Écoutes en Libye : Défense de communiquer Bull n'a toujours pas réagi à son implication dans le scandale des écoutes en Libye. Son PDG est pied et poing lié par le renseignement militaire. Sa responsable communication est... la fille du ministre de la Défense. L’implication d’une entreprise française, Amesys (rachetée par Bull en 2010), dans la surveillance généralisée des télécommunications libyennes, a successivement été démontrée par OWNI en juin dernier, puis, cette semaine, par le Wall Street Journal (WSJ), la BBC et, enfin, le Figaro. Mais les responsables d’Amesys et de Bull refusent de répondre à nos appels téléphoniques, et ils n’ont toujours pas réagi officiellement. Les sites web d’Amesys et de Crescendo Industries -la holding qui chapeaute Amesys, et qui détient 20% des actions de Bull-, par contre, ont brusquement été fermés mardi dernier, au lendemain de la publication de l’article du WSJ. Quel type de pays peut bien s’intéresser à cette problématique singulière qu’est « comment écouter tout le monde »?
Comment Al-Qaeda est arrivé à régner sur Tripoli (Asia Times) par Pepe ESCOBAR Son nom est Abdelhakim Belhaj. Certains au Moyen-orient ont peut-être entendu parler de lui mais en occident et ailleurs son nom est pratiquement inconnu. Alors voici une séance de rattrapage. Parce que l’histoire de comment un agent d’Al-Qaeda a pu se retrouver haut-commandant militaire à Tripoli va – une fois de plus – briser l’immense champ de miroirs qu’est « la guerre contre le terrorisme » et compromettre sérieusement la propagande patiemment concoctée par l’OTAN sur son « intervention humanitaire » en Libye. La forteresse de Kadhafi, Bab-al-Aziziyah, fut envahie et conquise la semaine dernière principalement par les hommes de Belhaj – qui ont été le fer de lance de la milice des Berbères dans les montagnes du sud-ouest de Tripoli. Mardi dernier, Belhaj jubilait déjà sur la victoire et racontait comment les forces de Kadhafi s’enfuyaient « comme des rats » (notez que Kadhafi emploie la même métaphore pour désigner les rebelles). Pepe Escobar
Amesys, la Libye, Nicolas Sarkozy, et la minute nécessaire de monsieur Cyclopède A ce stade des découvertes, quelques petites questions à deux cents d’euros méritent d’être posées. Pour ce qui est des découvertes : il y a le Wall Street Journal qui a bien amoché Amesys et sa vente de technologies d’interception à la Libye. Il y a la BBC qui a filmé le QG dans lequel se trouvaient tous les dossiers réalisés sur les opposants grâce à cette merveilleuse technologie française que l’on exporte si bien… On peut assez logiquement s’indigner de la vente de DPI à un pays comme la Libye, mais plus particulièrement au Colonel Kadhafi et à sa famille, dont seul un débile mental pourrait imaginer qu’ils vont s’en servir pour faire de l’interception légale. Maintenant, les questions… Les produits Amesys peuvent-ils raisonnablement se retrouver dans un QG libyen sans que Amesys ne soit au courant, et donc, sans que Bull, l’année suivante, le soit ? Et n’oubliez pas : M.
L'actualité africaine en temps réel Le binôme du CNT qui s’est installé à la va-vite à Tripoli veut retourner illico presto à Benghazi. Pour avoir préempté une bonne partie de Tripoli comme dans un marché trafiqué, il se rend compte que le calme apparent est plutôt un véritable danger pour leur vie. La résistance s’organise. Par ailleurs, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), déjà très très impliqué dans le conflit libyen, aurait intercepté des communications de Benghazi vers Tripoli, avant la prise partielle de cette dernière par les renégats, ce qui aurait ainsi permis de déjouer plusieurs projets d’assassinats visant des membres du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de l’insurrection par procuration. Or, alors que Nicolas Sarkozy a ordonné à la Direction du Renseignement Militaire (DRM) de chercher la trace du colonel Kadhafi avec le satellite Helios dans les zones de Bani Walid, Syrte et de l’oasis de Sebah, afin de repérer des mouvements inhabituels, rien n’y fait.
Amesys et la torture en Libye : la justice s’en mèle. Et après ? Une information judiciaire est ouverte contre Amesys pour complicité d’actes de tortures en Libye après une plainte de la FIDH, et disons-le, c’est assez logique. Souvenez-vous, les 22 et 26 février 2011, Reflets lançait ce qui allait devenir l’AmesysGate. Sur la base de nos informations, Owni enfonçait le clou et nommait l’entreprise dont nous parlions. Peu après, le Wall Street Journal tombait sur le QG d’Amesys à Tripoli et dévoilait les tonnes de dossiers constitués sur des opposants par les sbires d’Abdallah Senoussi et du colonel Kadhafi. En dépit d’une bonne grosse avalanche de révélations dans toute la presse (voir les articles de Jean-Marc Manach et son livre « Au pays de Candy », ceux de Mediapart sur Ziad Takieddine ) et sur Reflets, rien ne se passait. Amesys, est un pivot du complexe militaro-industriel. Bull, sa maison mère est au cœur de certains projets humides des services secrets français. On verra ce que donnera cette instruction. Rien n’est moins sûr.
Le président Wade plaide pour l'intervention étrangère en Afrique Me Abdoulaye Wade, président du Sénégal (DR) {*style:<b> Me WADE JUGE L’INTERVENTION DES GRANDES PUISSANCES SUR LE CONTINENT : « Contrairement à ce que tout le monde dit en Afrique, moi je suis pour le droit d’ingérence » </b>*} PARIS - Le sentiment de gêne que de nombreux Africains éprouvent en voyant des Occidentaux bombarder un État africain n’habite pas le Président Abdoulaye Wade. « Moi je suis un libéral, j’ai toujours été pour le droit d’ingérence. En effet, Me Wade a rappelé les appels incessants qu’il a lancés à Kadhafi, et ce depuis le 7 mars dernier, afin qu’il se retire. « Le Cnt avait dit que si Kadhafi se retirait du pouvoir, il pouvait même rester en Libye. De manière diplomatique, il s’est également attaqué à l’Union africaine. « J’ai le droit de critiquer l’Union africaine, mais pas publiquement.
La justice française saisie du dossier Amesys La FIDH et la LDH se félicitent de l’ouverture d’une information judiciaire à la suite de la plainte déposée en octobre dernier et visant la société Amesys pour complicité d’actes de torture en Libye. Nos organisations avaient déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile le 19 octobre 2011 mettant en cause la société Amesys, filiale de Bull, pour des faits commis à travers la fourniture au régime de Kadhafi, à partir de 2007, d’un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne. La FIDH et la LDH se félicitent également que conformément à leur demande, cette instruction ait été confiée au pôle spécialisé dans les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, nouvellement créé au sein du TGI de Paris. « Nous déplorons qu’il ait fallu attendre sept mois avant qu’une information judiciaire soit effectivement ouverte sur un dossier portant sur des faits aussi graves. Rappel des faits :
La Libye et le monde dans lequel nous vivons par William BLUM « Pourquoi nous attaquez-vous ? Pourquoi tuez-vous nos enfants ? Pourquoi détruisez-vous nos infrastructures ? » - intervention télévisée de Kadhafi, 30 avril 2011 Quelques heures plus tard, l’OTAN frappait Tripoli, tuant le fils de Kadhafi, Saif al-Arab, 29 ans, et trois de ses petites-filles, la plus âgée n’avait pas 12 ans, ainsi que plusieurs amis et voisins. Dans son intervention télévisée, Kadhafi a demandé à l’OTAN un cessez-le-feu pour négocier, après six semaines de bombardements et d’attaques par des missiles de croisière contre son pays. Voyons ce que nous pouvons tirer comme enseignements de la situation en Libye. La Sainte Trinité - les Etats-Unis, l’OTAN et l’Union Européenne - ne reconnaît aucun pouvoir supérieur et croit, littéralement, qu’elle peut faire ce qu’elle veut, où elle veut, quand elle veut, à qui elle veut et qualifier son action comme bon lui semble, comme « humanitaire » par exemple. - Il s’agissait pratiquement dès le début d’une rébellion armée et violente.
Deep Packet Inspection : retour sur la rencontre avec le PDG de Qosmos Nous recevions il y a peu de temps sur Techtoc.tv le PDG de Qosmos, Thibaut Bechetoille. Nous avons pu, avec lui, largement aborder la problématique posée par l’exportation et l’utilisation de technologies comme le DPI. L’interview pouvant paraître un peu agressive, il me semblait important d’y revenir. Plusieurs points clés sont indispensables pour avoir une bonne lecture de ce débat assez animé : La France est l’un des premiers exportateurs mondiaux de DPI.Le marché s’organise principalement autour d’intégrateurs, plus ou moins scrupuleux et regardants sur les utilisations qui seront faites de leurs produits.La vente d’outils de DPI à certains États se fait en échange d’accords de collaboration entre services de surveillance et de défense. Quand la France vend ces outils, qu’elle sait être, dans les mains de certains, des armes, elle obtient régulièrement des accords en matière de renseignement. Il est en France bien plus délicat d’en parler qu’aux USA.
NATO is Slaughtering Civilians Not Saving them in Tripoli Now NATO carrying out imperial ambitions of France, UK and US. Within days of the UN resolution for the Libyan no-fly zone a few months back, it has been known that this was purely a very thin cover for European and US ambitions of regime change to place a better puppet in power and to grab the billions in oil revenues that Libyan had in the bank. These revenues have already been seized. The claim that NATO were bombing Libyan to save civilians was always a bit like 'fucking for virginity' and was extremely suspect coming from an organisation that was busy killing and maiming people in Afghanistan alongside the US. In the past few weeks the mainstream pro-repressive pro-murder press has been giving a massive propanganda boost to the so called rebels. Tripoli Burning Podcasts/VideoLibyan Rebel Supreme Commander Younis, Two Colonels Murdered by al Qaeda Faction / Libyan rebel rivalry weakens NATO -Interview of W. Here is a report last night from Thierry Meyssan who is in Tripoli. -Thierry Meyssan
La Libye sur écoute française En bon potentat qui se respecte, Mouammar Kadhafi a mis en place une architecture de surveillance des télécommunications particulièrement sophistiquée. Et pour l'y aider, il a fait appel à deux sociétés françaises. Selon les confidences d’acteurs de la sécurité informatique, une entreprise française, Amesys, aurait vendu et déployé dès 2007 des technologies d’interception à la Libye du colonel Kadhafi. Dans le jargon, ces outils de surveillance très sophistiqués ont un nom: le DPI, pour “Deep Packet Inspection”, soit une technologie permettant à un opérateur télécom d’analyser son réseau en profondeur. A tel point que ces solutions peuvent même aller fouiner dans votre courrier électronique ou dans vos messageries instantanées. A travers son interface Eagle, présenté comme “un système d’interception électronique permettant à un gouvernement de contrôler toutes les communications qu’elles entrent ou sortent du pays”, Amesys aurait équipé Mouammar Kadhafi. Signature du Premier ministre
Tripoli: le chef militaire songe à poursuivre Londres et Washington Tripoli: le chef militaire songe à poursuivre Londres et Washington Le commandant militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj, a réclamé lundi des excuses de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Cette demande fait suite à la découverte de documents selon lesquels les deux pays l'auraient livré en 2004 au régime de Kadhafi, qui l'a soumis à la torture. Selon des documents des services de renseignement libyens, consultés samedi par l'AFP à Tripoli, Abdelhakim Belhaj, à l'époque militant islamiste et opposant au régime de Mouammar Kadhafi, aurait été capturé par la CIA à Bangkok en 2004, avec sa femme enceinte, et livré aux autorités libyennes. Il a alors été incarcéré pendant sept ans dans la prison Abou Selim de Tripoli où il affirme avoir été interrogé par des membres des services secrets britanniques. "Ce qui m'est arrivé était illégal et mérite des excuses", a-t-il affirmé à la BBC.
Foreign Firms Helped Gadhafi Spy on Libyans