Socle commun et compétences – Pratiques pour le collège Si le socle peut apparaitre comme un « auberge espagnole », les auteures veulent montrer qu’il peut être aussi utilisé comme un « couteau suisse ». Ce livre propose de nombreux outils pour organiser des situations d’apprentissage, évaluer et valoriser les acquis des élèves.Édité par les éditions ESF en partenariat avec les Cahiers pédagogiques, Il peut être commandé sur notre site au prix de 23 euros (sans frais de port). Une recension du livre par Florence Castincaud Un entretien avec les auteures Le sommaire du livre Une vidéo présentant le livre D’autres livres ESF recensés sur notre site Apprendre, oui, mais comment ? La formule qui traduit le mieux le projet de cet ouvrage est le titre choisi pour l’introduction : De l’auberge espagnole au couteau suisse. Florence Castincaud Questions à Annie Di Martino et Anne-Marie Sanchez Comment clarifier, pour les enseignants, la relation du socle commun avec les programmes ? La métacognition doit devenir indispensable comme de respirer.
Les tâches complexes : le plein de ressources ! Depuis la loi de 2005 instituant le socle commun, les enseignants ont été incités à recourir aux tâches complexes dans leurs classes. Si l’étiquette était nouvelle, cette pratique pédagogique était déjà présente dans la boîte à outils de certains enseignants. Élaborer une tâche complexe, c’est mettre les élèves en situation pour qu’ils analysent et résolvent un problème. Deux objectifs sont poursuivis : travailler et acquérir des compétences du socle commun.mener une pédagogie différenciée et vivante (où le travail en groupes/oral a la place qu’il mérite) Confronter à une situation-problème, l’élève doit relever un défi : au cours de la séance, l’élève essaye, se trompe, confronte sa vision avec les camarades de son groupe et finalise son travail par une production écrite ou orale. Un exemple de tâche complexe en Histoire 3e extraite du site TaCos / 2013 « Vous êtes une équipe de jeunes journalistes. C’est une chance unique de briller. POUR ALLER + LOIN, des sites et des exemples Maths
Savoir, connaissance, compétence | Coop'ICEM Le savoir est une donnée, un concept, une procédure ou une méthode qui existe à un temps donné hors de tout sujet connaissant et qui est généralement codifié dans des ouvrages de référence. Le savoir ne peut pas se confondre avec un ensemble de connaissances. L’acquisition d’un savoir suppose un processus continu d’assimilation et d’organisation de connaissances par le sujet concerné. On parle aussi de savoirs formalisés : connaissances et procédures de savoirs agissants : savoir-faire, expérience de savoirs intellectuels : appropriation ou conception de concepts et plus récemment de savoir être : Capacité à s’adapter à des situations variées et à ajuster ses comportements en fonction des caractéristiques de l’environnement, des enjeux de la situation et du type d’interlocuteur. Etat de celui qui connaît ou sait - Ensemble des choses connues d’un savoir. La connaissance est indissociable d’un sujet connaissant. La connaissance relève de l'Être et du singulier. Elle se réalise dans l'action.
Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. Dans quelle mesure le face-à-face pédagogique est-il bouleversé par cette nouvelle donne ? P. Découvrir M. M. P. P. M. P. M. P. M.
Le socle commun sans stress (3/3) : la tâche complexe minute.- Centre Académique Recherche- Développement, Innovation et Expérimentation Le B.O. n°29 du 20 juillet 2006 est très clair : "c’est dans le cadre de situations variées que doivent être évaluées les compétences [...]. Maîtriser le socle commun, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes, à l’école puis dans sa vie. »En fait, rien ne nous empêche d’être encore plus clair : faire apprendre par coeur des connaissances ne peut pas être l’objectif à atteindre dans l’école d’aujourd’hui ; mettre des mauvaises notes à un élève qui refuse d’apprendre par coeur n’est pas un geste professionnel de qualité. • La tâche complexe : l’excellence du geste enseignant. C’est vrai, l’arrivée un peu brutale du principe "d’évaluation par tâche complexe" a été et reste déroutante car elle nous oblige à entreprendre une véritable mise au point sur notre façon de faire cours. • Proposer des tâches complexes dans le quotidien de la classe. La tâche complexe proposée aux élèves peut être le résultat d’un projet interdisciplinaire. • Conclusion.
Cartographie des courants pédagogiques Dans le cadre de notre activité d’enseignant ou de formateur nous sommes amenés à développer des stratégies d’apprentissage et à les adapter en fonction de nos apprenants et objectifs de formation. Dans chacune de ces stratégies ou courants pédagogiques il est possible de puiser des idées pour ensuite améliorer notre pratique et diversifier la transmission du savoir. Je vous propose donc de revoir ces courants pédagogiques sous forme de carte mentale. Cette carte heuristique que j’ai réalisé synthétise les grands courants qui ont traversé notre société (le constructivisme, le cognitivisme, la transmission, le béhaviorisme, le Socio-constructivisme ). Les différentes branches de cette carte présentent : Les principesLes points forts et les faiblessesLes rôles de chacun, enseignants et apprenantsDes exemples et des références Lien vers la carte Pour la télécharger cliquer sur ce lien ci-dessous Olivier Legrand
Livret de compétences : nous ne sommes pas condamnés à l’« usine à cases » Cette année, les enseignants de collège vont avoir à remplir le « livret personnel de compétences » visant à valider le socle commun. Il y a urgence pour soutenir les équipes dans cette démarche novatrice et prometteuse, ce qui est toute autre chose que demander un moratoire, prélude à un enterrement, comme vient de le faire une organisation syndicale. Comment ne pas partager la perplexité des équipes devant ces livrets de compétences, alors que la confusion règne dans leur mise en œuvre ? Les diverses autorités institutionnelles, du ministère aux inspections pédagogiques régionales, envoient des messages confus, contradictoires même, ne serait-ce que sur l’articulation entre ce livret très novateur et un diplôme national du brevet à l’ancienne, inchangé. L’accompagnement des équipes pédagogiques est dérisoire, faute de moyens pour la formation continue. Le socle commun, nous dit-on, « écrase des pans entiers de la culture scolaire ». La « course à la croix » n’a rien d’inéluctable.
Séminaire livret personnel de compétences - Témoignage : mise en œuvre dans la classe La tâche complexe : définition La tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu...) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires...). Elle fait donc partie intégrante de la notion de compétence. Dans ce contexte, complexe ne veut pas dire compliqué. La définition retenue dans le texte du socle : « chaque grande compétence du socle est conçue comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à les mettre en oeuvre dans des situations variées d’attitudes indispensables tout au long de la vie, comme l’ouverture aux autres, le goût pour la recherche de la vérité,le respect de soi et d’autrui, la curiosité la créativité » La tâche complexe : pourquoi ? « Dans la vie courante, les situations sont toujours complexes, à un degré plus ou moins important. Confronter les élèves à des tâches complexes permet de : On va prendre en compte leurs différences :
Enseigner par tâches complexes au collège : des exemples en histoire - Histoire-géographie Jean-François Tavernier, professeur au collège de Barr, est intervenu lors du stage « Travailler par compétences en histoire géographie » au printemps 2012 pour présenter des exemples concrets de la démarche par tâches complexes dans les cours d’histoire géographie. La tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu...) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires...) que les élèves doivent résoudre de manière autonome, en élaborant leurs stratégies. Elle fait donc partie intégrante de la notion de compétence. Exemple 1 : Rédiger le journal intime d’un citoyen romain Jean-François Tavernier propose dans ce cas de figure de faire construire à ses élèves le journal intime d’un citoyen romain. Exemple 2 : Rédiger la notice d’information d’un musée Exemple 3 : Présenter une plaquette d’information Conseils de mise en œuvre d’une tâche complexe
Meirieu : "Je ne peux accepter que l’idéologie des compétences devienne une « théorie de l’apprentissage" Peut-on être optimiste à cette rentrée ? Dans la nouvelle édition actualisée de sa "Lettre à une jeune professeur", Philippe Meirieu analyse le plaisir d'enseigner. L'ouvrage, accessible et optimiste, reconnaît les difficultés du métier mais en montre aussi la beauté intime. Cette publication est l'occasion pour le Café de l'interroger sur la rentrée et l'avenir de l'Ecole. Et aussi de revenir sur ses propos sur "la tyrannie des référentiels de compétences". Philippe Meirieu aurait-il retourné sa veste ? Je suis dans un paradoxe pour démarrer cet entretien. Oui, bien sûr, cette rentrée est, à de très nombreux égards, catastrophique : le système est au bout du rouleau, étouffé par une politique de restriction insupportable. Le bilan de la rentrée "techniquement parfaite" a déjà été dressé, notamment par les syndicats. C’est, incontestablement, la formation… au sens large du terme. PISA a mis en évidence le poids des inégalités sociales dans l'accès à l'éducation. Oui, évidemment !
Situations-problèmes : regards croisés d'Astolfi et Meirieu Qu’est-ce qu’une situation problème ? La situation-problème est une situation d’apprentissage C’est un moyen d’apprentissage et non le résultat. C’est une stratégie d’enseignement qui favorise l’engagement des élèves. Elle permet la construction des savoirs. La situation-problème, c’est une tâche : globale, complexe, signifiante. La situation-problème est une tâche globale : elle est complète, c’est-à-dire qu’elle a un contexte (des données initiales) et qu’elle contient un but ; elle requiert plus d’une action, plus d’une procédure ou plus d’une opération à faire ; elle pourrait être décomposée en plusieurs parties ou éléments. La situation-problème est une tâche complexe : elle fait appel à plusieurs connaissances et à plus d’un type de connaissances (déclaratives, procédurales et conditionnelles) ; elle amène un conflit cognitif, la solution n’est pas évidente ; elle présente un défi à la portée de l’élève (réaliste et réalisable) ; La situation-problème est une tâche signifiante :