La rentrée des docs Texte et illustrations par Frédérique Yvetot En ce mois de septembre 2011, l'équipe du Café vous propose quelques repères pour démarrer l'année de bon pied : des supports pour prendre vos fonctions, des conseils pour monter des projets et des pistes pédagogiques pour initier des projets. Pour avoir plus de détails sur les réformes et les programmes qui changent, n'hésitez pas à lire les rubriques disciplinaires de ce dossier de rentrée. Et pour finir, quelques lectures pour se remettre dans le bain, des lectures sur la profession de documentaliste et sur les sciences de l'information et de la communication. Voici donc de quoi butiner pour démarrer la rentrée avec efficacité, que vous soyez néo-titulaire ou documentaliste nommé dans un nouveau poste. Quelles nouvelles pour cette rentrée 2011 ? Pour commencer et se faire une idée générale de la rentrée, on peut toujours relire Le sac de plage du Café Pédagogique. Le sac de plage 2011 : collège Le sac de plage 2011 : lycée Le lien Edubase CDI
La formation à l’attention (des jeunes générations) Pour faire écho aux propos de Philippe Meirieu sur la classe cocotte-minute, et sans doute pour monter aussi les enjeux de former « les petites poucettes« , je publie un extrait de mon article – (2010) « La skholé face aux négligences : former les jeunes générations à l’attention », Communication & Langages n°163, mars 2010, p.47-61 PaternitéPartage selon les Conditions Initiales Certains droits réservés par carmen zuniga Les usages des objets techniques impliquent parfois l’acquisition de compétences qui s’opère de manière « informelle ». Sans nier cette réalité, il convient d’observer que de nombreux champs échappent de ce fait à la formation, notamment ce qui relève des médias qui requièrent pleinement l’exercice d’une distance critique. De ce fait, cet espace est au final laissé à la charge d’acteurs qui n’émanent pas de l’institution scolaire et qui très souvent recherchent la captation de l’attention à des fins publicitaires et commerciales et non pédagogiques. [1] GO, H.
Astuces de fonctionnement en collège 6e (dossier 6e de l'an dernier) ou le nouveau de cette année - Dès la rentrée : leur donner les clés du fonctionnement (horaires, règles, prêt, occupations possibles, clubs…) - Formation à la RD (classements, vocabulaire et notions, e-sidoc, quelques exposés…) : on peut faire le minimum seul, mais avec des activités ludiques et vraies par rapport à leur activité d'utilisateur de bibliothèque et de chercheur d'information, pas une formation de mini-documentaliste...) - Ensuite, rebondir sur les projets des classes, pour des séances autour de la lecture, ou de la RI (création d’un livre, d’un journal, d’une expo…) - Quand ? On peut dédoubler avec un collègue, faire avec lui sur une heure type vie de classe, ou imposer un créneau étude, toute l'année ou ponctuellement. 5e (dossier 5e de l'an dernier) ou le nouveau de cette année (page 5) : j'ai choisi personnellement depuis plusieurs années de prendre les 5e sur des heures d'études, en demi-groupes.
"Bas les masques" ou comment on tente de "reprofiler" une profession sans décision réglementaire ! Fidèle à ma ligne de conduite de mon expérience FADBEN et à mon attachement à convaincre par la raison et en argumentant, j'ai longtemps accepté de dialoguer avec J.-L. Durpaire, en défendant notre mandat enseignant, mais en pensant faire évoluer sa vision des choses, l’expérience du terrain, les recherches et expérimentations y aidant. Sa structuration verrouillée : tables rondes avec des Inspecteurs généraux de disciplines exprimant les besoins des disciplines, sans professeurs documentalistes du terrain, sauf un collègue qui ne travaille pas spécialement dans un CDI « lambda », le pilotage par les IA-IPR des ateliers, dont un seul était consacré à la formation, confirmait une opération descendante d’information vers les académies pour démultiplier le discours officiel vers le terrain. On ne peut donc me taxer d’opposante systématique pour balayer mes propos d’une phrase dédaigneuse. Le « triangle » s'est aujourd'hui reformé et a repris vigueur. Françoise Chapron Philippe Perrenoud.
Les learning centres dans le secondaire : stratégie institutionnelle et enjeux pour la formation des élèves et l’identité de l’enseignant documentaliste 1. Le CDI-learning centre, une idée qui prend forme rapidement Une activité et des avancées conséquentes sont observables sur les terrains institutionnel (DGESCO, IPR-EVS, réseau CRDP) et professionnel (les académies). En témoignent, pour le moins, un séminaire ESEN en mars 2011, un vademecum DGESCO dont la sortie est annoncée en mars 2012, ainsi que de nombreuses communications de l’Inspection générale écrites, vidéos et orales sur le web et dans divers colloques. La communication de proximité est également importante : de multiples déplacements dans les académies (Amiens, Besançon, Rennes, Corse, Dijon, Poitiers, Strasbourg…) à la rencontre des professeurs-documentalistes, des directeurs de CDDP et même des collègues néotitulaires (les moins de 5 ans à Dijon, les moins de 7 ans à Strasbourg) pour impulser des initiatives auprès d’un public sans doute pressenti comme davantage ouvert à ce genre d’innovation. 2. Second repère : l’ancrage à la Vie scolaire. Conclusion
Quelques idées autour de la littérature jeunesse... Chiara, une étudiante italienne en littérature de jeunesse, m’a contactée par le biais du blog, pour me poser quelques questions autour de son sujet de recherche. Voici quelques les idées qui me sont venues au fur et à mesure, sans être très organisées, ni théoriques, mais que je partage ici, car peut-être intéresseront-elles d’autres passagers du “Bateau Livre” ? Chacun peut laisser un commentaire sur l’idée qu’il se fait de la littérature jeunesse ou autour d’autres questions de Chiara... Merci de préciser votre fonction (enseignant, bibliothécaire, élève...). © Dessin Mathilde Bernos Chaque auteur, formateur, documentaliste, etc. a sa propre idée sur la littérature de jeunesse, quelle est la vôtre? Voir par exemple ou Qu’est-ce que signifie pour vous « LITTERATURE DE JEUNESSE » ? Quelle est la tâche la plus importante à laquelle la littérature jeunesse doit faire face ?
Actualité - Learning center et CDI (suite) Toujours d’actualité, la conception de l’évolution du CDI en learning center voulue par l’inspection générale que nous avions signalée dans une brève : Learning center et CDI, est au coeur du débat qui anime la profession. Certains éléments peuvent éclairer les différents points de vue en présence. D’un côté la "démarche de ré-invention du CDI" avec la prise de position de la hiérarchie tout d’abord exposée pendant le (colloque de l’Esen sur les Learning Center ), puis représentée par la vision de l’avenir des CDI et des espaces scolaires développée dans un entretien de Jean-Louis Durpaire Inspecteur général de l’éducation nationale depuis 2002, président des Capes de documentation et celui de Jean-Pierre Veran IPR, vive-président du jury des CAPES externes et du concours de recrutement des CPE : Les CDI tardent-ils à entrer dans le monde du web 2.0 ? Une interview de JL Durpaire dans Educavox dans le cadre de Ludovia fin août 2011. Vive le learning center ! Mise à jour 9 janvier 2012
Débat sur e-doc : Notre métier - Rappel des textes signalés. Depuis plusieurs jours des débats croisés interviennent sur la liste de discussion e-doc. Les messages intitulés : Notre métier, De quoi professeur documentaliste est-il le nom ? Etat des lieux par Françoise Chapron, Que comprend un chef d’établissement à la politique documentaire Vs - Que comprend un chef d’établissement à la pédagogie documentaire ? Débat sur le métier : réponses et autres remarques pour continuer... tournent tous autour de l’identité enseignante du professeur documentaliste. La réflexion se fonde sur des textes ou documents - nouvellement publiés sur le web ou plus anciens - traduisant la conception de l’enseignant documentaliste sur son métier et plus particulièrement de Qu’est-ce qu’enseigner l’information-documentation - avec des interrogations essentielles : faisabilité, contenu, modalités, cadre. Plusieurs textes signalés dans les messages ont alimenté le débat, En voici un récapitulatif. En savoir plus Rappel Mise à jour 1er décembre 2011
Besoin d’une classe moyenne d’enseignants documentalistes A la lumière des débats actuels qui traversent la profession, et des perspectives offertes qui me paraissent bien sombres, je voudrais revenir sur cette profdocasphère que j’ai toujours appelée de mes vœux mais qui ne s’est jamais constituée en groupe homogène pouvant influer sur les débats professionnels. Je crois que c’est aujourd’hui la principale source de nos ennuis que l’absence d’une classe moyenne visible et assumée. Pour moi, une classe moyenne, c’est un ensemble de personnes qui se reconnaissent en dehors d’une institution et qui sont capables de produire un discours où chacun se répond librement, un discours tourné vers la profession comme vers l’extérieur de la profession, un discours qui traduise en acte pédagogique les résultats de la recherche et qui les transmette vers tous. Un discours commun dans lequel chacun puisse se reconnaître et qui vise à la transformation de la profession. Pendant ce temps, nous n’avons pas su atteindre ce niveau.
Circulez Circulez.. Le projet de circulaire couplé avec la diffusion du Pacifi ne peut qu’interroger voire au final inquiéter une profession en quête de légitimité permanente : les professeurs-documentalistes. Le projet éclaire quelque peu le but réel du pacifi que Pascal Duplessis tente de décortiquer depuis quelques semaines. Vu que nous sommes sommés de répondre avant le 24 janvier, on va faire de l’écho numérique… la circulaire se nommant « Missions des professeurs documentalistes à l’ère du numérique » Il ne suffit pas de placer l’expression de culture de l’information dans un texte pour la rendre concrète d’autant plus lorsqu’elle se trouve mise en parallèle avec des expressions contradictoires notamment celle d’ « ère numérique » ou pire celle de « société de l’information ». La seconde expression est celle de société de l’information. Le paradigme de la culture de l’information est différent,même s’il ne s’agit pas de figer une définition de la culture de l’information. Pour l’ANDEP