« Un datajournaliste n’écrit pas un article, il fait une visualisation interactive. » Interview de Caroline Goulard de Dataveyes | Data News
Rencontre avec Caroline Goulard, fondatrice de Dataveyes, qui nous explique comment naît et se construit un travail de datajournalisme avec “l’atlas des partis politiques” co-brandé avec l’Express.fr. Data News: Comment es-tu tombée dans le datajournalisme et la datavisualisation ? Caroline Goulard : Il y a une transformation fondamentale de notre paysage informationnel et les data sont en train de prendre un rôle important dans notre univers d’information. Ces données, on sait très mal les gérer et les appréhender, très mal les manier pour en extraire de l’information, donc il y a là un enjeu majeur en terme d’information. Il y a aussi une prise de conscience que nous sommes beaucoup trop centrés sur l’intelligence verbale notamment sur le web et cela va changer dans les prochaines années. Comment a commencé cette collaboration avec l’Express ? Naviguez dans la nébuleuse des mouvements politiques en cliquant sur l’image Pourquoi ce sujet ? Comment se construit une telle visualisation ?
Le "data-journalisme" ou comment faire du journalisme avec les données
Le terme a fait son apparition il y a peu dans les discussions qui ont lieu autour des nouvelles formes journalisme. C’est de cela dont on parlait ici-même il y a quinze jours en recevant Pierre Romera et Olivier Tesquet d’OWNI. Ils nous ont expliqué comment ils avaient créé une application pour parcourir et classer les 400 000 documents de l’armée américaine en Irak que le site Wikileaks a mis en ligne. 400 000 documents qui décrivent au quotidien, sur plusieurs années, les interventions des troupes alliées en Irak, c’est une somme de données telle qu’elle n’a pas beaucoup de sens pour le lecteur. Parce que le « data-journalisme » pose de nombreuses questions : d’une part il est parfaitement adapté au fait que l’Internet nous offre chaque jour la possibilité d’accéder à un nombre toujours plus considérable de données, et que l’informatique nous permet de créer des outils qui aident à visualiser des données.
Datavision, ou comment faire comprendre l'info en un clin d'oeil
Le datajournalism, kesako ? Qu’est-ce que le datajournalism ? Une tendance émergente du journalisme qui consiste à interroger et faire parler des données brutes et souvent rébarbatives (statistiques, rapports, bilans), pour en extraire la substantifique moelle et en tirer une information inédite qui ait du sens. Le datajournalisme s’appuie en grande partie sur l’aspect visuel : il s’agit souvent de résumer l’information et le message en un graphisme, parfois interactif, qui en dit plus long que des centaines de mots. Dans l’idéal, l’info doit « sauter aux yeux », littéralement. David McCandless est le nouveau pape de cette science à cheval entre graphisme et journalisme. Son champ d’investigation est aussi vaste que l’univers (nature, science, économie, religion, web, musique etc…) et va du plus futile (barbes et moustaches) au plus grave (Montée des eaux, combien de temps nous reste-t-il ?). La vidéo de présentation de "Datavision"
Quatre voies du datajournalism
Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde. Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. La datajournalism ne pourra donc pas se passer des compétences d’un interaction designer.
Data-Journalism : théorie et pratique - Pierre Romera
Parcours Code depuis 10 ans. Langues parlées : Français, Anglais, HTML(5), PHP, Javascript, SQL, jQuery, Node.js, Sencha... Sommaire Trois métiers, une discipline Par data-journalism on parle plus d'une discipline que d'un métier. Un data-journalist ce n'est pas quelqu'un qui sait tout faire ! Cette discipline suppose la combinaison de 3 compétences : Le rôle des designeurs Leur rôle est assez proche d'un travail de design classique. Ils peuvent toutefois s'appuyer sur des compétences singulières. Pour le Data-Journalism, les designeurs s'intéressent : À la visualisation de données en collaboration avec les développeurs. En France, WeDoData se spécialise dans le design d'information. Le rôle des développeurs Parmis les développeurs comme dans tous les métiers de l'informatique, il y a des spécialistes. Ce sont principalement les développeurs web et les experts en bases de données qui sont solicités en data-journalism. Là encore, on retrouve des compétences précises comme : Le rôle des journalistes
Mag’Centre : Un nouveau « pure player » de l’info voit le jour en région Centre
Baptisé tout simplement Mag’Centre, un nouveau magazine d’information en ligne a fait son apparition sur la Toile depuis le 9 février. Son ambition : élargir et approfondir la couverture éditoriale des événements et des temps forts de l’actualité de la région Centre. Ancien grand reporter au quotidien régional La République du Centre, le fondateur de Mag’Centre, Christian Bidault donne clairement le ton de ce nouveau support numérique : « Mag’Centre s’adresse à une clientèle que ni l’offre papier existante, ni l’offre en ligne en région Centre ne satisfont complètement. La crise de la presse papier est économique mais aussi une crise de l’offre éditoriale ». Ni rouge, ni bleu, ni rose, ni vert, ni bleu-blanc-rouge ! Un journaliste chevronné à l’initiative de Mag’Centre Christian Bidault sait de quoi il parle. Couvrir l’actu locale autrement Mag’Centre, un regard différent sur l’actualité de la Région Centre Un pari insensé ? Afficher Pure-Players locaux français sur une carte plus grande
Violences pénitentiaires au Centre de Détention de Roanne.
Vidéo tournée le 4 juillet 2012 au centre de détention de Roanne à l’insu de l’administration pénitentiaire, et suivie d’une lettre explicative écrite par des prisonniers, témoins de la répression du mouvement de protestation. Bavure pénitentiaire au Centre de détention de Roanne Mercredi 4 juillet 2012, quatre détenus ont refusé la remontée de promenade pour protester. Les revendications portaient sur une modification des horaires de promenade et sur toutes les précédentes revendications publiées le 25 avril 2012 par les détenus de Roanne.A 18h45, les quatre détenus refusent de remonter en cellule et demandent à être entendu dans un esprit pacifique. Boyer (le directeur du CD) préfère lâcher ses chiens, environ dix surveillants équipés de casques, boucliers. Les détenus de Roanne. affiche collée en soutien aux détenus sur les murs de Roanne
tic&société
Renan MOUREN et Thierry MARNEFFE International standardization of digital governance for sustainable mobility systems: issues and perspectives Normalización internacional de la gobernanza digital para sistemas de movilidad sostenible: cuestiones y perspectivas Julia JANKE Governance of Mobility-as-a-Service (MaaS): What roles do public transport authorities play in the development of MaaS? Gobernanza de Mobility-as-a-Service (MaaS) : ? ¿Qué tipo de gobernanza favorecen las autoridades públicas en el desarollo del MaaS ?