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Ethnologie

Ethnologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disciplines[modifier | modifier le code] L'ethnologie recouvre de nombreuses disciplines. Histoire[modifier | modifier le code] Le terme ethnologie est utilisé pour la première fois par le suisse Alexandre César Chavannes en 1787 dans son Essai sur l’éducation intellectuelle avec le projet d’une science nouvelle. Les premiers ethnologues ont ainsi fructifié à partir des documents rapportés par les explorateurs, les officiers militaires, les négociants, ou encore des missionnaires ; mais il a tendance à être substitué par le mot anthropologie, appellation d’origine britannique en France[2], science dont l’ethnologie constituerait une partie ou une étape. Courants théoriques[modifier | modifier le code] L'ethnologie dans les sciences humaines[modifier | modifier le code] Différences avec la sociologie[modifier | modifier le code] Anthropologie, ethnologie et ethnographie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Related:  Anthropologie - Ethnologie - Ethnographie

Potlatch (anthropologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Potlatch. Originellement, la culture du potlatch était pratiquée autant dans les tribus du monde amérindien (les Amériques) que dans de nombreuses ethnies de l'océan Pacifique, jusqu'aux Indes. C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre de la bimbeloterie ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés. Dans la culture occidentale actuelle, on utilise aussi la formule « briller ou disparaître », qui reflète une dynamique de type potlatch, dans les contextes et cérémonies suivantes : Contribution aux repas communautaires, où chacun apporte spontanément un plat ou une boisson pour tous (salade, dessert...) Le potlatch renvoie en philosophie à la notion de dépense pure (cf.

Anthropologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Traditions anthropologiques[modifier | modifier le code] Il existe diverses traditions anthropologiques antiques, puis modernes (allemande, anglo-saxonne, française, etc). Les plus importantes sont actuellement[réf. nécessaire] l’anthropologie sociale britannique (J.G. Le modèle anglo-saxon est axé sur la multidisciplinarité et divise traditionnellement l’anthropologie en quatre sous-disciplines : En France, les travaux structuralistes de Claude Lévi-Strauss ont exercé une grande influence. Thématiques de l’anthropologie[modifier | modifier le code] L'humain et la nature[modifier | modifier le code] La discipline anthropologique[modifier | modifier le code] L'anthropologie dans son étude de l'être humain s'intéresse à sa diversité biologique et à sa diversité culturelle d'un point de vue synchronique (contemporain) et diachronique (à travers le temps). Ethnos en grec signifie « peuple », quand Anthropos signifie « homme » .

Ethnographie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’ethnographie est une methode en sciences sociales dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. Cette étude était autrefois cantonnée aux populations dites alors « primitives »[1]. Le mot, composé du préfixe « ethno » (dérivé du grec έθνος, proprement « toute classe d'êtres d'origine ou de condition commune ») et du suffixe « graphie » (emprunté au grec γράφειν « écrire »), signifie littéralement « description des peuples ». Histoire[modifier | modifier le code] Le terme est apparu pour la première fois en 1607[réf. nécessaire]. Cependant, et en particulier depuis le mouvement des indépendances des pays colonisés, l'ethnographie occidentale s'est tournée de plus en plus sur ses propres sociétés et groupes sociaux. Elle est aujourd'hui autant utilisée en anthropologie qu'en sociologie. Notes et références[modifier | modifier le code]

Tristes Tropiques Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Tristes Tropiques est un livre de l'ethnographe Claude Lévi-Strauss, publié en 1955 chez Plon. Il mêle souvenirs de voyage et méditations philosophiques. Cet ouvrage est un témoignage sur les voyages de Lévi-Strauss et sur son travail anthropologique. Lévi-Strauss se réfère principalement à ses séjours au Brésil mais il décrit aussi ceux qu'il a faits dans d'autres pays (comme l'Inde ou le Moyen-Orient). Résumé[modifier | modifier le code] L'ouvrage, composé de 40 chapitres, comprend neuf parties : La fin des voyagesFeuilles de routeLe nouveau MondeLa terre et les hommesCaduveoBororoNambikwaraTupi-KawahibLe retour Indiens Bororos Mais bientôt il eut l'occasion de participer à un séjour au Brésil afin d'y étudier les populations amérindiennes locales tels les Bororos, les Nambikwaras, et les Tupis. Analyse[modifier | modifier le code] Les récits de ses rencontres avec les Indiens du Brésil occupent plus de la moitié du texte.

notre origine commune à tous Peuple indigène du Brésil Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les peuples indigènes du Brésil (Povos indígenas en langue portugaise) comprennent un grand nombre de groupes ethniques distincts qui habitaient la région avant l'arrivée des Européens aux environs de 1500. À la suite de Christophe Colomb, qui croyait avoir atteint les Indes orientales, les premiers explorateurs portugais les appelèrent Indiens, un nom encore unanimement utilisé au Brésil. L'héritage culturel des Indiens dans la culture brésilienne se rencontre dans les noms des lieux géographiques, la langue, la musique. Indiens Karajá Origines[modifier | modifier le code] L'origine de ces peuples indigènes est encore une matière de discussion parmi les archéologues. Hypothèse de la glaciation sibérienne[modifier | modifier le code] La vague de migration d'environ 9000 avant JC, serait arrivée au Brésil vers 6000 avant JC pénétrant le bassin du rio Amazone du Nord-ouest. Hypothèse des aborigènes américains[modifier | modifier le code]

Structuralisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le structuralisme est un courant des sciences humaines qui s'inspire du modèle linguistique et appréhende la réalité sociale comme un ensemble formel de relations. L'une de ses méthodes principales est l'analyse structurelle des textes littéraires. Origine[modifier | modifier le code] Le structuralisme trouve son origine dans le Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure (1916), qui propose d'appréhender toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres, cet ensemble de relations formant la « structure ». Néanmoins, le Cours de linguistique générale ne fait aucunement mention du mot « structure » lui-même. Définitions premières[modifier | modifier le code] Définition de la structure[modifier | modifier le code] Une structure est « une entité de dépendances internes » (Hjelmslev[2]). Théorie[modifier | modifier le code]

Patagonie : ils retrouvent les traces des peuples « disparus » | Alma Latina L’anthropologie et l’archéologie agissent comme un miroir quand elles nous poussent à explorer et à découvrir ce qui est universel dans l’expérience humaine. Ce qui nous lie aux peuples passés et qui constitue le fondement de notre identité aujourd’hui. C’est cette idée qui réunira, du 20 au 25 octobre, à Coyhaique en Patagonie chilienne, une centaine de chercheurs venus du monde entier, pour la neuvième édition des Journées d’archéologie de la Patagonie. Un événement unique qui existe depuis 30 ans dans cette région mythique des confins de la terre, à cheval sur l’Argentine et le Chili, et qui fait rêver l’Europe entière depuis le XVIe siècle, si on en croit ce que les seuls mots « Patagonie », « Terre de feu » et « Cap Horn » produisent dans l’inconscient collectif du vieux continent. C’est à cette tâche minutieuse et longue que des chercheurs comme Dominique Legoupil s’attellent au quotidien. L’affiche du film Le film est muet et dure environ une demi-heure. Elle n’est pas connue.

Homme de Néandertal Homo neanderthalensis Homme de Néandertal Homo neanderthalensis Depuis sa découverte en 1856, son statut a varié : un temps considéré comme une sous-espèce d'Homo sapiens et nommé en conséquence Homo sapiens neanderthalensis, il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière. Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid[5], l'Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. De nombreux points restent encore à élucider, comme son ascendance précise ainsi que la date et les conditions de son extinction après plus de 400 000 ans d'existence. Le séquençage de l'ADN nucléaire néandertalien réalisé depuis 2006 et publié à partir de 2010 a montré un « flux de gènes » ancien entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes d'Eurasie. Historique de la découverte[modifier | modifier le code] Les Néandertaliens avant Neandertal[modifier | modifier le code] Une découverte controversée[modifier | modifier le code]

La Pensée sauvage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Pensée sauvage est un essai de Claude Lévi-Strauss publié pour la première fois en 1962 chez Plon. Thématique[modifier | modifier le code] En utilisant le thème de l'ethnologie traditionnelle l'auteur cherche à décrire les mécanismes de la pensée en tant qu'attribut universel de l'esprit humain. Pour lui, la pensée sauvage est présente en tout homme tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à « fins de rendement ». Par l'utilisation de l'idée de rendement, il met en opposition l'utilité immédiate de la science et des connaissances dont a besoin ce qu'il nomme le primitif pour survivre, avec une forme de pensée adaptée aux besoins sociaux ou de productivité des sociétés modernes. Il s'achève par un chapitre consacré à une discussion d'un livre de Jean-Paul Sartre dont il conteste le regard sur certains fondements philosophiques de l'anthropologie. Influence[modifier | modifier le code] Épigraphe[modifier | modifier le code]

Magazine Sciences Humaines L'homme de Kostenki précise le métissage Sapiens-Néandertal par Will Dunham WASHINGTON s7 (Reuters) - L'étude de l'ADN de l'homme de Kostenki, qui vivait en Russie il y a 37.000 ans environ, a permis à des scientifiques de préciser le moment du métissage entre l'Homo sapiens et l'homme de Néandertal il y a plus de 50.000 ans, selon un article publié jeudi dans la revue Science. Le séquençage du génome de l'homme de Kostenki, appelé ainsi d'après le village où son squelette a été découvert il y a 60 ans, a été effectué à partir d'ADN prélevé sur son tibia gauche. Il s'agit du deuxième génome le plus ancien de notre espèce jamais séquencé. Les scientifiques ont découvert que l'homme de Kostenki avait un petit pourcentage des gènes de Néandertal, confirmant ainsi que le croisement entre Sapiens et Néandertal s'était déjà produit à l'époque où vivait cet homme il y a 36.200 à 38.700 ans. Les scientifiques ont utilisé les données génétiques pour déterminer que le croisement s'est produit il y a à peu près 54.000 ans.

Anthropologie cognitive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'anthropologie cognitive est un champ de recherche spécialisé dans le domaine de l'anthropologie. Pascal Boyer la définit en ces termes : « L'étude des processus cognitifs [...] permet[tant] de reformuler beaucoup de problèmes anthropologiques classiques en donnant la possibilité d'émettre des hypothèses plus précises sur l'acquisition et la transmission des représentations culturelles. »[1] Ainsi décrite, l'anthropologie cognitive s'appuie sur les résultats de la psychologie cognitive pour donner un éclairage supplémentaire à l'ethnologie, notamment dans le champ social et religieux. La Pensée sauvage de Claude Lévi-Strauss constitue l'un des ouvrages fondateurs de l'anthropologie cognitive dont les intuitions ont été développées notamment par Maurice Bloch. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Préface à La religion comme phénomène naturel, Trad. franç., Bayard, 1997. Voir aussi[modifier | modifier le code]

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