Pour changer le monde, que doivent changer les entreprises ? Trois co-auteurs de l’ouvrage collectif Les entreprises vivantes partagent leur réflexion Une fois tous les deux mois, de 18h30 à 20h30, deux auteurs de livres de management traitant d’un thème proche ou complémentaire présentent leur ouvrage devant un public d’une vingtaine de DRH et managers. Un débat animé par Stéphane Boucher, fondateur de Culture & Changement. Pour changer le monde, que doivent changer les entreprises ? – Christine Koehler, consultante en développement organisationnel – Hubert Landier, vice-président de l’Institut international de l’audit social et conseiller scientifique à Futuribles International– Manfred Mack, consultant en stratégie et en organisation, co-fondateur du groupe de réflexion Entreprise & Avenir Que se passerait il si votre entreprise était réellement « vivante », si elle anticipait les évolutions de son environnement et si elle interagissait constamment avec son écosystème ?’
Holacratie : et l'humain dans tout ça ? | IN EXCELSIS Nous fonctionnons en holacratie chez In Excelsis depuis juillet 2014. Cela nous confère une certaine capacité à en parler « de l’intérieur ». Ce qui nous a plu d’emblée, c’est le côté opérationnel et l’efficacité de l’organisation du travail collectif. Ce qui nous a moins plus au départ, ce sont les nouveaux rapports humains (ou « l’absence de… », comme nous le formulions) induits par les processus : interdiction de donner son avis sur le problème d’un collègue, de commenter les indicateurs, obligation d’attendre son tour pour exposer son cas, de suivre le processus de décision, impossibilité ressentie d’objecter sur les actions qu’allait entreprendre untel sous prétexte que ça ne mettait pas en danger la société, etc. Après le saut dans le grand bain, l’eau nous a paru très froide. Rapport humain et organisation du travail La clé, c’est donc de comprendre que les rapports humains n’ont rien à voir avec la façon d’organiser le travail commun ! Cet argument est fallacieux. WordPress:
Nouveaux modes de gouvernance : l'exemple de Mobil Wood (holacratie) Cela s’est passé le 7 avril 2016. Les ex-dirigeants de Mobil Wood, PME spécialisée dans le mobilier en bois pour magasins, abdiquaient solennellement leur pouvoir en signant la constitution de l’holacratie. Derrière ce nom un brin énigmatique (« holos », en grec ancien, pour « tout » et « kratos », pouvoir) se cache une technique managériale tendance, inventée par l’entrepreneur Brian Robertson, et dont le cas le plus emblématique est Zappos, vendeur en ligne américain de chaussures. Un système de gouvernance où tous, anciens managers comme collaborateurs, se soumettent aux mêmes règles du jeu, au service de la raison d’être de l’organisation. « Les dirigeants de l’époque étaient à la recherche depuis plusieurs années d’un autre mode de fonctionnement qui responsabilise plus les employés, qui soit plus humain et performant » Depuis, à quoi ressemble la vie de la PME ? Les fruits de l’holacratie ? La semaine prochaine, découvrez Sogilis, une PME née en tant qu'entreprise libérée !
Crash du rêve holacratique : le groupe américain qui avait fait le pari de supprimer toute hiérarchie s’en mord sérieusement les doigts Atlantico : L'entreprise Zappos a décidé d'adopter l'holacratie comme système de gouvernance. Qu'est-ce que l'holacratie et quelles sont les limites de ce système ? Nicolas Lochet : L'holacratie est un système qui cherche à répondre aux problématiques que rencontrent les entreprises avec les structures hiérarchiques, notamment le manque de réactivité face à un monde extrêmement changeant lié aux lenteurs des systèmes hiérarchiques rigides qui codifient la façon dont les choses doivent se faire. Le fondateur de l'holacratie, Brian Robertson (on devrait dire Holacracy car c'est une marque déposée) a constaté que l'entreprise vit avec un système apparent dicté par la hiérarchie et un système sous-jacent, caché, celui des relations sociales qui va au-delà de l'organigramme et qui est celui véritablement utilisé par l'entreprise pour gouverner. Mais ni l'un, ni l'autre ne sont réellement le système dont aurait besoin l'entreprise pour fonctionner. Néanmoins, ce système rencontre des limites.
Holacratie : une nouvelle vision managériale - FlexJob Du terme anglais holacracy, il s’agit, par définition, d’une vision organique des organisations humaines dans lesquelles chaque collaborateur est à la fois autonome et indépendant de la structure qu’il fait fonctionner. Zoom sur l’holacratie : un nouveau système d’organisation. Pour rendre le concept d’holacratie plus concret, il est important de s’intéresser à sa mise en place sur l’opérationnel d’une entreprise. Opérationnellement, l’holacratie permet de disséminer les processus de prise de décisions au travers de plusieurs petites équipes auto-organisées et indépendantes. Adoptée depuis de nombreuses années outre-Atlantique et dans la majorité des pays anglophones, l’holacratie se développe en Europe et tout particulièrement en France. L’holacratie fête ses 50 ans ! Le terme d’holacratie que nous connaissons aujourd’hui est directement dérivé du terme d’holarchie, un mot inventé par Arthur Koestler et publié pour la première fois dans son ouvrage The Ghost in the Machine, en 1967.
L'holacratie Supprimer les positions de pouvoir et la bureaucratie, donner plus d'agilité à l'entreprise... Les bienfaits supposés de l'holacratie sont tels que ce système de gouvernance mis au point en 2001 par un éditeur de logiciels américain, Ternary Software, a depuis fait des émules. Le cas le plus emblématique fut celui de Zappos, qui annonçait début 2014, qu'il passait à ce mode d'organisation enterrant la notion de hiérarchie. >>> A lire : l'interview de la présidente du directoire de Scarabée Biocoop, une PME qui a adopté l'holocratie 1. Avant toute chose, le dirigeant doit accepter de céder son autorité aux règles du jeu. 2. L'holacratie part du principe que l'établissement d'un organigramme classique n'est pas vraiment utile. 3. Les rôles sont affectés aux différents collaborateurs selon leurs compétences. 4. Dans l'holacratie, la structure est vivante, elle peut évoluer selon les besoins. 5. Etre un patron "visionnaire".
How To Eliminate Organizational Debt – The Ready Debt has been around for thousands of years. You borrow money. The lender charges interest until you pay the money back. It’s simple. More recently, the software development community coined a term for another kind of debt: technical debt. “Shipping first-time code is like going into debt. ––Ward Cunningham Financial and technical debt are now largely well-known concepts, and they play an enormously importantly role in organizations. Last year, startup guru Steve Blank published, “Organizational Debt is like Technical Debt but worse.” In spite of that success, the piece was too narrow in its focus. Organizational Debt: The interest companies pay when their structure and policies stay fixed and/or accumulate as the world changes. Let’s unpack that. From our experience in coaching organizations toward more adaptive and self-organizing practices, we have noticed that Organizational Debt tends to manifest in two ways: through issues of obsolescence and accumulation. 1. 2. 3.
Holacratie : une nouvelle forme de management responsable ? - Développement durable & responsabilité sociétale dans l'enseignement supérieur, les formations et la recherche L’holacratie qui provient des mots grecs « holos » désignant « une entité qui est à la fois un tout et une partie d’un tout » et de « kratos » signifiant « pouvoir ». Il s’agit donc de donner le pouvoir de gouvernance à l’organisation elle-même plutôt qu’aux egos de ses membres. En effet, l’holacratie est un système de gouvernance qui s’appuie sur des principes innovants et opérationnels pour permettre de faire émerger l’essence, la capacité d’innovation et le potentiel collectif de l’organisation en la libérant des peurs et des ambitions individuelles. Qu’est-ce que l’holacratie ? Article repris de : Elle constitue une pratique pour les organisations en recherche d’efficacité et d’agilité dans leurs structures de base : organisation, processus de décision, réunions. Instaurer l’holacratie dans une organisation permet : 1. 2. « Faciliter » les réunions 3.
Comment manager l'innovation Quand on parle d'innovation, il est tentant d'imaginer des génies guidés par une vision. Difficile dans ce cas de "manager l'innovation", évaluer la rentabilité et de se prononcer sur la poursuite ou non de ces projets. Pourtant, pas question de piloter l'innovation au flair, bien au contraire ! Je m'abonne L'innovation, faut-il le répéter, n'est pas l'apanage des start-up. De cette perspective, une seule chose à retenir : oui, les idées innovantes peuvent être très vite étouffées. Adapter ses critères de valeur Un critère souvent invoqué dans la décision de poursuivre ou non un projet est son retour sur investissement. Prenons un exemple : quand Amazon sort la première version de son Kindle Fire, une tablette couleur permettant de commander des jeux vidéos, livres et films dans le catalogue Amazon, elle s'avère n'être absolument pas rentable et est même vendue à perte. Gagner en connaissance client Définir un périmètre clair à l'expérimentation d'une innovation Trouver son marché est clé.
Le développement personnel est-il vraiment l’arnaque du siècle? Temps de lecture: 8 min Au moment d’écrire cet article, je suis allé consulter le palmarès des ventes de livres d’Amazon. L’algorithme modifie le classement en permanence, pour susciter l’envie et renouveler l’attention des internautes qui surfent sur le site. Pourtant, le top dix des ventes au 21 août 2018 ressemble à celui du mois dernier, et à vrai dire à celui de l’année dernière: Raphaëlle Giordano et ses conseils d’épanouissement personnel romancés truste la deuxième place, Les quatre accords toltèques du chaman Miguel Ruiz, un classique de la littérature d’aide à soi-même («self-help») prenant son inspiration dans les mythes de ce peuple mésoaméricain, la talonne en troisième. Le gourou du développement personnel, Eckhart Tolle, et son best-seller mondial Le pouvoir du moment présent rode en permance autour du top 10, et ne descend jamais en dessous des cent meilleures ventes. «Marchandises émotionnelles» Faire accepter l’inacceptable avec le sourire Éditions Premier Parallèle
Holacratie… est-ce que ça marche ? | L’ADN Il y a des idées qui font plus d’admirateurs que d’émules. La sociocratie, l’holacratie, l’entreprise libérée… beaucoup en parlent, peu les pratiquent. Pourtant l’idée de remettre en cause les organisations hiérarchiques pyramidales n’est pas nouvelle, et ses plus ardents défenseurs ont été des entrepreneurs au bilan remarquable : William L. McKnight chez 3M dans les années 1930, Bill et Genevieve Gore, inventeurs de Gore-Tex® en 1970, et, dans une certaine mesure, Sakichi Toyoda avec son système de production chez Toyota (TPS) à la fin de la Seconde Guerre mondiale… Pourtant, seules quelques expérimentations sont à l’œuvre dans les grands groupes (Danone, Michelin, Leroy Merlin, Kiabi, Orange, Castorama…), et elles restent discrètes. Pourquoi si peu d’émules ? On résume souvent ces trois concepts cousins (sociocratie, holacratie, entreprise libérée) par un lapidaire : on supprime les chefs. Ce n’est pas complètement faux, mais ce n’est pas entièrement juste non plus. Abscons ? Brian J.
Holacratie, management constitutionnel : un nouveau modèle pour l'entreprise ? Réinventer son organisation et donner vie à une nouvelle forme de management : tel est le challenge que se donnent un nombre croissant d'entreprises. C'est à celui-ci que répond le management constitutionnel présenté par Bernard Marie Chiquet, son inventeur et Matthieu Brunet, chef d'entreprise. Je m'abonne Beaucoup d'entreprises et de dirigeants ressentent ce besoin prégnant de réinventer leur organisation. Pourquoi ? C'est à cet ambitieux challenge que l'holacratie permet de se frotter. Que deviennent les chefs ? Sans doute parce que nos habitudes et nos schémas mentaux ne nous prédisposent pas à une vision totalement réinventée de l'organisation, beaucoup continuent d'associer l'holacratie à un système managérial sans chef et horizontal. Et si opter pour l'holacratie fait disparaître l'ascendant hiérarchique caractéristique du modèle conventionnel, elle n'est en rien un clap de fin pour le management puisqu'elle permet l'émergence d'un manager d'un nouveau genre. " Changer le monde "
Zappos : le bonheur au chausse-pied Le rendez-vous a été fixé à 15 heures, pour une «expérience» - comprendre une visite guidée - de quatre-vingt-dix minutes. C’est la procédure pour visiter le siège de Zappos, entreprise américaine de vente de chaussures sur Internet, filiale d’Amazon depuis 2009. Basée à Las Vegas, Zappos est, avec ses 1 500 salariés, une des plus grosses structures à mettre en œuvre une organisation du travail méconnue : «l’holacratie» (du grec holons, «le tout»). Depuis 2013, Zappos s’est installée dans l’ancien hôtel de ville de Las Vegas, à quelques kilomètres au nord du «Strip» et de ses machines à sous. «Les zapponians» Ce mercredi, treize personnes sont inscrites à la visite guidée, facturée 10 dollars (1). Pour l’heure, il est temps de former les groupes avant de partir à la découverte des lieux. «Les liens» Zappos, qui a définitivement abandonné son fonctionnement par services hiérarchisés en 2015, s’organise désormais par «cercles» (près de 500 au total). «Le cercle» «La plage»