L’univers du Design Thinking
Au premier abord, faire du Design thinking est troublant. On redevient enfant. On mange des bonbons et on peut dire tout ce qu’on veut.
Design thinking, les attitudes essentielles à adopter - Les cahiers de l'innovation
Pour devenir un « bon » design thinker, un bon designer, il ne suffit pas de suivre des milliers d’heures de cours ou de collectionner les outils et les méthodes : il faut adopter les bonnes attitudes du design thinking. Bien sur il faut en connaître les outils et les méthodes, il faut pratiquer beaucoup, multiplier les expériences, … mais au-delà de tout, il faut avoir une « attitude de designer ». Quelles sont les principales caractéristiques de cette attitude ? Tous les designers sont-ils concernés, y compris les débutants ?
«Design thinking» — IDEO
I. Présentation et caractéristiques d’IDEO IDEO est une entreprise américaine basée à San Francisco, en Californie. Créée en 1991 par lʼassociation de deux types de groupes, dʼingénierie et de design « classique », elle compte actuellement 11 bureaux dans le monde. Présente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, IDEO emploie 570 personnes. Lʼagence IDEO vend des services à ses clients dans des domaines très variés.
À lire ailleurs : « Les bibliothèques et les voies de l’innovation »
L’Agence Régionale du Livre de Haute-Normandie m’a interviewé pour le dernier numéro de la revue Publication(s), qui comporte un dossier consacré à l’innovation en bibliothèque. Dans ce bref entretien, je parle de design thinking, du #ProjetBayeux (évidemment), mais aussi du fait de s’inspirer d’autres univers professionnels pour transformer nos pratiques (ce que l’on fera à Bayeux, avec un classement thématique inspiré du monde de la librairie et pour la valorisation des collections, que l’on souhaite renouveler en puisant dans les techniques de merchandising). Félicitations au journaliste Luc Duthil qui a retranscrit de façon synthétique une (très) longue discussion que nous avons eu ensemble ! Publication(s) numéro 33 peut être téléchargé directement ici ou bien feuilleté sur le site de l’ARL.
Approche design et approche systémique : duel ou duo ?
Arrivée dans les pratiques, et en France depuis les années 1970 la pensée systémique se veut une nouvelle manière d’appréhender le changement. Plus complète, plus apte à penser la complexité du monde qui nous entoure que les approches préexistantes. Le 2 juin dernier, Piret Tönurist, en charge de la gouvernance publique à l’OCDE est venue nous présenter les résultats d’un rapport récent sur le sujet, lors d’un déjeuner-débat particulièrement riche en contenu et en discussions. Pelote de laine ou plat de spaghetti ?
[leçon] Qu'est-ce-que le design thinking ? - Les cahiers de l'innovation
Qu’est-ce-que le design thinking ? Le Design Thinking est tout simplement le terme utilisé pour désigner l’ensemble des méthodes et des outils qui aident, face à un problème ou un projet d’innovation, à appliquer la même démarche que celle qu’aurait un designer. C’est une approche de l’innovation et de son management qui se veut une synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive. Il s’appuie beaucoup sur un processus de co-créativité impliquant des retours de l’utilisateur final. Ces méthodes ont été élaborées dans les années 80 par Rolf Faste sur la base des travaux de Robert McKim.
Qu'est-ce que le Design Thinking ? - Prim à bord
Le Design Thinking est une méthodologie issue du monde des designers qui s’étend aujourd’hui à toutes les sphères professionnelles. Elle s’applique à toute sorte de projet dont l’objectif consiste à inventer un nouveau concept, service, objet pour répondre à un besoin. Il s’agit d’une méthode d’innovation centrée sur la créativité . Depuis une trentaine d’années, le développement du Design Thinking a reçu plusieurs déclinaisons méthodologiques. Mais les grandes phases du processus de travail collaboratif et collectif restent identiques. Dans les années 80, Robert McKim et Rolf Faste, deux professeurs de l’université de Stanford à l’origine du concept, ont posé les fondations du Design Thinking.
Réapprendre à s’étonner et à innover avec le design thinking
Dans la méthode du design thinking, le travail de compréhension, d’observation, d’exploration et de production d’« insights » est au cœur de la démarche. Les phases de « compréhension » (Empathize) et « d’observation » (Define) sont inter-reliées, elles s’alimentent et se complètent pour fournir un ensemble d’insights susceptibles d’alimenter la phase d’idéation (Ideate). Pour la Hasso Plattner (Institut de design de Stanford), l’empathie, faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui et de percevoir ce qu’il ressent, est le pilier du design thinking. Centrée sur l’humain, elle offre la possibilité d’identifier des insights de ce que les individus pensent, ressentent et expérimentent.
la roue des émotions outil pour apprendre à se connaître
1. Lire les émotions Les roues des émotions, ce sont deux outils pour lire en soi, mis au point par une association belge: une roue pour les adultes et une pour les enfants. En effet, il est parfois difficile de dire comment on se sent: « je ne sais pas pourquoi mais ça va pas ».
Le design thinking dans le #ProjetBayeux
Comme je parle souvent de design thinking – sur ce blog et ailleurs – et que je pilote une création d’établissement pour Bayeux intercom, on me demande régulièrement le lien entre les deux. La réponse type que je fais le plus souvent est frustrante pour moi et décevante pour mes interlocuteurs : « Pour être franc, le contexte bayeusain ne nous permet pas, pour l’instant, de mettre pleinement en œuvre une démarche de design. » Ça, c’est la version courte : en fait, les choses ne sont pas si simples ! En effet, avec mon adjointe Eva Garrouste, nous nous efforçons d’ores et déjà de saupoudrer nos actions d’éléments imprégnés de « pensée design. » Je voudrais expliquer ici en quoi consistent ces éléments… C’est aussi l’occasion de vous dire quelques mots du #ProjetBayeux. Le temps : un allié précieux qui nous manque Avant tout : pourquoi pas de projets de design à Bayeux ? Une construction ne représente-t-elle pas l’occasion idéale ?
Comment trouver de bonnes idées grâce aux 6 chapeaux de Bono ? - SeeMy : Plateforme collaborative pour l'innovation
Comment savoir si une idée est bonne ou mauvaise ? Bien qu’elle paraisse absurde à première vue, cette question se pose souvent à nous et tire toute son importance quand nous nous apprêtons à prendre une décision. Bien sûr, dans la plupart des cas, nous préférons nous baser sur ce que nous disent les chiffres et les analyses de tous genres. Cependant, sans devoir avoir recours aux statistiques et à la science (bien que ce soit parfois indispensable), il est possible de faire tout simplement appel à son esprit et à sa créativité. C’est justement ce point que nous allons aborder ici. Pour ceux qui ne savent pas encore ou qui ne disposent que de notions vagues, nous allons vous exposer ici la méthode des 6 chapeaux d’Edward Bono.
Le vocabulaire du design thinking
Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode.
Générez et multipliez des idées grâce à la technique de concassage SCAMPER ! - SeeMy : Plateforme collaborative pour l'innovation
Comment générer de nouvelles idées à partir d’un sujet ou d’un problème particulier ? Voilà une question à laquelle beaucoup d’entre nous n’ont pas encore trouvé réponses (du moins les plus satisfaisantes), mais qui cherchent bien sûr à en avoir. Certes, de multiples méthodes ont déjà été proposées pour cela. On citera à titre d’exemple le Brainstorming, la méthode des 6 chapeaux d’Edward de Bono et bien d’autres encore.