La troisième frontière du Web Chacun sent que le Web entre aujourd’hui dans une nouvelle phase de son développement. Les tentatives de synthèse fleurissent, mais ne semblent pas suffire à rendre compte des évolutions en cours. Peut-être sont-elles encore trop vagues? Peut-être trouvera-t-on d’ailleurs inutile de vouloir décrire les évolutions d’ensemble du Web? Je crois pourtant que la nature décentralisée du Web offre un moyen de comprendre son orientation. C’est cette piste que je voudrais explorer ici. Les principes fondateurs du Web Ces principes sont simplement les objectifs initiaux que Tim Berners-Lee et Robert Caillau ont donnés à leur projet. 1- Permettre à chacun d’accéder à tout type de document 2- Permettre à chacun de diffuser ses propres documents 3- Permettre à chacun d’organiser l’ensemble des documents Ils ont guidé le développement des technologies, des fonctionnalités et des usages du tout premier Web, limité d’abord aux scientifiques du CERN puis aux communautés de chercheurs qui lui étaient liées.
Chronique de la censure ordinaire en milieu éducatif Ils en rêvent la nuit, c’est certain, et se réveillent, la tempe humide, se demandant ce qu’ils vont bien pouvoir censurer sitôt arrivés au boulot… « Allez, qu’est-ce qu’on a bien pu oublier ? YouTube, c’est fait, Dailymotion aussi, Wat.tv, non, c’est TF1, quand même… Comment ça, Dailymotion, c’est Orange ? Non, ça se saurait… Facebook, Twitter, Vine, Snapchat, Ask.fm, Renren des fois qu’il y ait des Chinois, Vkontakte au cas où il y aurait des Russes, on ne sait jamais… Ah, zut, on a oublié Pinterest. Voilà, c’est ça, ce matin, on va couper Pinterest… ». Telle est la dure et valeureuse vie de nombre d’administrateurs des réseaux des établissements, ceux qui ont reçu délégation des chefs d’établissement ou les chefs d’établissement eux-mêmes, garants de la morale laïque, gratuite et obligatoire… On n’imagine pas les tourments de ces gens-là, sans cesse confrontés à la croissance exponentielle du web et à la recrudescence des turpitudes sociales dont ces jeunes se repaissent. A.
Teach yourself typing at the speed of thought! Typing lessons that work. Take typing speed test, practice your touch typing skills, learn to type faster and with fewer errors with this free online typing tutor. What Is Touch Typing? Touch typing is the ability to use muscle memory to find keys fast, without using the sense of sight, and with all the available fingers, just like piano players do. That is why we created Keybr.com, a free online typing tutorial, to give you the most advanced learning experience and let you develop your typing skills faster. How Does This Typing Tutor Work? There are several features in Keybr.com that set it apart from most of the typing practice software out there. First, it does not force you to repeat the same characters over and over again; that is simply slow, boring and contributes very little to your learning. Instead, Keybr.com generates random, but readable and pronounceable words using the phonetic rules of your native language. Is It Really Effective?
Keybr : apprendre à taper au clavier Keybr, un exerciseur pour l’apprentissage du clavier, propose des exercices offerts en français, anglais, espagnol, italien, portugais et polonais dans un cadre dépouillé. On a également le choix entre les claviers Azerty, Querty ou Quertz. (ordre des touches sur le clavier) Pas d’inscription ni rien entre vous et l’exerciseur. Vous tapez et apprenez à taper... en tapant et en tapant encore au clavier. Les textes à reproduire peuvent être (cliquer sur "tutorial" pour changer les paramètres) : aléatoires (n’importe quoi, des phrases sans sens ni orthographe) mais adaptés à votre niveaupersonnalisés (vous copiez les textes que vous fournissez)dynamiques, c’est à dire des textes provenant directement d'un site internet, vous pouvez indiquer le site de Thot Cursus par exemple avec cette url du flux web Vos indicateurs de vitesse et de nombre d’erreurs sont affichés en permanence et à la fin d’un exercice vous pouvez obtenir votre graphique.
Framasoft lance une ambitieuse campagne pour dégoogliser Internet Framsoft s’attaque aux géants de la Silicon Valley. L’association qui promeut logiciel et culture libres vient de lancer une grande campagne de dons afin de poursuivre le développement de ses outils. Objectif : proposer des services alternatifs aux applications de Google (et d’autres), qui « menacent nos vies numériques ». Avec ses services (GMail, YouTube, Google Docs…) envahissant la toile, ses brevets sur l’électronique, la robotique et le vivant, la deuxième capitalisation boursière au monde qu’est Google devient le symbole de ces sociétés qui exploitent les données et activités des internautes. « Nous proposons déjà au grand public des alternatives libres, éthiques, décentralisées et solidaires. Le secret de Framasoft, c’est l’utilisation de logiciels libres, des logiciels au code ouvert que chacun peut corriger, surveiller et améliorer. « Nous ne sommes pas une entreprise mue par le profit, nous rappelle Simon Giraudot. A lire sur Basta !
AdBlock, comment le chevalier blanc est devenu rançonneur Ce 1er février, le Financial Times est venu confirmer la rumeur qui n’en était plus vraiment une : oui, de grandes firmes américaines paient pour ne pas voir leur publicité filtrée par Adblock Plus. Les boss d’Eyeo, du nom de la boîte allemande qui édite Adblock Plus, ne s’en cachent d’ailleurs plus depuis un moment. Fin 2013, Till Faida confiait même dans une tribune sur Rue89 : « Nous facturons à quelques grandes entités, dont les publicités sont conformes à nos normes, le fait de les placer dans notre liste blanche – nous devons nous-mêmes générer des revenus pour maintenir un produit si sophistiqué. » 30% des revenus publicitaires générés La nouveauté ici, c’est qu’on en sait un peu plus sur les détails de cette transaction. Le tout, et c’est là que ça devient intéressant, pour un montant assez alléchant. Quand on sait que le marché de la publicité en ligne est estimée à 120 milliards de dollars, pour reprendre les chiffres avancés par le FT, on se dit que 30%, c’est pas mal du tout.
La Quadrature du Net sort de l'état d'urgence Paris, le 17 mai 2016 — Face à un mur, il faut savoir faire autre chose que se taper la tête contre. Après des années de violence légale, de défaites et de recul des libertés fondamentales, face à une représentation politique dont la seule logique est sécuritaire, La Quadrature du Net refuse de perdre davantage de temps à tenter d'influencer rationnellement ceux qui ne veulent rien entendre et choisit de réorienter ses actions. Loi après loi, mesures antiterroristes après état d'urgence et surveillance accrue, l'espace politique institutionnel s'est pétrifié dans la seule quête de son maintien, au point qu'il semble illusoire dans les mois qui viennent de parvenir à y faire entendre la voix de l'intérêt commun, des droits humains, de la justice sociale ou tout simplement de la sagesse. Sauf surprise provenant des mouvements de société, la campagne présidentielle ne nous promet que le spectacle déprimant des variantes de ces impasses. Est-ce un abandon ? Absolument pas.
Ce que la surconnexion fait à notre cerveau Notre incapacité à se concentrer avec nos écrans commence à devenir un marronnier. Mais à en croire le succès du récent article que nous avons posté « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens », c’est un sentiment profondément partagé - et confirmé par plusieurs travaux de chercheurs. Un documentaire à revoir sur Arte a rencontré plusieurs de ces chercheurs et dresse un état des lieux inquiétant de l’évolution de nos capacités d’attention. Au travail : stress et temps perdu Cindy Felio, de l’université Bordeaux-Montaigne, a étudié l’effet des technologies d’information et de communication sur les cadres. Elle souligne l’intense pression éprouvée par un grand nombre de cadres, qui parlent du « burn-out » comme d’une menace familière et réelle. en moyenne, un cadre est interrompu toutes les 6 minutes30 % de la journée d’un salarié se passe à gérer des mails1 cadre sur 2 ne s’autorise pas à déconnecter Diminution du temps moyen de concentration Surcharge cognitive