éducatif est aujourd’hui la cible d’un discours médiatique particulièrement confus voire convenu, nombre des journalistes des grands médias témoignant en l’espèce d’une grande méconnaissance du sujet, voire d’une très grande ignorance. Oh ! C’est d’autant plus facile pour ces journalistes-là que, sur bien des aspects, la crise de l’information et des médias a beaucoup de points communs — la désintermédiation, pour l’essentiel — avec les profonds changements que connaît aujourd’hui l’école. Alors, c’est vrai, ces journalistes mal informés relaient, sans le questionner d’aucune manière, ce qui est écrit à droite et à gauche sur le sujet, par des philosophes, des chercheurs, des politiques… dont les productions, franchement réactionnaires parfois, jouent toujours sur le registre de l’émotion… Et ça se vend très bien. C’était mieux avant Le numérique ? Les élites paniquent, vous dis-je. Michel Guillou @michelguillou Crédit photo : Pixabay [cite]
Qu'est-ce que le connectivisme Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.
Marcel LEBRUN : nous vivons une nouvelle Renaissance Auteur de plusieurs ouvrages sur les rapports entre technologies et pédagogies, il vient de publier avec Julie LECOQ un des ouvrages les plus exhaustifs disponibles aujourd'hui sur la pédagogie de la classe inversée dont chacun s'étonne de l'engouement remarquable qu'elle suscite parmi les enseignants qui innovent dans les pratiques pédagogiques à l'ère du numérique. Les auteurs proposent une réflexion sur le statut du savoir et la modification de la relation entre enseignant et apprenant que la société numérique accélère. Dans cet entretien réalisé à la suite de la conférence qu'il donne dans le cadre de la CLISE2016 au séminaire académique organisé à l'atelier Canopé du Val de Marne, il affirme avec optimisme : « Je crois que nous vivons une nouvelle Renaissance » Un nouvel espace-temps de l'enseigner-apprendre ! Les démarches expérimentales, modèles d'apprentissage ? Mais à quoi sert le professeur dans la classe renversée ?
Pour des institutions de formation des enseignants tournées vers le futur Les enseignants formés aujourd’hui enseigneront à nos petits et arrières-petits-enfants, qui eux-mêmes exerceront leur vie active jusqu’à l’horizon 2100. On prend la mesure des enjeux quand on pense à l’enseignement reçu par nos arrières grands-parents, dans un monde qui ne semble pas avoir cessé d’évoluer depuis, loin s’en faut. Réfléchir à l’éducation dont auront besoin les élèves du futur nécessite de commencer dès aujourd’hui à penser également la formation des enseignants du futur, sur la base de la vision simultanée d’un avenir désirable et d’une société adaptée aux transformations du monde. C’est pourquoi nous pensons que les institutions de formation d’enseignants doivent développer une vision prospective forte et pas seulement une stratégie adaptative. Apprendre à vivre ensemble dans un monde en crise Exploiter de nouveaux régimes de connaissance Former à la recherche par la recherche La révolution numérique Fierté et diversité
Enseigner, c’est créer des situations où l’autre peut apprendre En s’appuyant sur le modèle IMAIP de Marcel Lebrun, on peut caractériser la situation d’apprentissage que l’on va proposer par quatre éléments fondamentaux : des ressources, des activités, des productions, des interactions. La motivation, cinquième pilier du modèle IMAIP, doit transparaître des autres et ne semble pas pouvoir être prise de façon dissociée. Nous verrons que cela se vérifie effectivement. Comme précisé précédemment, l’article complet est publié sur le site de la DANE, sous licence CC-by-sa, vous pouvez donc toujours le partager, le commenter, le reprendre, le diffuser, … Bonne lecture ! [lire la suite sur dane.ac-dijon.fr] Enseignement et apprentissages WordPress: J'aime chargement…
LES OUTILS NUMÉRIQUES POUR TRAVAILLER EN CLASSE I... Authentication CAS nécessaire ! Marcel Lebrun, professeur en technologies de l’éducation au Learning Lab de l’Université catholique de Louvain en Belgique, a appliqué les principes de la classe inversée pour sa conférence organisée le 5 avril à écriTech'8. Il nous explique ses motivations. Réseau Canopé : Vous avez choisi, en accord avec les organisateurs d’écriTech'8, de faire la conférence inaugurale en « mode inversé » ? Pourquoi avoir choisi cette modalité et qu’en attendez-vous ? Marcel Lebrun : Si l’Homme invente toutes ces technologies, le numérique dit-on actuellement, c’est bien pour s’affranchir des limites et des contraintes imposées entre autres par son environnement, son espace-temps. Marcel Lebrun, professeur en technologies de l’éducation au Learning Lab de l’Université catholique de Louvain en Belgique. R. M. R. M. « De plus en plus, un mode […] d’apprentissage collaboratif en réseau, davantage horizontal, s’instaure. » Marcel Lebrun Aujourd’hui, les savoirs quittent leurs tours d’ivoire.