Le jardin des plaisirs C’est d’abord un paysage, un lieu qui se construit, qui se vit, qui se sent, qui bruisse, où le vent s’amuse de tant d’odeurs. Le jardin c’est d’abord un théâtre de plaisirs, d’éveil de tous les sens : Contempler un oiseau qui s’ébroue. Contempler une branche fleurie. Écouter le silence, longtemps, qui se raconte. Aller en son jardin comme on va en enfance, pour apprendre à jouer avant de récolter…Se nourrir de tout ce qui pousse avant de le cueillir. Une envie dans l’air du temps, tendance si on aime les gros mots . Tout cela est de plus en plus naturel à vrai dire, mais l’idée qui sous tend ce grand déballage est toujours la même : à chaque bobo de vos plantes il y a une solution médicamenteuse, fut-elle tisanière. Nous allons voir maintenant comment bâtir un jardin personnel et personnalisable, dans lequel on s’implique physiquement, optionnellement, charnellement surtout, seul(e), à deux ou en famille, à chacun son petit coin, ses petits plaisirs. Le travail du sol S’orienter
La Boutique » Salsifis Inspirée par les turbulences nuageuses de l'atmosphère vivifiante des Pyrénées de l'Ariège, notre équipe de jeunes, et de moins jeunes, vous présente de nouvelles dynamiques au service de la protection de la biodiversité alimentaire : - De nouvelles alliances, avec des producteurs de semences biologiques, nous permettent, dorénavant, d'augmenter nos grammages : les betteraves passent à 6 grammes, les côtes de blettes à 4 ou 6 grammes, les mâches à 4 grammes, les épinards à 10 grammes, de nombreux radis annuels à 6 grammes, certains radis d'hiver à 4 grammes, certains haricots nains à 80 grammes, certains haricots à rames à 60 grammes… Aussi appelé ‘huître végétale’, parce que les racines ont une saveur d’huître. Elles sont de couleur blanc crème et font 20 cm de long.
L’aménagement du jardin La forme générale et les dimensions du projet sont adaptables et modulables à l’envie. Seuls les principes sont intangibles pour garantir le succès. Le problème du point d’eau n’est pas abordé volontairement car il existe autant de solutions que de cas particuliers, du robinet d’eau potable à la récupération en passant par le puits, la mare, etc, etc… Installé au nord-est il servira tout à la fois d’arbre fruitier (des gelées délicieuses) et d’abri pour les oiseaux. A son pied, un tas de tiges creuses variées (déchets de taille du jardin) abritera les insectes auxiliaires et, pourquoi pas, une petite famille de hérissons. Assis à son ombre, vous pourrez regarder, écouter, respirer votre jardin à toute heure et à toute saison. Les arbustes se développent peu, sont aimables et faciles de caractère et donnent à picorer dès la fin du printemps… S’il en reste, vous en ferez des coulis pour les desserts. On ne peut pas concevoir le jardin sans cet indispensable outil.
5 ans pour être autosuffisants Fertilisant : Tous les excréments peuvent être compostés et utilisés pour fertiliser les sols et le jardin. Pesticide : Les poulets mangent toutes les bestioles à leurs trois stades : adulte, larve (chenille) et oeuf, sans compter les limaces. Ils mangent également des grains, incluant les graines de mauvaises herbes. Le poulailler :Si les animaux sont élevés librement, on peut mettre les poulets dans un habitacle et un enclos mobile que l'on déplace de temps en temps. Sous les perchoirs, vous pouvez disposer des planches qui vont récupérer les fientes et que vous emploierez au jardin potager. La nourriture : La poule possède un appareil digestif qui fonctionne très rapidement. Pour toutes ces raisons, il est préférable de donner aux poules une nouriture suffisante et variée à heure fixe pour éviter le stress. En été, nous donnons à volonté de la salade, des choux de l'oseille, des épinards, les sarclages des jardins . A l'époque de la mue, les poules demandent des soins particuliers.
Mon potager… façon Gertrud Franck | Mes carnets de survie joyeuse C’était exactement la démarche de Gertrud Franck, responsable du domaine d’Oberlimpurg en Allemagne et qui a montré qu’il était possible, en se basant sur les observations de la nature, d’obtenir un potager sain et parfaitement productif. La méthode de Gertrud, basée sur l’association des cultures, élaborée dans le mitant du siècle dernier s’avère étonnament moderne. Aujourd’hui que des études nous dévoilent (un peu) comment les plantes communiquent entre elles, quel univers existe caché sous nos pieds, on se dit que Gertrud était une vraie révolutionnaire ! Dans la nature, la monoculture n’existe pas ! Au contraire les plantes poussent par strates étagées, mélangées, dans un savant méli-mélo où chacune d’entre elles trouve sa place au soleil. Rien à voir avec les potagers traditionnels avec leurs cultures sagement alignées, où une planche de laitue côtoie deux rangs de carotte et voisine trois alignements de poireaux. Des « lignes », c’est à dire ? Connaissez-vous les « passe-pieds » ?
De la permaculture au primitivisme | Anarchie Verte Comment la permaculture m’a amené à me poser des questions sur l’agriculture et la civilisation. La permaculture est une méthode de conception de systèmes permettant de combler les besoins humains fondamentaux (nourriture, abris, etc.). Dans l’idéal, ces systèmes doivent êtres productifs, demander une faible maintenance, et être en « bonne santé » écologique. Pour se faire, les systèmes mis en place devraient prendre modèle sur les écosystèmes naturels, qui ont déjà ces caractéristiques — mise à part celle d’être très productifs en denrées consommables par les humains. Ces caractéristiques émergent du mécanisme de l’évolution : les systèmes naturels qui se sont perpétués ont subi une sélection sur leur potentiel à capter, conserver et recycler les différentes ressources à leur disposition (soleil, eau, nutriments). Le primitivisme est une théorie selon laquelle la condition humaine a décliné depuis l’invention de la civilisation, puis de l’industrialisation.
Le temps des semis Populaires tomatesPar Albert Mondor Originaire d’Amérique du Sud, la tomate a été rapportée en Europe par les Espagnols et les Portugais au début du XVIe siècle. Elle a ensuite rapidement conquis le coeur et l’estomac des peuples latins, et constitue aujourd’hui le légume le plus consommé sur la planète. Les graines de tomates doivent être semées à l’intérieur durant le mois d’avril, soit de six à sept semaines avant la date du dernier gel pour les cultivars déterminés, et de huit à neuf semaines pour les cultivars indéterminés. Afin de faciliter la transplantation, on suggère de mettre les semences dans un contenant composé de plusieurs petits compartiments. On peut semer deux à trois graines par compartiment afin de s’assurer qu’au moins un plant se forme; on en gardera alors un seul en coupant les autres avec des ciseaux. La température optimale de germination pour les tomates se situe entre 27 et 30 °C.
Formation cuisiniers Formation cuisiniers François Couplan offre aux cuisiniers créatifs la possibilité d’apprendre à connaître les plantes sauvages, les légumes anciens et les épices du monde entier afin de les mettre en œuvre dans le développement de leur approche culinaire. Depuis plus de vingt ans, il a formé de nombreux cuisiniers dont de célèbres étoilés, tels Marc Veyrat (Annecy), Carlo Crisci (Suisse), Jean-Georges Vongerichten (New-York), Jean-Marie Dumaine (Allemagne), Chritophe Hardiquest (Belgique), etc. Il se déplace volontiers chez vous pour des cours personnalisés d’un ou plusieurs jours. Vous pourrez ainsi découvrir le potentiel de la flore de votre région. Ces cours peuvent être suivis dans le cadre de la formation professionnelle continue. Si cette offre vous intéresse, contactez-nous à : fc@couplan.com Des plantes sauvages pour les restaurateurs !
Trucs et astuces "écono-écolo" pour les plantes et le jardin « J’aime fort les jardins qui sentent le sauvage J’aime le flot de l’eau qui gazouille au rivage » Pierre de Ronsard Notre planète s’asphyxie, (agriculture intensive, déforestation, industrialisation massive, pesticides, pollution, tourisme immodéré, urbanisation incontrôlée, utilisation d‘engrais et de pesticides chimiques….) . Les insecticides organochlorés (DDT…) ne s’éliminent pas ! Ils passent de la plante à l’animal, puis chez l’homme où ils s’emmagasinent dans les graisses et provoquent de graves empoisonnements et des troubles du système nerveux. Des études ont démontré que certains pesticides provoquent des tumeurs cancéreuses chez les rats alors pourquoi pas chez l’homme !? Dans les exploitations biologiques bien tenues un équilibre naturel est maintenu et permet une croissance naturelle des fruits et des légumes qui sont ainsi dépourvus de substances chimiques et toxiques. J’ai donc compulsé et composté pour vous les recettes naturelles suivantes: LIMACES et ESCARGOTS :
Culture du safran - Bulbes de crocus sativus Généralités La nature du sol et sa situation Préparation du sol Préparer le sol avant l'hiver par un bêchage ou labourage profond (20 cm environ) accompagné d'un fumage de préférence issu de compost. Garder le terrain propre jusqu'au moment de la plantation (juillet à septembre) et bien l'ameublir avant d'installer les bulbes en terre. Conception de la safranière Précautions à prendre Lutter contre les prédateurs Les mulots et les campagnols sont très friands des bulbes en hiver comme en été. Les lapins de garenne, amateurs des feuilles et des fleurs, ne seront arrêtés que par un grillage. Eviter les maladies Trois champignons s'attaquent au safran: Le tacon - Il provoque une ulcération brune et une pourriture sèche Le fusarium - Il attaque le bulbe et laisse une frange orangée en limite de la partie saine Le rhizoctone violet - Il provoque une pourriture molle. Il est préférable de ne pas revenir sur la même parcelle avant une dizaine d'années. Récolte Séchage Rendement