Babylone (symbole)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone était une ville antique de Mésopotamie (actuel Irak). Une forte valeur symbolique a été attachée à cette grande capitale au fil des temps. La Bible, qui en fait le symbole de la corruption et de la décadence, en transmet le souvenir et le prestige qui survécurent à sa chute. Caractérisée par l'orgueil dans l'ancienne alliance, l'Apocalypse en fait la représentation de la fausse religion alliée au pouvoir temporel. Dans la Bible, la première Babylone, capitale de l'empire, montre la puissance du monde sur les hommes. Plus tard, le Livre d'Isaie décrit la chute d'un roi de Babylone, dont la tradition chrétienne fera Lucifer, stigmatisé lui aussi pour son orgueil : « Et au jour où Yahweh te fera reposer de ton labeur, de tes anxiétés, et de la dure servitude qu’on t’avait imposée, tu entonneras cette satire : contre le roi de Babylone, et tu diras : Comment a fini le tyran, a cessé l’oppression ?
Babylonien (langue)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le babylonien est la dénomination par laquelle on désigne un dialecte de l'akkadien, parlé en Babylonie à partir du début du IIe millénaire av. J.-C., et qui est pendant longtemps la langue littéraire et diplomatique par excellence du Proche-Orient. Le babylonien parmi les langues sémitiques de l'antiquité[Quand ?]. L'histoire de la langue babylonienne est découpée en quatre grandes périodes : paléo-babylonien, parlé dans la première moitié du IIe millénaire av. Le médio-babylonien est la langue écrite dans les textes de la Babylonie kassite (1595-1155), et des dynasties de la fin du IIe millénaire dans le sud mésopotamien. Le néo-babylonien est écrit en Babylonie dans la première moitié du Ier millénaire av. C’est le dernier état de la langue akkadienne attesté, à une époque où cette langue n‘est plus beaucoup parlée, s‘étant faite supplanter par l‘araméen.
Code d'Hammurabi
Contexte de rédaction[modifier | modifier le code] Du point de vue de la littérature juridique, le royaume babylonien dispose de structures judiciaires typiques de la tradition mésopotamienne : le roi est le juge suprême, les membres de l'administration (notamment les gouverneurs) ont souvent des attributions judiciaires de même que les autorités locales (conseils d'Anciens et conseils de quartiers des villes), mais il existe également des juges professionnels (dayyānum). Ces autorités rendent souvent justice de façon collégiale, après une procédure d'instruction reposant sur la recherche de preuves, notamment des témoignages et des documents écrits comme des contrats[2],[3]. Sources : la stèle et les copies[modifier | modifier le code] Stèle du Code[modifier | modifier le code] La stèle mesure 2,25 mètres de haut et 55 centimètres de large environ, taillée dans un monolithe de basalte noir extrait dans les montagnes du Zagros ou de Haute Mésopotamie[11]. — Prologue du Code[29]. D.
Les Babyloniens
Les Babyloniens Le peuple Babylonien, à proprement parler, n'existe pour ainsi dire pas : il est le resultat des divers mélanges de populations : Akkadiens, Sumériens, Kassites, Amorrites... L'Empire Babylonien, lui , sera un élément politique central dans la mosaïque mésopotamienne, et ce du Xème siècle av. jusqu'au IIème siècle, avec la période dite "néo-babylonienne". Parmi les grands souverains babyloniens, on trouve Hammurabi (-1750) Nabuchodonosor (-605 -562)...
Sippar
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sippar (sans doute plutôt prononcé Sippir dans l'Antiquité, écrit Zimbir en idéogramme sumérien) est le nom porté par deux villes voisines de Basse-Mésopotamie, actuellement le sud de l'Irak, situées au nord-ouest de Babylone, et séparées d'à peine sept kilomètres. Les deux villes portaient plusieurs noms, mais on garde généralement la référence à leur divinité principale pour les différencier. La ville de Sippar est citée comme l'une des plus anciennes de la Mésopotamie dans la Liste royale sumérienne. Sippar de Shamash (Abu Habbah)[modifier | modifier le code] Autres noms : Sippar-Yahruru(m), Sippar-sati(m), Sippar-seri(m). Ce site a été fouillé par Hormuzd Rassam en 1881, qui explora le temple de Shamash, et en rapporta près de soixante mille fragments de tablettes, dont beaucoup sont issus de fouilles clandestines. Le cœur de cette ville était le temple du dieu-Soleil Shamash, l'Ebabbar, protégé par une enceinte intérieure.
Borsippa
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Borsippa, ou Barzipa, est une ville antique de Mésopotamie. Elle correspond au site actuel de Birs Nimrud, à environ 20 km au sud-ouest de Babylone. C’est la cité du dieu du savoir et de la sagesse, Nabu, et de sa parèdre, Tashmêtum. Borsippa existait peut-être dès l’époque d’Ur III. Elle prend de l’importance à la période paléo-babylonienne (première moitié du IIe millénaire), où elle est un centre important du royaume de Babylone, auquel elle appartient dès lors. Après la chute du royaume babylonien en 539, et la constitution de l’Empire perse achéménide, Borsippa reste une cité importante.
Les Sumériens
Les Sumériens Peuple qui, distinct par sa langue, contrôla au IIIème millénaire av. Jc le Sud de la Mésopotamie, près du Golfe Persique, et donna son nom à l'une des premières grandes civilisations historiques du Proche-Orient Ancien. Les anciennes traditions sumériennes conservaient le souvenir d'un "déluge" qui aurait anéanti l'Humanité à l'aube de son Histoire. En réalité, les fouilles archéologiques ont montré la réalité de plusieurs innondations de l'Euphrate, dont les plus catastrophiques se produisirent vers -2800 -2600, mais sur trois sites seulement : Ur, Kish et shuruppak - il s'agissait donc d'évènement purement locaux et non concomitants. Au Nord d'Ur, à la même époque, régnaient les "ensi" de Lagash : l'un d'eux, Eannatum ( - 2455 -2425 ) , imposaz d'abord sa domination à la cité voisine d'Umma, commémora ce haut-fait par la célèbre "stèle des vautours", puis vainquit, entre autres, les Elamites, Ur et Mari.
Babylone - Wikip?dia
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. La redécouverte de Babylone[modifier | modifier le code] Murs de Babylone le soir en 1970 Les explorations des sites de la Mésopotamie antique débutèrent dans le courant de la première moitié du XIXe siècle et se firent plus intenses dans les décennies qui suivirent. Les premières explorations et fouilles du site[modifier | modifier le code] Les fouilles allemandes[modifier | modifier le code] Le chantier des fouilles allemandes sur le tell du Kasr au début du XXe siècle. Les fouilles après 1945[modifier | modifier le code] La période kassite[modifier | modifier le code]