Afterclasse : quiz et fiches de révisions (chapitre 1) VIDEO - Qui sont les grecs-orthodoxes ? Dans « grec-orthodoxe », le mot « grec » fait référence à la langue grecque utilisée dans la liturgie de ce rite. Dans le bassin méditerranéen où les Églises grecs-orthodoxes se sont développées, le grec était en effet, avec le latin, la langue la plus courante. Cependant, au cours des siècles, l’usage de la langue arabe s’est répandu dans la liturgie de certaines Églises grecques-orthodoxes. Les grecs-orthodoxes reconnurent le Concile de Chalcédoine, en 451, mais ont rejeté le dogme défini en 589, selon lequel le Saint-Esprit procède du Père et du Fils : c’est la querelle du « filioque ». La rupture sera définitive entre les byzantins et l’Église latine en 1054, lorsqu’un légat du pape Léon IX, part à Constantinople pour excommunier le patriarche Michel Ier Cérulaire. Le sac de Constantinople par les croisés en 1204 ruinera pour longtemps toute chance de réconciliation. Les grecs-orthodoxes sont rattachés à quatre patriarcats : Antioche, Alexandrie, Jérusalem et Constantinople.
L'Histoire à la carte : De la naissance à la chute de l'empire romain Cette carte fait partie d’un ensemble de 8 cartes animées portant sur Rome et son empire Rome, à l’origine modeste cité d’Italie, finit par dominer l’ensemble de la Méditerranée. La ville a d'abord connu la royauté, puis la République et enfin l'Empire. De -753 à -509, Rome est gouvernée par des rois. Sous la République, la ville est gouvernée par le Sénat, aux mains des patriciens*, et par deux consuls* élus chaque année. Rome s’agrandit peu à peu en luttant contre ses voisins, les Latins* et les Étrusques*, puis en occupant le sud de la péninsule où les Grecs ont fondé de nombreuses colonies. Au cours des Guerres puniques, Rome combat Carthage, et s’approprie progressivement ses territoires en Méditerranée occidentale. À l’ouest, Rome pénètre en Gaule méridionale et s’empare d’une large partie de l’Espagne. À l’est, elle occupe la Macédoine et la Grèce, puis le royaume de Pergame. Le plus célèbre d’entre eux est Jules César. - En 410, les Wisigoths envahissent l’Italie et pillent Rome.
L'empire maritime de Venise au XIIIe-XVe siècle Les marchands constituent le trait d’union entre Chrétienté et Islam. Venise, qui a obtenu de Byzance des privilèges commerciaux dès le Xe siècle, se tourne vers la mer et l’Orient. Les possessions vénitiennes outre-mer recouvrent, dès la fin du xiie siècle, des quartiers ou « fondouks », véritables « petites Venise », comme à Constantinople ou Alexandrie. Puis, au XIIIe-XIVe siècle, des comptoirs sont fondés jusqu’en mer Noire pour le trafic de la soie et des esclaves. Après 1204, la cité qui prend pied en Grèce continentale, dans le Péloponnèse, en Crète et à Chypre (XVe siècle), assure l’accès aux produits asiatiques, la sécurité de ses échanges et son hégémonie en Méditerranée orientale. La prospérité commerciale de Venise se maintiendra jusqu’au XVIIIe siècle. Cliquer pour agrandir Chronologie 944 : des marchands amalfitains sont établis à Constantinople. 992-1009 : Venise établit un protectorat sur la côte et les îles dalmates.
Comment la science arabe s’est-elle nourrie de la tradition grecque ? Le Moyen Âge dans le monde islamique est une période d’intense activité intellectuelle. Des disciplines comme la philosophie, la médecine et les mathématiques y ont été développées sur la base de traités grecs, persans et hindous. Les savants de langue arabe, originaires de territoires aussi variés que le Proche-Orient, l’Iran, l’Asie Centrale ou l’Espagne, sont de confession musulmane ou chrétienne. Lors des conquêtes au VIIe siècle, les Arabes rapportent de nombreux ouvrages en grec qui se trouvaient en territoire byzantin, comme à Alexandrie, un haut lieu du savoir durant l’Antiquité. Durant la période abbasside (750-1258), considérée comme l’âge d’or de l’Islam, les califes mènent une importante politique culturelle. Le pouvoir finance des philologues pour traduire des traités du grec vers l’arabe ; ce sont le plus souvent des chrétiens maîtrisant à la fois le grec, le syriaque et l’arabe. Vers le milieu du Xe siècle, ce mouvement de traduction prend fin.