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Images des mathématiques

Images des mathématiques
Deux paradoxes Pour expliquer cela, nous allons commencer par décrire un autre phénomène découvert par A.C. Pigou — un économiste — en 1920 [2]. Supposons que deux villes et , de part et d’autre d’un fleuve, soient reliées par deux routes. La première est excellente, très large, mais elle fait malheureusement un grand détour : il faut une heure pour la parcourir, et ceci quel que soit le nombre de véhicules qui l’empruntent (dans des limites raisonnables, par exemple jusqu’à 1000 véhicules par heure). La seconde passe par un pont très étroit et très court, et on peut le parcourir en quelques instants à peine, à condition d’être seul sur le pont. Supposons maintenant que 1000 automobilistes/heure souhaitent aller de à . 1- Le comportement égoïste. 2- Le comportement social. Passons au paradoxe de Braess illustré sur la figure suivante [3]. Deux routes joignent et . La municipalité, voulant arranger les choses en créant un nouveau tronçon, a en fait tout compliqué. Un peu de théorie

Quelques modèles solubles pour le trafic routier - Inria Quelques modèles solubles pour le trafic routier Le phénomène de formation spontanée de bouchons « en accordéon » sur les axes routiers est décrit notamment par la théorie des 3 phases de Kerner, qui décrit la structure du diagramme fondamental du trafic sur autoroute. Des automates cellulaires comme le modèle de Nagel-Schreckenberg permettent de reproduire ce phénomène, mais ils sont très difficiles à étudier mathématiquement au delà des approximations de champ moyen. Une autre manière de modéliser le trafic est d'utiliser le processus d'exclusion simple totalement asymétrique (TASEP), qui est populaire en physique statistique en raison de l'existence de solutions exactes non triviales. Toutefois, il ne permet pas aux particules d'évoluer à des vitesses différentes. Dans cet exposé, on explorera diverses pistes permettant de lever cette limitation et on montrera comment cela peut mener à des phénomènes de condensation dans la géométrie d'anneau.

Un peu de maths pour rendre la circulation plus fluide Transport © digitalstock - Fotolia.com Situation typique : une salle est remplie d’individus qui se dirigent tous en même temps vers la sortie. Résultat, l’évacuation est pénible, lente et parfois dangereuse ! « Nous faisons de la modélisation du trafic routier avec des modèles macroscopiques. Les modèles mathématiques utilisés par l’équipe reposent sur des équations aux dérivées partielles, issues de la dynamique des fluides. S’agissant de quantités moyennes, on ne peut donner qu’une description qualitative du système, qui ne tiendra pas forcement comptes de toutes les variables en jeu. Mais un événement banal, comme le ralentissement marqué d’une voiture, aura parfois des répercussions très importantes sur l’écoulement du trafic. « En pratique, cela oblige à réactualiser assez souvent les données décrivant l’état du réseau routier. Au final, beaucoup d’événements imprévisibles empêchent une prédiction au-delà de quelques minutes. De la chasse aux bouchons à l’évacuation des foules

Article Le Parisien (URL non valable?) pdf lien Le palmarès des radars en France INFOGRAPHIE - Où risque-t-on de se faire le plus « flasher» en France ? Quel radar mitraille le plus ? AutoPlus a publié mardi des statistiques sur les radars les plus actifs en 2012. Les radars, plus nombreux depuis 2011, ont aussi rapporté plus d'argent. 21,2 millions de flashs ont été enregistrés en 2012, soit une hausse de 21% par rapport à l'année précédente. Les radars automatiques qui flashent le plus en France se trouvent sur l'A10 (axe Bordeaux-Paris) au niveau de Tours (Indre-et-Loire) avec 444 flashs par jours et de Janvry (Essonne), 316 flashs par jour. Dans chaque département, AutoPlus relève le radar qui a le plus flashé et le nombre total de flashs enregistrés. Les contraventions ont rapportées 730 millions d'euros aux caisses de l'État en 2012.

Des équations contre les embouteillages ? – Transports du futur L’usage croissant des véhicules pourrait conduire à une congestion généralisée dont certaines villes (Sao Paolo, Mexico , Johannesburg, New Delhi, Moscou, Londres, New York, Los Angeles et Tokyo )donnent déjà un exemple. Les recherches des mathématiciens et des informaticiens essaient de mieux comprendre, pour les prévenir, les phénomènes qui conduisent à la formation de bouchons. Plusieurs précédents articles de ce blog (voir ici par exemple), montrent que des expérimentations ont lieu, que des industries s'emparent de ce sujet. Il y a aujourd’hui 750 millions de véhicules sur la planète, 50 millions de plus par an, leur nombre total aura doublé en 2025. D’où l’importance des recherches sur le trafic routier menées par des informaticiens, et des mathématiciens traditionnels, pour lutter contre les embouteillages présents et à venir. Source : : The Jam Busters: Can maths keep us moving?

Les mathématiques de la formation des bouchons - Podcast Science Post invité: voici un dossier de Cyril, le frère de Franck que nous avons eu le plaisir de recevoir dans l’épisode 94 L’automobile est le moyen de transport le plus utilisé aujourd’hui, mais la surexploitation des infrastructures entraîne des congestions, des bouchons qui sont de vrais fléaux et que nous allons donc chercher à éviter et donc à prévoir. Tout d’abord, il va nous falloir une modélisation physique de la route, puis à partir de cette modélisation on va essayer de comprendre voir de prévoir les embouteillages. Définir un bon modèle Tout d’abord, posons le problème, on va s’intéresser à une route droite à une seule voie, la modélisation d’un autoroute à 3 voies avec voie d’insertion et sortie est un petit cauchemar que nous n’aborderons pas. On va maintenant délimiter un tronçon, c’est-à-dire une portion de route comprise entre deux abscisses. L’équation Maintenant qu’on a un modèle, il va falloir le valider. Les ondes cinématiques Un petit exemple en vidéo :

"Baisse record" du trafic automobile à Paris, selon la mairie : que disent les chiffres ? MOBILITE - Selon une info du JDD, la Ville de Paris revendique une baisse de 6.5% du trafic entre janvier et mai 2018, par comparaison à la même période de l'année précédente. Ses services s'appuient sur les 723 capteurs installés sur la chaussée parisienne. Que nous disent ces capteurs ? Alors qu'Anne Hidalgo est attaquée sur les bouchons qui s'accumulent aux portes de la capitale, la mairie de Paris sort ses chiffres. Selon les données transmises au JDD par la Direction de la voirie et des déplacements, le trafic automobile intramuros (ce qui exclut le périphérique) a diminué de 6.5% lors des cinq premiers mois de l'année 2018, par comparaison avec la même période de 2017. Pour étayer cette "baisse record", la municipalité s'appuie sur les 723 capteurs installés en permanence sur la chaussée, qui permettent d'estimer le débit de circulation moyen, sans prendre en compte le temps de parcours ou l'encombrement de la voirie. Un "taux d'occupation" variable

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