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Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris

Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris
1La notion de gentrification présente l’intérêt de mettre l’accent à la fois sur la dynamique des divisions sociales de l’espace et sur la complexité de leur agencement, entre changement social et changement urbain. Elle désigne une forme particulière d’embourgeoisement des quartiers populaires qui passe par la transformation de l’habitat, voire de l’espace public et des commerces. Analysée dès les années 1970 en Angleterre et en Amérique du Nord, cette notion a donné lieu à une abondante littérature internationale et commence à être étudiée en France (Bidou-Zachariasen, 2003 ; Fijalkow et Préteceille, 2006 ; Authier et Bidou-Zachariasen, 2008). Processus de conquête des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures, la gentrification peut être vue comme l’adaptation de l’espace urbain ancien à l’état actuel des rapports sociaux. 3Le cas de la capitale française est beaucoup moins connu. Figure 1. Les données statistiques utilisées Figure 2. Figure 3. Figure 4. Figure 5.

Géographie urbaine critique, néolibéralisme, gentrification et droit à la ville 5 mai 2012 J’ai déjà évoqué ici l’excellente Revue des Livres, qui succède à la Revue internationale des livres et des idées, animés par l’équipe qui publie par ailleurs les Editions Amsterdam, spécialisées dans la traduction de travaux de sciences sociales et de pensée critique venant du monde anglophone, dont notamment un texte de David Harvey. C’est en partie sur cette même thématique qu’est bâtie la RdL. Elle s’intéresse régulièrement à des travaux de géographie ou d’urban studies, ainsi qu’à l’écologie. La gentrification à Paris : une carte de synthèse - (c) Cybergéo / Anne Clerval A signaler dans le numéro de mai-juin 2012 justement : un long entretien avec Anne Clerval, géographe à l’université de Paris Est-Marne la Vallée, sur le thème de la gentrification. Elle revient ensuite sur l’exemple parisien, en analysant le rôle de gentrifieurs et les politiques ambiguës, mais en fin de compte adjuvantes de ce mouvement, menées par la municipalité parisienne. Imprimer ce billet

Jacques Lévy: "Nos communes sont des fossiles" Votre livre, Réinventer la France (1), est sous-titré "Trente cartes pour une nouvelle géographie". Vous y dénoncez notamment les représentations traditionnelles de la France... Oui, car elles sous-estiment un phénomène majeur : la France, ce vieux pays d'agriculteurs, est devenue presque totalement urbaine! Vous exagérez : les campagnes regagnent même de la population... Tout dépend de ce que vous entendez par "campagne". Cette société agraire a, chez nous, définitivement disparu. A des degrés divers, tout de même, non? Bien sûr. Comment l'expliquez-vous? Le rapport à l'autre n'est pas le même. Et quel est le rapport avec les cartes traditionnelles? Nos bonnes vieilles cartes de France ne rendent pas compte de l'urbanisation du pays, car elles représentent les kilomètres et non les populations. Prenez Arles, la plus grande commune métropolitaine par la superficie. C'est pourquoi je conçois des cartes où chaque petite tache de couleur est proportionnelle à la population. Oui. Pourquoi? Oui.

Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ? Depuis la publication du désormais fameux rapport du McKinsey Global Institute sur les mégapoles de 2025, nous en savons un peu plus sur les véritables rapports de force qui structureront progressivement les relations internationales dans les prochaines décennies. Les Etats d’aujourd’hui (entre 185 et 193 selon les critères de reconnaissance utilisés) devraient conserver leurs contours géographiques et leurs prérogatives apparentes mais, de plus en plus, pour ce qui concerne la production, les investissements, la consommation et les échanges, le monde « utile » sera circonscrit aux 600 plus grandes villes du monde. En 2025, tout comme en 2007, ces 600 villes produiront 60 % de la richesse mondiale, mais la composition de ce peloton de tête urbain aura considérablement changé. Concentrations humaines Quelques chiffres pour prendre la mesure du basculement. Comment nourrir ces mégapoles dans un monde aux ressources naturelles de plus en plus limitées ? Rappelons le contexte. Sky Greens

Travail-Emploi - Dynamiques métropolitaines du Scot de Lille : une approche démographique du potentiel d'emploi Juin 2012 Pilotage partenarial : Yves Fostier, Pierre La Rosa (LMCU). Pilotage scientifique : Arnaud Degorre (Insee). Auteur : David Desrivierre (Insee), Contributeur : Annie Firlej (Insee), Relecture en chef :Nathalie Delattre (Insee) Sommaire Avertissement au lecteur Dans le cadre de l'Observatoire Partenarial de l'Économie (OPELM), l'Insee et Lille Métropole se sont engagés, aux côtés du laboratoire EQUIPPE (Économie Quantitative Intégration Politiques Publiques Économétrie) et de l'ADULM (Agence d'Urbanisme de Lille Métropole), dans la réalisation d'une contribution au volet économique du prochain Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) de l'arrondissement de Lille. En perspective des débats relatifs à l'élaboration de ce SCOT, la présente étude vise à apporter des éléments de cadrage, tantôt quantitatifs, tantôt qualitatifs, sur les trajectoires démographiques et économiques passées et à venir sur le territoire du SCOT de Lille à horizon 2030. Haut de page

Urbanisme, embourgeoisement et mixité sociale à Paris Les beaux quartiers [12] Voir M. Pinçon et M. Pinçon-Charlot, Dans les beaux... [12] sont de plus en plus homogènes et se caractérisent par une faible présence des classes moyennes du privé comme du public. En revanche, la distance sociale entre une classe bourgeoise à très haut niveau de revenu et une classe domestique de proximité (femmes de ménage, concierges, hommes d’entretien, personnel de surveillance, nourrices, etc.) produit une forte polarisation sociale. Dans ce cas, la cohabitation entre les deux extrémités de l’échelle sociale est organisée sur des rapports sociaux de domination qui s’inscrivent dans la domesticité, une petite partie de la population étant « au service » de l’autre. Les quartiers de la bourgeoisie intellectuelle sont tout aussi sélectifs socialement. La question de la mixité sociale urbaine ne se limite donc pas à la seule analyse de la ségrégation résidentielle.

Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? (Enjeux) « La ville est vivante, vivace, animée, et en mouvement. Elle ne se construit pas systématiquement par le haut. Anticiper, accompagner les changements, prendre en compte les aspirations des citoyens, adapter les politiques : voilà à présent des composantes nécessaires à l'élaboration d'une stratégie urbaine de long terme. » 11(*) C'est pour cerner cette stratégie urbaine de long terme que la délégation du Sénat à la Prospective, créée en juin 2009, a engagé une réflexion sur les villes du futur. Un premier atelier de prospective, tenu au Palais du Luxembourg le 29 avril 2010, a permis de tracer les premières pistes de ce travail12(*). De nombreuses auditions dont les comptes-rendus sont fournis en complément de ce rapport, ont contribué à l'approfondissement de divers aspects du sujet. Pourquoi s'intéresser aux villes du futur ? D'abord parce que l'avenir des villes est très peu présent dans les débats politiques. Que peuvent répondre les prospectivistes et les urbanistes à ces questions ?

Prix immobilier : le prix du m2 pour toutes les villes de France Réactualisées tous les mois pour coller à la réalité du marché, nos estimations de prix sont exprimées en net vendeur (hors frais d'agence et notaires). Les bornes de la fourchette sont calculées pour qu'elle inclue 90% des prix du marché, en excluant les 5% des prix les plus faibles comme 5% des prix les plus élevés de la zone "France". En Ile-de-France : Les prix sont calculés par MeilleursAgents sur la base de deux sources d'informations complémentaires : 1. les transactions historiques enregistrées par la base BIEN des Notaires de Paris / Ile de France 2. les dernières transactions remontées par les agences immobilières partenaires de MeilleursAgents. Hors Ile-de-France : Les prix sont calculés par MeilleursAgents sur la base des données de transaction communiquées par nos agences partenaires, d'annonces immobilières et de données éco-socio-démographiques.

Territoire - Des spécificités socioprofessionnelles régionales Marceline Bodier, Cédric Nouël de Buzonnière, Joëlle Vidalenc, division Emploi, Insee Résumé Selon le recensement de la population de 2007, la France métropolitaine compte 29 millions d’actifs de 15 ans et plus, qui peuvent se décomposer en six groupes sociaux. Sommaire Publication La répartition des groupes sociaux sur le territoire n’est pas homogène D’après le recensement de la population de 2007, la France métropolitaine compte 29 millions d’actifs de 15 ans et plus. Les différents groupes sociaux ne sont pas répartis de façon homogène dans les régions (tableau). En dehors des disparités régionales historiques pour les ouvriers, les écarts les plus nets concernent les agriculteurs, les non-salariés et les cadres. Retour au sommaire Les agriculteurs et les ouvriers agricoles : surtout dans l’Ouest Les 531 000 agriculteurs exploitants, qui représentent 1,8 % de la population active, constituent le groupe social le moins nombreux de métropole. Plus du tiers des cadres vivent en Île-de-France

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