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Finkielkraut-Badiou: le face-à-face

Finkielkraut-Badiou: le face-à-face
Le Nouvel Observateur. - Un débat sur «l'identité nationale» a été imposé au pays pour des raisons largement électorales. Maintenant que de façon assez prévisible il dérape, comment y faire face ? Alain Finkielkraut. - Je ne sais si le débat est opportun mais l'inquiétude est légitime. Dans sa fameuse conférence de 1882, Renan commence par écarter toute définition raciale de la nation. « L'histoire humaine diffère essentiellement de la zoologie », dit-il, et il définit la nation comme un principe spirituel, comme une âme (il ne faut pas avoir peur de ce mot), composée de deux éléments : un riche legs de souvenirs, un héritage de gloire et de regrets à partager d'une part, et de l'autre, le consentement actuel, le désir de continuer la vie commune. Or la France est aujourd'hui le théâtre d'une double crise : de l'héritage et du consentement. Quant à l'héritage, l'école, depuis quarante ans, travaille avec ardeur à sa dilapidation. A. Il n'y a pas « un » héritage français. Bio express

Pourquoi le pacte de responsabilité va nous mener à la récession François Hollande a proposé hier un pacte de responsabilité aux entreprises afin que celles-ci « retrouvent de la marge », qu'elles embauchent et qu'elles produisent plus. Sur le problème de la marge, les entreprises françaises ont bien un problème. Les marges de l'industrie sont ainsi au plus bas depuis 1983 quand les entreprises de services ont dans l'ensemble des marges très correctes comme le montre les 2 graphiques ci-dessous faits à partir des données de l'Insee. Il aurait donc fallu favoriser l'industrie avant tout et ne pas diluer des mesures en les étendant à tout le secteur des services! L'impact aurait été 8 fois plus fort puisque l'industrie ne représente que 12% du PIB français. Le problème de marge est donc en grande partie un problème de compétitivité de l'industrie française vis-à-vis de l'extérieur, notamment avec l'Allemagne rejointe depuis peu par l'Espagne suite à la baisse des salaires déclenchée par le chômage massif créé par la politique de rigueur.

L’investissement est il soluble dans les taxes? Le débat entre « politique de l’offre » et « politique de la demande » a rebondi à la suite des déclarations de François Hollande lors de sa conférence du 14 janvier. En fait, le débat implique, pour être tranché, que l’on s’intéresse à la question de l’investissement. L’hypothèse implicite de la « politique de l’offre » est que si l’on accroît la masse des profits à l’instant (t) (ou le taux de marge), cela poussera les entreprises à investir, augmentera la croissance, et créera des emplois. On retrouve le soi-disant « théorème » d’Helmut Schmitt « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». Mais, cela suppose, implicitement, que l’investissement soit contraint par les capacités financières. Or, cela ne dit rien sur ce qui conduit un entrepreneur à investir, autrement dit le niveau anticipé de la demande à (t+1). A. La plupart des travaux portant sur l’investissement considèrent ce dernier comme probabilisable. Importance du problème.

Comment s’opposer aux injustices politiques ? - Tribunes et documents [Tribune] — A mesure que le gouvernement s’enfonce dans sa manipulation de l’opinion pour diviser les Français, de nombreuses questions se posent sur la pertinence des réponses politiques à lui apporter. Les partis occupent leur place sur le terrain électoral, mais la société civile entend se faire entendre elle-même. Sans tomber dans le piège de l’instrumentalisation. LA FUITE EN AVANT LIBERTAIRE du gouvernement est désormais acquise : élargissement du champ de l’IVG, ouverture au suicide assisté, dépénalisation de la drogue, contrôle de l’école entièrement libre, recherche sur l’embryon et ouverture de la PMA, homoparentalité, contrôle de la liberté d’expression et de conscience… Le mouvement a deux objectifs : 1/ déconstruire les piliers fondateurs de la société, 2/ diviser l’opposition. Le premier objectif est poussé par les ministres les plus idéologues. Pour d’autres, les purs cyniques (Valls, Hollande) l’orientation est surtout tactique. Diviser pour régner L’intérêt est double.

Les catholiques sont-ils les nouveaux exclus de la société? - Chrétiens en débats Certains catholiques se sentent mal aimés. Ils comparent leur situation au sort fait aux juifs et aux musulmans. Ces derniers leur semblent bénéficier d’attentions multiples dont eux sont privés. Des évêques, comme celui de de Gap et d’Embrun, Jean-Michel di Falco, ont relayé ce message. Ces catholiques pensent que le gouvernement, et d’abord le Président, non seulement ne les aiment pas, mais les discriminent, les ignorent, les méprisent, font des lois antichrétiennes… Les Femen et leurs seins nus sont devenus pour certains une véritable obsession après la simulation d’un avortement dans l’église de la Madeleine à Paris – une profanation qui, selon eux, n’a pas reçu, ou pas assez vite, les condamnations sans équivoque qui s’imposaient de la part des responsables socialistes. Loin de moi l’idée de dénier la souffrance de ces catholiques, leur sentiment d’injustice, leur impression d’être méprisés. > Et vous, qu'en pensez-vous ?

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