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L’Open Data culturel est possible (et les bibliothèques le prouvent !) – – S.I.Lex –

L’Open Data culturel est possible (et les bibliothèques le prouvent !) – – S.I.Lex –
C’est sans doute dans le champ de la culture que le développement de l’Open Data s’est jusqu’à présent avéré le plus difficile. Mais il s’est produit cette semaine un événement important qui prouve que la démarche est possible, à condition que la volonté politique soit au rendez-vous. C’est la bibliothèque de l’INHA (Institut National d’Histoire de l’Art) qui en a apporté la preuve, en choisissant de faire passer l’essentiel des contenus de sa bibliothèque numérique sous Licence Ouverte (voir les nouvelles conditions d’utilisation). Cela signifie que la réutilisation des images d’oeuvres numérisées appartenant au domaine public sera dorénavant libre, y compris pour un usage commercial, à la seule condition de citer la source du document. Cette évolution est loin d’être anodine, et pour plusieurs raisons. Ce qui est particulièrement encourageant, c’est de constater que l’INHA n’est pas le seul établissement à avoir fait ce choix de l’ouverture. WordPress: J'aime chargement… Related:  Big Data // Données // Données ouvertesculture, culture et numérique

La Boîte aux paroles — La Boîte aux paroles La Boîte aux paroles est une initiative de l’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM). Ce site vise à légalement rendre accessibles au public les paroles de chansons d’auteurs canadiens à des fins personnelles et non-commerciales. Pour une utilisation de paroles de chansons en classe, les enseignant·e·s sont invité·e·s à utiliser la plateforme SAMUEL de Copibec. Les auteurs et éditeurs qui souhaitent voir leurs textes s’afficher dans ce site devraient s’inscrire à Évangeline, la banque de données de paroles de chansons de l’APEM. D’après une étude d’octobre 2013 de David Lowery de la University of Georgia citée par la National Music Publishers Association, il y a plus de cinq millions de recherches de paroles de chanson faites quotidiennement sur Google. Les sites où l’on peut en trouver sont nombreux, mais plus de la moitié des pages consultées à travers le monde appartiennent à des sites illégaux.

Data&Musée - Une data science pour les institutions culturelles Lancé le 27 septembre 2017, Data&Musée est un projet collaboratif mené par la société Orpheo, auquel participent notamment les écoles Télécom SudParis et Télécom ParisTech. Il a pour but de réunir sur une plateforme unique et ouverte les données des institutions culturelles, afin de développer des outils d’analyses et de prédiction pour les guider dans l’élaboration de stratégies et le développement de leurs activités. La science des données, ou data science, est une discipline scientifique récente permettant d’extraire des informations, des analyses ou des prévisions d’une grande quantité de données. Cependant, cette discipline ne s’est pas encore inscrite dans les pratiques des institutions culturelles françaises. Le projet Data&Musée propose ainsi un territoire d’expérimentation et de réflexion sur l’analyse des données par les institutions culturelles, et comment ces données peuvent les accompagner dans leur évolution. Une plateforme unique et ouverte de centralisation des données

23% des Français lisent en bibliothèque Le Centre national du livre (CNL) a publié le 21 mars 2017 les résultats de l’étude bisannuelle qu’il commande à l’institut de sondage Ipsos sur « les Français et la lecture » . Une périodicité qui permet de suivre de près les évolutions des habitudes des lecteurs. 45% des Français empruntent des livres en bibliothèque Selon cette enquête, 17% des Français déclarent emprunter « souvent » des livres en bibliothèque ; 13% disent le faire « de temps en temps » ; et 15% « rarement ». Soit un total de 45% de Français emprunteurs à des degrés divers. Source : Les Français et la lecture, Ipsos-CNL, mars 2017 70% des lecteurs veulent posséder leurs livres Ipsos a demandé aux lecteurs qui ne fréquentent pas les bibliothèques pourquoi ils faisaient le choix d’acheter leurs lectures. 70% déclarent préférer posséder leurs livres. La bibliothèque, troisième lieu de lecture Nette progression de la lecture numérique ©CC0 via Pixabay Prédominance de l’influence familiale

La loi sur la gratuité des données publiques définitivement adoptée par le Parlement Le Sénat a clôt hier les discussions relatives au projet de loi sur la gratuité des données publiques, en adoptant définitivement le texte porté depuis cet été par Clotilde Valter. Même si la question de l’Open Data promet de s’inviter à nouveau au Parlement dans le cadre du projet de loi numérique d’Axelle Lemaire, Next INpact vous propose une lecture détaillée des mesures votées par le Parlement. C’est peu dire que ce projet de loi n’aura guère suscité d’engouement de la part des parlementaires. Une seule lecture par chambre, des hémicycles quasi-déserts, trois petits mois de navette, un rejet systématique de tout ce qui aurait pu ressembler de près ou de loin à un cavalier législatif... La gratuité devient le principe, les redevances l’exception Mais que contient le texte définitivement adopté par le Parlement ? Il sera bien entendu possible de déroger à ce principe, à une double condition : Des redevances autorisées par décret, après avis de la CADA Un encouragement timide à l’Open Data

La culture à l’ère numérique: dans le web des données plutôt que sur une plateforme | SÉRENDIPITÉ Tenter de concurrencer les géants des contenus numériques en proposant nos propres plateformes, comme le proposait Alexandre Taillefer, est une mauvaise bonne idée; surtout dans le domaine culturel. Voici pourquoi: NON: centraliser l’information dans une base de données C’est une mauvaise idée, parce qu’il s’agit d’un concept qui va à contre-courant de l’Internet de Tim Berners-Lee: connaissances partagées, production de contenus décentralisée, modèles distributif et collaboratif, données ouvertes et liées, perspectives à la fois locale et globale. Le contenu des bases de données est « sous le web« , c’est à dire inaccessible et incompréhensible pour les moteurs de recherche et applications qui ratissent le web en quête de données qui font du sens. Alors, pourquoi continuer à financer des silos d’information qui interdisent toute possibilité de liens entre nos contenus et l’intention ou le parcours de consommateurs , où qu’ils se trouvent ? Pour aller plus loin Sur le même thème

OpenData France » Les Publications Un ensemble de documents accompagnant le cycle de vie d’une démarche Opendata est accessible depuis cette page. Ces documents, constituant la « Boite-à-Outils Opendata » des acteurs territoriaux, sont aussi stockés dans un espace partagé public sur OwnCloud (cliquez sur le chapitre qui vous intéresse). Certains documents sont produits par OpendataFrance, d’autres sont référencés ici parce que nous pensons qu’ils sont pertinents et recommandables. Rapport sur les dispositifs d’accompagnement des collectivités à l’ouverture des données publiques Le rapport sur les dispositifs d’accompagnement des collectivités à l’opendata a été rédigé par Opendatafrance à la demande du secrétariat d’état au numérique et celui des collectivités locales. Accéder au rapport et à ses annexes. Guide méthodologique à destination des collectivités Il est composé de plusieurs cahiers qui seront mis à jour régulièrement. Les données prioritaires à ouvrir Synthèse des lois et décrets relatifs à l’opendata A1 – La Veille

Bibliothèques : les acquisitions et les prêts en progression en 2015 En 2015, les bibliothèques municipales et intercommunales ont acheté 8,220 millions d’ouvrages, soit une hausse de 5% par rapport à 2014. Et elles ont réalisé 214,1 millions de prêts de livres, soit une hausse de 7%. Le droit de prêt a ainsi rapporté 12,1 millions d’euros. A contrario, entre 2013 et 2014, les acquisitions avaient chuté de 5% et les prêts de 2%. Quant aux pratiques de lecture des Français, elles restent stables, avec 89% de personnes qui ont lu au moins un livre au cours des 12 derniers mois, comme en 2015. Du côté du livre numérique, la consommation continue de progresser lentement, avec, là, des chiffres issus d’une enquête effectuée en mars 2017 : 21% des Français ont déjà lu un livre numérique (contre 20% en 2016) ;7% envisagent de le faire (contre 6 en 2016). En revanche, l’installation de l’habitude de la lecture numérique semble fragile : 43% des lecteurs de livres numériques en ont lu un il y a moins d’un mois (contre 45% en 2016). Notes Notes

Licences de réutilisation des données publiques : le décret Le décret n°2017-638, publié le 27 avril 2017, liste les licences de réutilisation des données publiques autorisées. La réutilisation d’informations publiques peut donner lieu à l’établissement d’une licence. Cette licence est obligatoire lorsque la réutilisation est soumise au paiement d’une redevance.La réutilisation des données publiques peut donner lieu à l’établissement d’une licence. L’article L. 323-2 du Code des relations entre le public et l’administration (CRPA) précise qu’une liste de licences autorisées sera fixée par décret, ou qu’à défaut d’utilisation d’une de ces licences, une procédure d’homologation sera nécessaire. Près de sept mois après la promulgation de la loi, la publication du décret du 27 avril 2017 explicite les dispositions légales (1). Vers une harmonisation des licences de réutilisation des données publiques La pluralité de licences aux modalités variées peut freiner ou bloquer les croisements des différents jeux de données. Quelle licence choisir ?

Des mégadonnées qui améliorent vos déplacements L'entreprise Transit, qui gère une application mobile du même nom, teste dans plusieurs villes nord-américaines – dont San Francisco, New York et Montréal – le crowdsourcing, ou « données participatives ». À la base, l’application aide les utilisateurs à planifier leurs déplacements en déterminant les meilleurs moyens de se rendre du point A au point B : métro, autobus ou service d’autopartage à la Car2Go. En plus d’indiquer les moyens de transport les plus efficaces en ce qui concerne la rapidité ou le coût, l’application peut déterminer le temps de déplacement nécessaire pour se rendre à bon port. Lancée en 2012, Transit compte des centaines de milliers d'utilisateurs répartis dans plus de 130 villes situées partout dans le monde. Diverses sources d’information Pour offrir ses services, l’équipe de Transit utilise notamment les données ouvertes mises à sa disposition dans les grandes villes comme Montréal. [L’utilisateur] devient comme un GPS humain dans l'autobus.

Fiches pédagogiques – OpenDataLocale Les fiches pédagogiques ont été créées pour vous assister et/ou vous expliquer ce qu’est une donnée, quels sont les différents types de données, la définition d’une donnée ouverte. Ces fiches vous présentent également les acteurs publics nationaux et territoriaux, associatifs et économiques de l’ouverture des données. Le contenu de ces fiches présentent les métiers de l’open data et les arguments à mettre en avant auprès de vos interlocuteurs pour démontrer les avantages qu’il y a à ouvrir et publier ses jeux de données. Ces fiches sont le résultat d’un travail commun entre les membres de l’équipe d’OpenDataLocale et des acteurs nationaux de l’open data. Télécharger (PDF, 1.07MB) Vous trouverez ci-contre le lien dirigeant vers son format “docx” hébergé sur Google Drive.

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