La guerre d'Algérie et la décolonisation. - Cours 3ème Mistral Comme nous avons pu le constater, ce documentaire se concentre sur le problème algérien. Mais pour le comprendre correctement, il nous faut le replacer dans son contexte historique, contexte qui est rapidement et sommairement évoqué avec la présentation de Pierre Mendes France. Le Contexte. Lorsqu'ont lieu les attentats de la toussaint 1954 en Algérie, de nombreux territoires colonisés par les Européens au 19ème siècle ont obtenu leur indépendance. L'Inde a obtenu son indépendance en 1947après de longues et difficiles négociation avec la Grande Bretagne. Après une guerre de près de 10 ans face à la France, l'Indochine (le Laos, le Cambodge et le Vetnam) devient indépendante en juillet 1954 (quelques mois à peine avant les attentats d'Algérie) suite aux accords de Genève. En Afrique, la Libye se déclare indépendante en décembre 1951. En juillet 1954 à Carthage (Tunisie), Pierre Mendés France prononce un discours qui ouvre la négociation à l'indépendance de la Tunisie. L'Algérie c'est la France!
Histoire et mémoire de la guerre d’Algérie La Vie des Idées : En 2004, à l’occasion de l’anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance algérienne, vous observiez l’irruption de « prurits mémoriels » [1]. Qu’en est-il aujourd’hui ? Raphaëlle Branche : Ce qui est le plus frappant, depuis 2000, c’est l’installation de la guerre d’Algérie dans l’espace public : cette visibilité renouvelée remonte aux révélations récentes sur la torture [2]. Jusqu’alors, les commémorations s’étaient déroulées selon le rythme décennal et ordinaire des anniversaires. Depuis plus de dix ans maintenant, des questionnements sur la guerre affleurent sans cesse et ne semblent pas tarir : toutes les réponses n’ont donc pas été apportées. Cette année, l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie a donné lieu à de nombreux événements scientifiques grâce auxquels ont pu se côtoyer la parole des historiens, la parole des témoins et celle du public. Raphaëlle Branche : 1962 est une date très importante pour les archives.
guerre d'Algérie 1954-1962 Conflit qui opposa, en Algérie, les nationalistes algériens au pouvoir d'État français. La guerre d'Algérie, menée par la France de 1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires français et britannique. Quand l'insurrection est déclenchée, l'indépendance du Viêt Nam vient d'être arrachée – les forces françaises ont été défaites à Diên Biên Phu, ce qui constitue un encouragement pour tous les peuples colonisés. Cette guerre – que, jusqu'en 1999, l'État français s'obstina à ne désigner officiellement que par les termes d'« opérations de maintien de l'ordre » – allait apporter, après maints déchirements entre opposants réformistes et nationalistes, l'indépendance au peuple algérien. 1. 1.1. L'Algérie, au cœur du Maghreb, entre Afrique noire et Proche-Orient, est la pièce maîtresse de son dispositif. 1.2. 1.3. 2. 3.
La guerre d’Algérie a commencé à Sétif le 8 mai 1945, par Mohammed Harbi (Le Monde diplomatique, mai 2005) Désignés par euphémisme sous l’appellation d’« événements » ou de « troubles du Nord constantinois », les massacres du 8 mai 1945 dans les régions de Sétif et de Guelma sont considérés rétrospectivement comme le début de la guerre algérienne d’indépendance. Cet épisode appartient aux lignes de clivage liées à la conquête coloniale. La vie politique de l’Algérie, plus distincte de celle de la France au fur et à mesure que s’affirme un mouvement national, a été dominée par les déchirements résultant de cette situation. Chaque fois que Paris s’est trouvé engagé dans une guerre, en 1871, en 1914 et en 1940, l’espoir de mettre à profit la conjoncture pour réformer le système colonial ou libérer l’Algérie s’est emparé des militants. Si, en 1871 en Kabylie et dans l’Est algérien et en 1916 dans les Aurès, l’insurrection était au programme, il n’en allait pas de même en mai 1945. Avec le débarquement américain, le climat se modifie. Alors, l’histoire s’accélère.
Guerre d'algérie : 1954-1962 video Soulèvements dans le Constantinois Les archives des Actualités Françaises (INA) du 20 septembre 1955 illustrent, avec cet extrait, les soulèvements... video Aimé Césaire et la guerre d'Algérie En 1956, l'organisation des pays non alignés voit le jour. Cette conférence marque l'avènement du Tiers-monde, le monde... infographic Frise de la guerre d'Algérie Cette frise chronologique interactive permet d'approfondir des dates clés pour mieux comprendre les origines et... Le putsch des généraux d’Alger Les archives des Actualités Françaises (INA) du 5 mai 1961 illustrent, avec cet extrait, le putsch d’Alger. Guerre d'Algérie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre d’Algérie ou Révolution algérienne (mais aussi guerre d'indépendance algérienne ou guerre de libération nationale), est un conflit qui se déroule de 1954 à 1962 en Algérie, colonie française depuis 1830 et divisée en départements depuis 1848, et dont l'aboutissement est l'indépendance du territoire le 5 juillet 1962. Dénominations[modifier | modifier le code] Le terme officiellement employé à l'époque par la France était « événements d'Algérie », bien que l'expression « guerre d'Algérie » ait eu cours dans le langage courant. Contexte[modifier | modifier le code] La guerre d'Algérie prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Entre 1952 et 1962, 1 343 000 appelés ou rappelés et 407 000 militaires d'active (soit 1 750 000 militaires) ont été envoyés en Algérie. Contexte socio-économique[modifier | modifier le code] Société algérienne[modifier | modifier le code]
Harkis, les oubliés de la guerre d’Algérie – Histoire et témoignages Harkis… Les oubliés Harkis… Les oubliés Les harkis sont les Algériens qui ont choisi de combattre aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962). Craignant les représailles du Front de libération nationale (FLN) après la signature des accords d’Évian, en mars 1962, environ 100 000 d’entre eux ont quitté l’Algérie pour s’installer dans le sud de la France. Certains ont été aidés par des soldats de l’armée française, d’autres par des « pieds-noirs ». FRANCE 24 leur consacre un album souvenir. © Crédits : FRANCE 24 - Textes : Tahar Hani - Réalisation Multimédia : Hussein Emara - Traduction : Moïna Fauchier Delavigne - Edition : Céline Curiol - Secrétariat de rédaction : Jean Baptiste Marot - Conception graphique : Emmanuelle Nicolas et Marine Tanguy - Développement : Mary Lou for codrops - Terry Prudent. Qui sont les harkis ? Le Bachagha Boualem, un symbole des harkis Après la signature des accords d’Évian, il se voit contraint à être rapatrié par l’armée française.
Frise chronologique interactive : de la colonisation à l'indépendance de l'Algérie 18 mars 1962 Les accords d'Evian sont signés, le 18 mars 1962, entraînant le cessez-le-feu dès le lendemain avant d'être approuvés massivement par les Français, le 8 avril 1962 (90 % de oui au référendum) puis soumis aux Algériens (1er juillet 1962). La France reconnaît la souveraineté de l'Etat algérien, mais conserve un statut privilégié, notamment sur le Sahara et ses ressources pétrolières et en conservant sa base militaire de Mers-el-Kébir. Le 5 juillet, l'Algérie est indépendante. En contrepartie, la France s'engage à aider économiquement l'Algérie en continuant de réaliser le plan de Constantine de 1958 (attributions de terres, construction de logements, scolarisation, etc.). Dans les textes, les Européens d'Algérie (« pieds-noirs ») ont trois ans pour choisir entre la nationalité française ou algérienne. L'Algérie, fraîchement indépendante, est en proie aux divisions.
Jalons Pour l'histoire du temps présent Le 10 octobre 1954, un groupe de nationalistes algériens fonde le Front de Libération National (FLN). Leur objectif : mener une guérilla révolutionnaire visant à arracher l'indépendance algérienne à la France. Le premier acte de ce soulèvement a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954 : 70 attentats disséminés sur une trentaine de points du territoire algérien visent à saboter des installations névralgiques (radio, centraux téléphoniques, dépôts de pétrole...) et à toucher des casernes et des gendarmeries afin d'y récupérer des armes. Ces attentats, qui devaient épargner les civils, font huit morts, parmi lesquels un jeune instituteur français, Guy Monnerot. Dès le lendemain, le gouvernement Mendès France et son ministre de l'Intérieur, François Mitterrand, organisent la répression contre-terroriste dite de "remise en ordre intérieure". Toutefois, l'expression ne dupe pas longtemps l'opinion : c'est bien une guerre qui vient de débuter en Algérie. Philippe Tétart
La guerre d'Algérie dans la mémoire des Français La guerre d'Algérie dans la mémoire des Français La mémoire de l'événement, l'étude de la postérité dans l'imaginaire collectif est un thème aujourd'hui classique dans l'historiographie. Qu'elles sont les évolutions successives depuis la fin de la guerre d'Algérie des représentations que cet événement a suscité ? Le sujet reste extrêmement vif dans les mémoires. Il existe une constante chez les historiens qui considèrent que les événements traumatisant du XXème siècle ne finissent pas, un passé qui ne passe pas.
Jalons Pour l'histoire du temps présent Forum d'Alger, 4 juin 1958, 19 heures. Face à la foule algéroise, flanqué de Salan (à gauche) et de Soustelle (à droite), le général de Gaulle s'apprête à prononcer un discours clef. Il s'adresse à l'immense foule présente, mais aussi et il le sait, par médias interposés, à l'ensemble de la communauté française. Ainsi en va-t-il pour son fameux "Je vous ai compris". Au bout du compte, terminant sur le thème de réconciliation, il fait en sorte que son discours puisse donner lieu à des interprétations diverses. Philippe Tétart