Déconstruction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'approche architecturale, voir Déconstructivisme La déconstruction est une méthode, voire une école, de la philosophie contemporaine. Ce concept, participant à la fois de la philosophie et de la littérature, a eu un grand écho aux États-Unis, où il est assimilé à la philosophie postmoderne, et plus globalement à l'approche divergente de la philosophie continentale d'Europe. Historique de la notion de déconstruction[modifier | modifier le code] La déconstruction chez Heidegger[modifier | modifier le code] Le terme de déconstruction apparaît chez Jacques Derrida pour la première fois dans De la grammatologie sans traduire explicitement des termes heideggeriens. « Tous les deux signifiaient dans ce contexte une opération portant sur la structure ou l’architecture traditionnelle des concepts fondateurs de l’ontologie ou de la métaphysique occidentale. La déconstruction chez Derrida[modifier | modifier le code] Portail de la philosophie
Hypothèse de la grand-mère Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'hypothèse de la grand-mère est une des hypothèses cherchant à expliquer pourquoi la ménopause est survenue au cours de l'évolution de l'humanité, alors qu'elle est rare chez les autres mammifères. Elle pose l'hypothèse que cet âge « infertile » de la vie a pu conférer un réel avantage évolutif à l'espèce humaine en permettant aux grands-mères de s'occuper de leurs petits-enfants. L'absence d'une infertilité anticipée chez l'homme n'a pas été intégrée à cette réflexion. Selon cette hypothèse, la ménopause aurait une double origine : L'investissement des grands-mères aurait aussi son importance chez les rares espèces animales ayant une ménopause, comme les baleines, les orques[1]. Aussi certains anthropologues pensent-ils que les femmes âgées des temps préhistoriques étaient déjà moins fécondes que les plus jeunes, voire non-fécondes au-delà d'un certain âge.
Retour au mythe pa en RELIGIOLOGIQUES, 15 (printemps 1997) Orphée et Eurydice: mythes en mutation RETOUR AU MYTHE PAÏEN DANS L'OEUVRE D'ANNA de NOAILLES Les récits mythiques ayant perdu en grande partie leur capacité d’ordonner, de justifier et même de forger l’expérience humaine du monde, il semble que la poésie moderne soit devenue le lieu privilégié pour l’actualisation ou la réactivation de l’imagination mythique. D’après Saint-John Perse, «[q]uand les mythologies s’effondrent, c’est dans la poésie que trouve refuge le divin(1)». Par l’entremise essentielle de la nature, d’abord, il s’agit bien d’un retour au paganisme chez ce poète d’ascendance mixte, à la fois grecque, ou «classique», par sa mère, et roumaine, ou «barbare», par son père.(4) «L’Offrande à la nature», le poème le plus célèbre de son premier recueil, Le Coeur innombrable (1901), met en scène une nature personnifiée dès le premier vers: «Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent [...]»
Homme de Denisova Homo denisovensis · Dénisovien L'Homme de Denisova est parfois qualifié, en tant qu'espèce, du nom binominal Homo denisovensis[1], mais son statut d'espèce à part entière ou de sous-espèce n'est pas encore fixé. Jean-Jacques Hublin estime qu'il aurait vécu durant le Paléolithique moyen en Asie orientale, de la Sibérie à l'Asie du Sud-Est. La présence de cette espèce en Extrême-Orient est à rechercher selon lui parmi des fossiles connus[2]. Les analyses de l'ADN mitochondrial du fragment de phalange ont prouvé en 2010 que les Dénisoviens étaient génétiquement distincts des Néandertaliens et des Hommes modernes[3]. Une équipe de scientifiques menée par Johannes Krause et Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste à Leipzig en Allemagne, a séquencé en 2010 l'ADN mitochondrial extrait du fragment de phalange[3]. En 2024 est publié le génome d'un dénisovien vieux de 200 000 ans.
Lucifer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Non mentionné dans le texte biblique, le nom Lucifer est utilisé dans la Vulgate pour traduire le « porteur de lumière » du Livre d'Isaïe. Associé à l'orgueil, Lucifer est assimilé par la tradition chrétienne à Satan, présenté dans le Livre d'Hénoch comme un puissant archange déchu à l'origine des temps pour avoir défié Dieu et ayant entraîné les autres anges rebelles dans sa chute. Dans la mythologie romaine[modifier | modifier le code] Pour le jésuite Tournemine au XVIIIe siècle, Lucifer est celui qui apporte la clarté, les « lumières », la connaissance et la révolte. La Lune et Vénus au-dessus de l'observatoire du Paranal au Chili Lucifer apparaît notamment à la fin du deuxième chant de l'Énéide de Virgile comme porteur de l'aurore au lendemain de la chute de Troie : « Iamque iugis summae surgebat Lucifer Idaeducebatque diem, Danaique obsessa tenebant limina portarum, nec spes opis ulla dabatur. » Jésus et Lucifer[modifier | modifier le code]
Œuf amniotique L’œuf est une cellule unique, qui se distingue des autres par sa taille, très souvent non microscopique. Les animaux qui pondent des œufs avant leur éclosion sont appelés ovipares. Chez d'autres animaux, l'œuf éclot dans la matrice, avant la ponte, on parle alors d'ovovivipares. On a longtemps supposé que certaines espèces de reptiles étaient ovovivipares, c'est-à-dire que leurs œufs restent dans les voies internes des femelles durant leur développement. Les œufs à coquille des sauropsides sont appelés « œufs amniotiques ». Les monotrèmes (seuls mammifères ovipares) ne sont pas des sauropsides mais ce sont des amniotes. Dans le cas des œufs à coquille dure, le carbonate de calcium (calcaire) est le principal constituant de la coquille. L'œuf d'autruche est le plus gros œuf à coquille d'animal vivant, et celui du colibri d'Hélène, le plus petit. Les oiseaux sont les seuls animaux à pondre des œufs tachetés. Pour se développer, l'œuf a besoin d'une température minimale. (en) Andrew G.
Physique quantique Physique quantique 1. Introduction 1.1. Les faits expérimentaux conduisant à la Physique quantique La nature, corpusculaire ou ondulatoire, de la lumière est discutée depuis longtemps. A partir du début du 20ème siècle, des faits expérimentaux, tels que : l’effet Compton (collision élastique lumière-matière), le rayonnement du corps noir (variation avec la longueur d’onde du flux lumineux émis par les corps), l’effet photoélectrique (extraction des électrons d’un métal par une onde électromagnétique), les spectres de raies (émission de lumière par les atomes gazeux et, en particulier, par l’atome d’Hydrogène), l’expérience de Franck et Hertz (pertes d’énergie subies par des électrons accélérés à la suite de collisions avec les atomes d’un gaz), mettent en évidence le caractère corpusculaire de la lumière. 1.2. 1.2.1. L’effet Compton, la théorie du rayonnement du corps noir, l’effet photoélectrique associent à l’onde électromagnétique une corpuscule appelée photon. 1.2.2. Balle de fusil : ð .
Dynamique adaptative La dynamique adaptative tente d'expliquer les liens entre différents mécanismes : hérédité, mutations et sélection naturelle. Par son aspect mathématique, la dynamique adaptative est un puissant outil pour la compréhension de phénomènes évolutifs passés, présents ou futurs. Les dynamiques adaptatives sont apparues grâce à l’émergence de plusieurs notions essentielles au cours de l’histoire. Parmi elles, on retrouve la dynamique des populations, c’est-à-dire l’étude de l’évolution de la démographie d’une population dont les fondements sont décrits en 1798 par Thomas Robert Malthus. Son utilisation en biologie permet de prévoir et de comprendre le lien entre écologie et démographie. Nous observons sur la Figure 1 un paysage adaptatif avec 3 points d’équilibres (A, B, C). La Figure 2 nous montre la variation de la valeur sélective en fonction du trait. La théorie des dynamiques adaptatives s'est établie de manière empirique dans les années 1990[1]. Avec la variance phénotypique. avec : où . .
Palingénésie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais, la palingénésie est, plus simplement, le retour à la vie, dans la nature, des divers éléments de la nature. Les plantes se nourrissent de minéraux, les animaux se nourrissent de plantes, les hommes[Lesquels ?] Antiquité[modifier | modifier le code] « Quand l'âme des bêtes et des oiseaux ailés a jailli hors du corps… elle voltige là-même, inutile, jusqu'à ce qu'un autre animal la ravisse, mêlée au souffle de l'air… Les mêmes, dans les demeures, deviennent les uns des pères et pères et fils et épouses aux beaux atours et mères et filles, par des générations qui se succèdent l'une l'autre… L'âme humaine, selon de certains cycles de temps, passe dans des animaux, de celui-ci en celui-là ; tantôt elle devient un cheval, tantôt un mouton, tantôt un oiseau terrible à voir… ou bien elle rampe sur la terre divine, rejeton des froids serpents[3] » — Orphée, fragments 223-224 édi. Platon expose ainsi la palingénésie orphique : — Phédon, 40)
Évolution du cerveau Les principes qui régissent l'évolution de la structure du cerveau ne sont pas bien compris. La notion d'intelligence et les moyens de la mesurer font débat et, malgré les progrès importants de la neurologie ces dernières années, les mécanismes de l'apprentissage et de la cognition et plus généralement le fonctionnement du cerveau ne sont pas bien compris. La taille du cerveau n'est pas corrélée à la taille du corps isométriquement mais plutôt allométriquement. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de relation linéaire entre la taille du cerveau et du corps. Si le poids du cerveau est tracé en fonction du poids corporel chez les primates, la ligne de régression des points d'échantillonnage peut donner une indication de la capacité cognitive d'une espèce de primates. Le tronc cérébral et le système limbique sont principalement constitués par des noyaux neuronaux, qui sont des groupes de neurones étroitement liés par leurs fibres axonales qui les relient les uns aux autres.
Réseau nerveux diffus Le réseau nerveux diffus est la forme la plus simple de système nerveux trouvé chez les organismes multicellulaires. Contrairement aux systèmes nerveux centraux, où les neurones sont regroupés, les neurones trouvés dans les réseaux nerveux diffus sont dispersés. L'émergence d'un véritable tissu nerveux s'est produite à la suite de la divergence du dernier ancêtre commun des Porifera (éponges), des Cnidaria et des Ctenophora. L'existence des réseaux nerveux diffus est mieux comprise en étudiant le groupe externe des Porifera et en recherchant des organismes contemporains dotés de réseaux nerveux diffus. L'émergence des systèmes nerveux est liée à l'évolution des canaux sodiques voltage-dépendants (Nav). Les réseaux nerveux diffus se retrouvent chez les espèces de l'embranchement des Cnidaria (comme les scyphozoa, les cuboméduses et les anémones de mer), des Ctenophora et des Echinodermata. Les non-hydrozoaires ne possèdent pas de cellules souches interstitielles. Portail de la biologie
Hypothèse de la Reine rouge L'hypothèse de la Reine rouge est une hypothèse de la biologie évolutive proposée en 1973 par Leigh Van Valen qui peut se résumer ainsi : l'évolution permanente d'une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue. Selon cette théorie, la majeure partie de la biodiversité actuelle serait produite graduellement, par des processus coévolutifs résultant d'interactions entre organismes qui entraînent des courses évolutives incessantes. Cette hypothèse du rôle majeur des facteurs biotiques est cependant compatible avec l'intervention de facteurs abiotiques à une échelle plus grande. Cette théorie privilégie les facteurs biotiques comme facteurs sélectifs au cours de l'évolution. L'hypothèse de la Reine rouge part de la constatation par Van Valen que la probabilité d'extinction d'un groupe d'êtres vivants est constante au cours des temps géologiques. Cette métaphore symbolise la courses aux armements (en) entre les espèces.
1.2.3 - Une comparaison entre Lamarck et Darwin [Introduction à la biologie de l'évolution] La théorie de Darwin ne se singularise pas par le fait que c'est une théorie évolutionniste mais parce qu'elle propose un mécanisme essentiel de l'évolution : la sélection naturelle. Darwin explique bien que ce qui est important c'est de se reproduire davantage que les autres : la sélection naturelle est la persistance du plus apte et pas la survie (celui qui survit sans se reproduire n'est pas sélectionné). Pour Lamarck, les changements de l'environnement ont priorité, ils induisent des besoins et des activités chez les individus et ceux-ci à leur tour engendrent des variations adaptatives. Pour Darwin, des variations au hasard surviennent d'abord chez les organismes et après seulement intervient l'ordonnancement par l'environnement sous l'effet de la sélection naturelle. Mais Darwin, comme Lamarck, et comme tous les scientifiques de son époque croyait à l'hérédité des caractères acquis.