La différenciation est-elle vraiment efficace pour aider nos élèves à apprendre ? Partout, tout le temps, on parle de différenciation. C'est LA réponse toute faite, miracle à tous nos problèmes. Tu as des élèves en échecs ? Essaie la différenciation ! Tu as des élèves perturbateurs ? " Désolée de vous le dire là, maintenant, comme ça, mais c’est impossible de le faire pour tous les élèves, partout, tout le temps. Déjà, on se détend. " Tu ne laisseras personne sur le bord de la route, qui jette la lumière sur notre incompétence Bien sûr, ça partait d’une bonne idée. La différenciation fige les inégalités et on ne s'en rend pas compte Deux sociologues se sont particulièrement intéressés à la question. " Deux neuromythes très courants : la théorie des intelligences multiples et la théorie des différents styles d’apprentissage (auditif, visuel…) Différencier s'appuie souvent sur des neuromythes Différencier : loin d'être la pratique la plus efficace... Bon, maintenant, on fait quoi, du coup ? Différenciation passive Modalités de travail, un outil pour différencier
Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Autant d’ambitions à confronter aux contraintes des situations de classe… Mais quelle en est la genèse conceptuelle ? Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus : Les savoirs scolaires ne sont pas une somme de connaissances à accumuler dans la tête des élèves.
12 stratégies de mémorisation... pour réactiver les informations efficacement Pour mémoriser de nouvelles informations, certains facteurs comme la répétition, les images mentales, les associations, le jeu et l’imagination sont très importants. 1.L’exagération Plus on exagère la représentation d’une chose dans nos images mentales, mieux on les mémorise. Cela peut passer par des images visuelles (des énormes objets, des chiffres gigantesques…), des gestes (avec es bras pour représenter un énorme atome par exemple) ou les images auditives (faire une grosse voix, donner le plus de détails possibles…). 2.La pensée positive On apprend mieux quand on se sent mieux. Kevin Finel, conférencier et enseignant spécialisé en hypnose, propose une manière de tirer profit du fonctionnement du cerveau pour apprendre plus efficacement, basée sur les ancrages positifs volontaires. – Proposez un objet à l’enfant ou demandez-lui de choisir un objet. – Demandez à l’enfant de le placer dans son champ de vision, proche de lui. – Il ouvre les yeux et fixe une dernière fois l’objet. etc…
Quelles sont les conceptions pédagogiques des professeurs des écoles ? Les enseignants partagent-ils les mêmes conceptions pédagogiques ? Si les débats sur l'enseignement sont vifs dans les médias et sont alimentés par des fractures politiques, dans la salle des profs et dans les salles de classe des convictions communes émergent. Jacques Crinon et Georges Ferone y sont allés voir de plus près dans un article publié par la revue belge Education & formation. Derrière un apparent consensus, des conceptions différentes s'opposent. Une vision constructiviste apparemment partagée Basée sur 128 questionnaires remplis par des enseignants du premier degré, l'étude de J Crinon et G Ferone (Laboratoire Escol)montre à première vue une certaine unité de pensée chez les professeurs des écoles. Pour les auteurs ces résultats ne sont pas surprenants. Mais ce modèle constructiviste est-il vraiment bien ancré dans les convictions des enseignants ? Des oppositions manifestes " Qui détient le savoir et comment s’acquiert-il ?" Liée à l'ancienneté François Jarraud Le nuémro
Pour une évaluation humaniste Si on veut conduire son action en matière scolaire d’une façon éclairée, il faut prendre des informations pour savoir où on est par rapport à des objectifs, de manière à réduire l’écart éventuel au but final. Si l’évaluation éclaire la guidance, elle n’est pas capable de la produire mécaniquement. C’est à l’acteur social qu’il appartient d’inventer des remédiations. L’évaluation ne sera jamais un remède miracle permettant de résoudre tous les problèmes d’ordre pédagogique. Mais, qu’au-moins, elle donne toute sa lumière ! Pour bien évaluer, il faut regarder à la fois le but poursuivi (la « lecture » de la réalité est orientée par un système d’attentes), et l’« objet » que l’on évalue (qu’il s’agit d’apprécier le plus « justement » possible). par rapport à l’attente : il faut que ce qu’on demande de faire à l’évalué lui permette vraiment de faire la preuve qu’il maîtrise la compétence visée. Combiner l’intuition et l’outil Savoir évaluer « à propos » Être utile au public évalué Voir aussi
ATOLE : l'ATtention à l'écOLE - Oullins ATOLE : Démarche pédagogique de régulation de l’ATtention à l’écOLE - Présentation du partenariat IEN Oullins / INSERM par Stéphane Garapon inspecteur de l’éducation nationale dans la circonscription d’Oullins - Rhône La circonscription d’Oullins travaille depuis près de douze années en collaboration avec monsieur Lachaux et ses équipes, du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon. Les perspectives de ce projet sont nombreuses, ce qui le rend enthousiasmant : son extension au collège dans le cadre des conseils de cycle 3 par exemple, l’intérêt que les questions d’attention peuvent susciter auprès des parents d’élèves, tout comme ses applications pour nos propres pratiques professionnelles d’enseignantes/ts, de formatrices/teurs, d’inspectrices/teurs, dans la gestion de nos priorités et de notre propre attention. Nous avons le plaisir de vous annoncer le déploiement national du parcours m@gistere ATOLE, l’attention à l’école. Les nouveautés de la version 2018 Cordialement,
Le pouvoir du jeu dans le développement des jeunes enfants Le jeu est loin d’être une activité futile : il permet au cerveau des enfants de se développer et favorise leurs apprentissages. De plus, les moments où ils jouent avec leurs parents, avec leurs pairs ou avec leurs éducateurs leur offrent de belles occasions pour développer des habiletés leur permettant non seulement de s’épanouir pleinement, mais aussi de gérer leur stress. par France Dumais Dans un rapport clinique de la revue Pediatrics, trois pédiatres et deux psychologues américains présentent une définition du jeu qui fait largement consensus : « c’est une activité qui trouve sa motivation à l’intérieur de soi, qui suppose un engagement actif et qui aboutit à des découvertes joyeuses; le jeu est volontaire, amusant et souvent spontané [Traduction libre] ». Les auteurs ajoutent qu’au-delà du plaisir, le jeu peut apporter des connaissances, et favoriser l’action et la créativité. Nature de l’apprentissage et du jeu Le jeu et l’apprentissage sont étroitement reliés. Catégories de jeux
La pratique réflexive comme outil de développement professionnel Pour optimiser le développement professionnel du personnel scolaire et ainsi favoriser la réussite des élèves, il importe que les enseignants adoptent une posture réflexive et critique à l’égard de leur pratique. Le RIRE vous propose un aperçu de cette stratégie qu’est la pratique réflexive, qui peut être présentée aux enseignants par l’entremise d’un accompagnateur pour faciliter son appropriation dans les milieux scolaires. L’information présentée est tirée des textes de référence du site Web École et Stratégies, créé pour accompagner les milieux scolaires dans l’adoption de nouvelles pratiques issues des résultats de la recherche. [Si vous utilisez un appareil mobile, cliquez ici] [Imprimez l’infographie] [Consultez le texte de référence]
13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain… Il y a d’autres voies ( ?) P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. Si un collègue ou même la direction vient me parler à ce moment, je demande un rendez-vous plus tard, car ce moment m’est très précieux. 2.La porte individuelle. 4. 5. 6.Le regard 7.L’humour 8. 9. 13.