Les cicatrices de la grande guerre On s'apprête à commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Mais on n'en finirait pas de sonder les mystères de ce conflit qui a donné naissance au monde moderne. Et continue à fasciner la France de 2013, comme en témoigne l'attribution du prix Goncourt à « Au revoir là-haut », de Pierre Lemaitre. Les sanglants combats de 14-18 ont aussi profondément remodelé le sol français .A la veille de l'armistice du 11 Novembre, retour en images sur ces paysages meurtris. Source Le Figaro Magazine Un devoir de mémoire Le vendredi 8 novembre, à l'Elysée, une allocution du président de la République, prononcée devant des élus de tout le pays, doit présenter le programme officiel des commémorations de la Grande Guerre. Les aléas politiques ont d'ailleurs failli remettre en cause la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale qui avait été créée par arrêté du 5 avril 2012 - Nicolas Sarkozy étant à l'Elysée. Pourquoi un tel engouement pour la Grande Guerre?
POP-PLV.FR : le site de la plv numérique » POP-PLV.FR : le site de la plv numérique L’ECPAD présente ses fonds privés sur la Première Guerre mondiale L’ECPAD présente ses fonds privés sur la Première Guerre mondiale Les collections consacrées à la Première Guerre mondiale dans les fonds privés de l’ECPAD comprennent aujourd’hui 16 000 photographies , sur un corpus total estimé à 72 000 clichés entrés par don ou dépôt. L’ECPAD joue en effet, depuis de nombreuses années, un rôle majeur dans la collecte d’archives privées constituées d’images fixes et animées réalisées ou collectionnées par des photographes et des cinéastes amateurs. Ces archives ont toutes trait à l’armée française, en France ou à l’étranger, de 1863 à nos jours pour les photographies, et de 1930 aux années 1990 pour les films. Ces témoignages de la Grande Guerre présentent des origines diverses. L’historique de conservation des photographies et la nature du producteur ne permettent pas toujours de préciser le contexte de réalisation des images ni leur identification précise. Voir le pdf
La Grande Guerre en photographies Ce site vous propose une découverte interactive en ligne originale de photographies de la Première Guerre Mondiale. Il se compose de deux modules : Le Miroir (publication hebdomadaire patriotique), Revue photographique des numéros numérisés du journal (août 1914 – décembre 1919) et Les yeux de la guerre, vues stéréoscopiques accessibles en 3D. Pour Le Miroir, une grande partie des numéros ont été intégralement numérisés. On peut accéder au contenu par numéro et de manière chronologique. Chaque périodique consulté fait apparaître sur une carte de l’Europe les titres des articles. Les numéros peuvent être également téléchargés au format PDF. Le second module présente un ensemble d' images stéréoscopiques organisées en différentes thématiques (renseigner, vivre dans les tranchées...). Ce projet est le fruit de la collaboration de plusieurs acteurs : Nicéphore Cité, On-Situ et le musée Nicéphore Niépce avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication français.
La section photographique de l’armée et la Grande Guerre 1 Sagne (Jean), L’atelier du photographe, 1840-1940, Presse de la Renaissance, Paris, 1984, p. 16. (...) 1La photographie, inventée depuis 1839, peine à s’imposer dans le monde militaire à la fin du XIXe siècle, car la bataille reste encore le privilège des peintres. Le réalisme de l’image photographiée remet en cause les libres interprétations des faits de guerre français et la mythologie qui souvent les accompagne. À la veille de la Première Guerre mondiale, la photographie, entrée dans la société civile au gré de ses avancées techniques, est en mesure de détrôner les modes de représentation traditionnels que sont la peinture et la gravure. Sans renier la place qu’elle s’est bâtie au sein des foyers, elle modifie, de fait, la façon de « consommer » l’image : « L’apparition de la photographie transforme à la fois les modalités de production et de consommation d’images. »1 3La Section photographique de l’armée (SPA) naît ainsi pendant la Grande Guerre, mais pas avec elle. 3 Ibid., p. 22.
Mats drapeaux en S.V.R. BÉLICA (I GUERRA MUNDIAL) / ARCHIVO HISTÓRICO / MENU CDI / Casa de la Imagen ver VIDEO EN 3D ver AUDIOVISUAL exposición INSTITUT FRANÇAIS (del 11/11/2014 a 12/12/2014) dossier pedagógico INSTITUT FRANÇAIS ver WEB OFICIAL DEL GOBIERNO FRANCÉS CENTENAIRE 14-18 ver ARTÍCULO EL PAÍS read EL PAÍS IN ENGLISH ver NOTICIAS ANTENA 3 en GOETHE INSTITUT descargar DOSSIER (ESPAÑOL) télécharger DOSSIER (FRANÇAIS) El archivo de la Primera Guerra Mundial narra el periplo de un oficial por el frente dejando constancia de los paisajes de la guerra, de los dirigentes y los dirigidos. El archivo fue encontrado en Tánger en 1999 por la Casa de la Imagen y ha sido completamente catalogado y restaurado. Una exposición sobre los fondos de BÉLICA se organizó en 2007 con una pequeña selección de los más de 500 negativos estereoscópicos tomados por este oficial francés desconocido durante la contienda. Con motivo del centenario de la Gran Guerra en 2014, Casa de la Imagen y el Institut Français de Madrid prepararon una gran exposición y un catálogo con estos fondos.
Photographier la Grande Guerre Au moment où éclate la Première Guerre mondiale, la photographie est encore considérée comme le meilleur moyen de s'approcher de la réalité. On parle d'objectivité irréfutable et, à ce titre, on estime que l'image instantanée est parfaitement adaptée pour rendre compte du nouveau conflit moderne. Ainsi, pendant toute sa durée, un nombre incalculable de clichés sont pris, à l'aide d'appareils de formats divers, par des photographes professionnels ou de simples amateurs, en l'occurrence des soldats partis avec leur propre matériel. Toutefois, parmi les différents sujets traités, les photographies représentant des scènes de bataille sont extrêmement rares et souvent incomplètes ou imparfaites. La charge d’une section de Zouaves sur le plateau de Touvent. Le second cliché a été publié le 15 mai 1915 dans l'Illustration. Sur le premier cliché, la position du photographe, en retrait par rapport aux combattants et essayant de se protéger, est la seule vraisemblable dans un tel contexte.