le keynésianisme contre le neolibéralisme
Parler d’économie dans podcastscience peut surprendre, surtout pour tous les amateurs de sciences dures. Néanmoins l’économie s’inscrit dans le cadre des sciences humaines, un domaine des sciences que nous avons déjà abordé à quelques occasions dans ce podcast. L’idée m’est venue de revenir sur les thèses fondamentales de l’économie suite au visonnage d’une série de vidéos passionnantes et réellement inspirantes du professeur espagnol Julián Pavón de l’Université Polytechnique de Madrid. Ces vidéos dont je me suis amplement insiprées pour rédiger ce dossier reviennent sur les principes fondateurs de la macroéconomie qui ont été appliqués dans notre histoire récente du XXème siècle et dans la première décennie du XXIème siècle. Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l’économiste britannique John Maynard Keynes (5 juin 1883 – 21 avril 1946). Un des principe fondamentaux sur lequel repose la politique économique keynésienne est la demande agrégée (notée
Elinor Ostrom
IT SEEMED to Elinor Ostrom that the world contained a large body of common sense. People, left to themselves, would sort out rational ways of surviving and getting along. Although the world's arable land, forests, fresh water and fisheries were all finite, it was possible to share them without depleting them and to care for them without fighting. While others wrote gloomily of the tragedy of the commons, seeing only overfishing and overfarming in a free-for-all of greed, Mrs Ostrom, with her loud laugh and louder tops, cut a cheery and contrarian figure. Years of fieldwork, by herself and others, had shown her that humans were not trapped and helpless amid diminishing supplies. She had looked at forests in Nepal, irrigation systems in Spain, mountain villages in Switzerland and Japan, fisheries in Maine and Indonesia. All these cases had taught her that, over time, human beings tended to draw up sensible rules for the use of common-pool resources. Scarves for the troops
Elinor Ostrom ou la revanche de la coopération sur la concurrence, par Jacques Weber
Ceci est un billet invité. Jacques Weber, économiste et anthropologue, a bien connu Elinor Ostrom. Lui-même et son équipe ont collaboré étroitement avec elle et ses proches depuis 1986. Il faisait partie de ses amis. Il a bien voulu réserver à ce blog un billet d’hommage très personnel, plus une photo qu’il a prise chez lui, à Montpellier, en juin 2011. Elinor Ostrom ou la revanche de la propriété commune et de la coopération sur la propriété privée et la compétition marchande Toute sa vie Elinor Ostrom a été une chercheuse de terrain autant qu’une théoricienne des institutions, qu’elle définissait comme “jeux de règles en usage”, et des formes d’appropriation. Comment des individus ou groupes se coordonnent-ils dans la mise en œuvre de services publics, comme dans l’exploitation de ressources en propriété commune ? L’influence des travaux de Elinor Ostrom a été considérable à travers le monde.
Pour une socionoétique des objets économiques. Entretien avec Frédéric Lordon
1 RR. : Parmi les questions que nous vous avons envoyées avant notre rencontre, vous avez tout de suite fait remarquer qu’il en manquait une, importante … 2 Frédéric Lordon : Oui, et c’est la question préjudicielle : la question de l’entretien même. Je dois dire que je nourris des sentiments très ambivalents pour ces entretiens à caractère autobiographique d’intellectuels ou de chercheurs. Je les lis le plus souvent avec beaucoup de plaisir – quoique il ne faudrait sans doute pas trop creuser ce plaisir, on y trouverait probablement des choses assez peu intellectuelles comme la fascination ordinaire pour la vie des « grands hommes ». Le syndrome « Salut les copains » étant propre à tous les champs, on ne voit pas bien pourquoi le champ intellectuel y échapperait… De fait, fonctionnant à la reconnaissance pure, le champ intellectuel en donne peut-être l’illustration la plus vive, quoique sous des formes le plus souvent déniées. 7 FL. : Pitié, non ! 9 FL. : C’est vrai. 11 FL. : Oui.