Edwy Plenel, le modèle économique de Mediapart
Les nouveaux médias du web A l’inverse de Rue89 et de son modèle gratuit »pragmatique », le plus ouvert possible sur différentes sources de revenus, Mediapart, lancé en mars 2008 sur un modèle d’accès payant, n’entend vivre que de ses abonnements. Le site d’information généraliste « indépendant et participatif » semble en passe de réussir prochainement à atteindre son point d’équilibre financier sur ce seul modèle, auquel quasiment personne ne croyait au lancement. Avec aujourd’hui près de 40 000 abonnés, une communauté en forte expansion depuis « l’affaire Bettencourt », Mediapart et sa trentaine de salariés visent à court terme les 55 000 abonnés, synonymes de réussite du pari initial. Rencontre avec Edwy Plenel, co-fondateur, Président et Directeur de la publication autour du modèle de Mediapart et de ceux des nouveaux médias du web. Première partie Seconde partie
« Nous vivons une ère de post-mondialisation »
Elias Mouhoub Mouhoud enseigne l’économie internationale à l’université Paris-Dauphine. L’économie locale s’impose comme l’un des thèmes de la campagne présidentielle. Selon notre enquête, les Français interrogés plébiscitent le made in France. L’économie locale a-t- elle une seconde chance aujourd’hui ? Nous sommes en train de vivre une ère de « post-mondialisation » parce que les facteurs qui ont porté la mondialisation s’effritent aujourd’hui. Atol, Smoby, Meccano... Ce n’est pas si simple. On a par exemple vu Les Taxis bleus revenir en France parce qu’ils ont perdu des parts de marché quand leur centre d’appel est parti à l’étranger. Ces retours n’ont-ils aucun impact positif sur l’emploi ? Les entreprises qui reviennent doivent trouver une alternative à l’avantage que représentait la main-d’œuvre à bas coût à l’étranger. Verser des primes aux entreprises qui relocalisent est donc une erreur ? Vous semblez pessimiste. Quelles solutions défendez-vous ? Oui.
3 façons d'utiliser Pinterest en classe
Au début janvier, j’ai écrit un article pour vous donner des idées d’utilisations en lien avec la plateforme Instagram. Cette plateforme permet de partager des photos que l’on prend avec un téléphone ou une tablette. Aujourd’hui, je vous présente un autre outil en lien avec l’image. Selon Wikipédia: Pinterest est un site web américain mélangeant les concepts de réseautage social et de partage de photographies, lancé en2010 par Paul Sciarra, Evan Sharp et Ben Silbermann. Voici un tutoriel qui explique comment l’utiliser. Une enseignante du nom de Laurence Juin a expérimenté cet outil avec sa classe. Ressources : Voici un tutoriel qu’elle a fait pour ses élèves. Pour son expérience, elle a créé un compte unique pour la classe et les élèves devaient y partager des images en liens avec son cours. 1) Créer une galerie de peintures du courant surréaliste Les élèves devaient trouver des peintures et les épingler dans un tableau sur le sujet. 2) Créer un tableau à la manière d’un peintre
Ce mec a emprunté 500 000 euros avec la ferme intention de ne jamais les rembourser
En 2008, le militant anticapitaliste Enric Durán a emprunté 492 000 € à 39 organismes de crédits différents sans aucune intention de les rembourser. Mais –comme on peut s’y attendre de la part d’un militant anticapitaliste –, il n’a pas tout claqué dans des couteaux de cuisine en diamants et des frisbees de luxe. Au lieu de ça, il a reversé son fric à quelques causes anticapitalistes indéterminées et le reste à Crisi, un journal gratuit qui a détaillé sa façon de procéder et encouragé la population à faire pareil. Ce geste hardi de Robin des Bois des temps modernes a fait de lui un héros du jour au lendemain. Mais le problème, quand on devient un héros en jouant avec la légalité, c’est que la police se fait une joie de vous coffrer. Enric a donc passé deux mois en prison en 2011 et a été relâché en attendant son procès, qui s’est tenu le mois dernier. Enric avec un exemplaire de son journal, Crisi VICE : Hey Enric, qu’est-ce qui s’est passé exactement avec ton procès ? Je vois.
La Chine et le monde : "des murailles d'or et d'argent..."
Les premiers marchands étrangers qui ont parcouru la Chine sont des musulmans, vers l'an 800. Et ce sont des géographes et des auteurs arabes, qui, les premiers, sensibilisèrent les esprits aux "merveilles" de la Chine. Elle fut d'abord connue comme un lieu féerique, plein de créatures mystérieuses, gorgé des richesses les plus magnifiques. Toute une littérature de voyages, d'origine arabe, s'est développée entre le XIème et le XIVème siècle, dont les oeuvres les plus célèbres demeurent "Informations sur l'Inde et la Chine", datant de la fin du IXème siècle, ou "Voyages et Périples" d'Ibn Battuta (1304-1377), qui entame en 1325, un long voyage qui le conduira de la Palestine jusqu'en Chine, en passant par la Perse, Médine, le Yémen, avec un détour par la Russie méridionale. Il débarque à Zaytun (aujourd'hui Quanzhou), qui était alors le plus grand port du monde, le point de départ de la route de la soie maritime et un grand centre de fabrication de tissus damassés et de satin. Repères
Who are the Tech Age Girls?
When we carried out small community projects, I realized that I was doing that along with eight other girls from my town. Other girls throughout the whole country were doing the same job simultaneously. And I felt my belonging to that movement” Dariya Azina, TAG 2011 (Picture © IREX). By Myahriban Karyagdyyeva and Ari Katz, IREX Tech Age Girls (TAG) are young leaders from eight different countries that have implemented over 400 service projects helping and reaching more than 10,000 people. A Tech Age Girl is tech-savvy, an able leader that can make things happen, and equipped with the necessary skills, support and confidence for 21st century success. According to a recent ITU report, the European Union calculates that in ten years, there will be 700,000 more Information Communication Technology (ICT) jobs than professionals to fill them; globally, that shortfall is estimated to be closer to two million. Why does Tech Age Girls work?
Le Centre de Recherches sur l'Ordre Mondial
Sociétés : Quotas de CO2 :la Chine fait pression sur Airbus
Pékin bloquerait un contrat de 2,7 milliards d'euros avec Airbus, pour s'opposer au projet européen d'inclure le transport aérien dans le système d'échange de quotas de CO2. D'autres commandes pourraient être gelées. A la veille de la fermeture des portes du Salon du Bourget, une ombre pourrait venir ternir l'immense succès rencontré par le constructeur européen Airbus à l'occasion de la grand-messe aéronautique biannuelle. Alors que le groupe a annoncé en quatre jours un nouveau record historique de commandes, avec 72,2 milliards de dollars de contrats engrangés, l'annonce par la Chine d'un possible blocage d'un contrat de 3,8 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) portant sur 10 A380 apparaît comme un grain de sable venant gripper la mécanique bien huilée. C'est en tout cas ce que croît savoir le Financial Times ce samedi. Ce désaccord ne permettra donc pas de porter à 12 les commandes d'A380 engrangées au Bourget. « Pas de plan B » » Les bonnes affaires de l'Airbus A380
