ÉTAT DE SIDÉRATION – DÉFINITION | CVP - Contre la Violence Psychologique Un traumatisme psychique est un évènement qui par sa violence et sa soudaineté, entraîne un afflux d’excitation suffisant à mettre en échec les mécanismes de défense habituellement efficaces, le traumatisme produit souvent un état de sidération et entraîne à plus ou moins long terme une désorganisation dans l’économie psychique. La sidération est un état de stupeur émotive dans lequel le sujet, figé, inerte, donne l’impression d’une perte de connaissance ou réalise un aspect catatonique par son importante rigidité, voire pseudoparkinsonien du fait des tremblements associés. La sidération est un phénomène psychologique qui a toujours existé. Elle agit comme un arrêt du temps qui fige la personne dans une blessure psychologique traumatique, au point que les émotions semblent pratiquement absentes. La sidération est un blocage total qui protège de la souffrance en s’en distanciant. ©Anne-Laure Buffet J'aime : J'aime chargement…
Psychotraumatismes : Mécanismes Page élaborée à partir des travaux du Dr Muriel Salmona sur les mécanismes psychologiques et neurobiologiques psychotraumatiques. Tous droits réservés, demander l'autorisation de l'auteur drmsalmona@gmail.com avant toute reproduction sur internet ou sur les supports traditionnels. résumé : animation présentée par le magazine de la santé de France 5 sur les mécanismes psychotraumatiques lors d'un viol DEFINITIONDESCRIPTION DE LA RÉPONSE ÉMOTIONNELLE Un circuit de peur conditionnée - CONDUITES D'ÉVITEMENT CONDUITES DISSOCIANTES À RISQUE Définition Il s'agit de mécanismes psychologiques et neurobiologiques exceptionnels de sauvegarde exceptionnels qui se mettent en place lors du traumatisme. Ces mécanismes psychotraumatiques sont mis en place par le cerveau pour échapper à un risque vital intrinsèque cardiovasculaire et neurologique induit par une réponse émotionnelle dépassée et non contrôlée. haut de page Description de la réponse émotionnelle Il y a donc un RISQUE VITAL POUR L'ORGANISME.
CONSÉQUENCES Page élaborée à partir des travaux du Dr Muriel Salmona sur les mécanismes psychologiques et neurobiologiques psychotraumatiques. Tous droits réservés, demander l'autorisation de l'auteur drmsalmona@gmail.com avant toute reproduction sur internet ou sur les supports traditionnels. Pour mieux comprendre cette page, lire auparavant MECANISMES Après une déconnexion de l'amygdale lors d'un grave traumatisme, par exemple après des agressions sexuelles répétées, le circuit du stress reste hypersensible du fait du piégeage de la mémoire implicite non-consciente de l'événement dans l'amygdale (puisque que cette mémoire n'a pas pu être transformée par l'hippocampe en mémoire explicite autobiographique contextuelle), cette mémoire reste vive, chargée de l'émotion initiale, mais sans représentation, sans lien par rapport au contexte. Les conséquences de la mémoire traumatique et de la dissociation dues aux violences, que celles-ci soient actuelles ou passées, sont donc :