Jeunes, équipements numériques et modes de connexion Mis en ligne le mardi 20 décembre 2016. Le Crédoc vient de publier son Baromètre numérique 2016, sur "La diffusion et l’usage des technologies de l’information dans la société française" qui rend compte d’une enquête [1] réalisée en juin 2016. Dans un premier article, nous avons fait état de quelques enseignements significatifs en matière d’équipement et d’usages pour l’ensemble de l’échantillon interrogé [2]. Ce deuxième article aborde les spécificités concernant les 12-17 ans et les 18-24 ans en matière d’équipement et de modes de connexion. L’enquête montre le rôle déterminant de l’âge mais il existe néanmoins d’autres caractéristiques sociodémographiques qui interviennent. En matière d’équipement et de modes de connexion, l’âge est plus particulièrement un facteur déterminant dans les domaines suivants : le taux d’équipement en smartphones : 85% des 12-17 ans, 95% des 18-25 ans (65% pour l’ensemble de la population) Différents modes de connexion à internet en fonction de l’âge @gmarquie
Comment la jeunesse en difficulté utilise le numérique Temps de lecture: 7 min Existe-t-il un usage particulier du numérique par la jeunesse en difficulté? Une étude conduite auprès d’adolescents scolarisés ou hébergés par Apprentis d’Auteuil –des jeunes en difficulté scolaire, en grande partie issus de familles et de milieux fragilisés– apporte un éclairage[1]. Les réseaux sociaux, en particulier, sont ressentis par eux comme une opportunité de désenclavement de leur monde social. Divertissement et partage Que font ces jeunes sur Internet? Au-delà, sans trop de surprise, les jeunes d’Apprentis d’Auteuil pratiquent davantage Internet dans le cadre des loisirs que dans celui du travail scolaire. L’usage d’Internet à des fins utilitaires ne leur est pourtant pas étranger, loin de là, car les enseignants emploient des outils numériques dans les cours. Leurs propos témoignent d’une perception fine de la conformité des usages des nouvelles technologies selon les mondes sociaux. Les réseaux sociaux, opportunité d’exister davantage
13 reasons why, miroir de la jeunesse américaine ? | Il était une fois les Américains Il y a des chances que vous ayez entendu parler de cette nouvelle série Netflix, sinon pour son carton auprès des ados, au moins pour la controverse qui l’entoure. Tiré d’un best-seller, la série présente donc les treize raisons qui auraient poussé Hannah Baker, 17 ans, à se suicider. La polémique tient principalement au fait que le suicide y serait romancé, voire glorifié, poussant professionnels de santé & psychologues à multiplier les appels à la prudence, y compris les écoles. Tous craignent en effet que des adolescents vulnérables soient à leur tour séduits par le geste d’Hannah, considérant comme elle que c’est l’unique solution à leur mal-être. Cas d’école Si aux États-Unis on ne plaisante pas avec l’égalité des sexes, je reste frappée de la façon paradoxale dont on y rencontre très tôt ce type de problèmes. La loi du plus fort Objet du délit Et pour les filles ? Une vérité qui dérange Mais peut-on s’en étonner ? Évidemment, il y a des exceptions.
Les jeunes : leurs vies, leurs rêves... La nouvelle étude d'Inter°View Innovative(1) décrypte les 18-25 ans pour répondre aux objectifs suivants : les 18-25 ans rêvent-ils encore et si oui, à quoi ? Quels sont leurs moteurs, en fonction de leur profil ? Que rejettent-ils ? Selon leur degré de construction, leur maturité, et leur niveau de contrainte financière, les 18-25 ans ont des caractéristiques différentes : - les lycéens –en pleine construction identitaire, en recherche d’autonomie, aspirant à une vie d’adulte, vivant dans une bulle individuelle dans le cocon familial– se projettent pour la plupart dans un métier ! - les étudiants –en préparation à l’entrée dans la vie active, ne voulant pas renoncer à leurs rêves, entre travail et loisirs, subissant les difficultés matérielles et sociales, fortement dépendants de leurs parents– envisagent le travail comme l’autonomie pour composer la vie souhaitée. Les jeunes rêvent-ils encore et à quoi ? Oui, ils rêvent encore, répond Inter°View.
Culture numérique et jeunesse inculte ! Une « Place de la toile » enregistrée depuis les "États généraux de la République", organisé par Libération à Grenoble, dans le beau bâtiment de la MC2, des Etats généraux consacrés à la jeunesse ("Jeunes, débattez-vous !") et aux questions qui se posent à la jeunesse dans des domaines aussi variés que le travail, l'’égalité homme-femme, ou le rapport à l’'Europe. Nous est échue la question de la culture, et de la culture numérique en particulier (avec une sorte de premier volet ici : "Comment développer et transmettre une culture numérique?"). Marc Le Glatin Professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’Université de Paris 8-Saint-Denis (co-responsable du Master 2 Politiques et gestion de la culture en Europe) et Directeur du Théâtre de Chelles. Olivier Tesquet Journaliste à Télérama, rubrique Médias. Émission enregistrée en public le vendredi 1er février
La génération boomerang : devenir adulte autrement 1 Pour la France, ses données sont extraites de l’enquête de Catherine Villeneuve-Gokalp (2000). 1Quoique le retour des jeunes chez leurs parents prenne en France une importance grandissante, le phénomène reste encore de nos jours mal connu et mal ciblé quantitativement. Dans les années 2005, Barbara Mitchell avait effectué un recensement à partir des études existantes dans différents pays et à partir de sources variées. Elle avait montré qu’aux États-Unis, le retour des jeunes se produisait dans des proportions importantes, 40 % des jeunes revenant au domicile parental contre 25 % en France 1, 20 % en Allemagne ou en Suède. Il n’est pas possible actuellement d’obtenir ni pour la France, ni au niveau européen un cadrage d’une certaine rigueur. Cependant, le rapport 2014 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement signale que 695 648 jeunes de plus de 18 ans sont revenus vivre chez leurs parents après avoir occupé un logement indépendant pendant au moins trois mois. Le départ
La France compte trop de jeunes à la dérive Dans son rapport 2015, l'Unicef France s'alarme de plusieurs manquements de notre pays à la Convention internationale des droits de l'enfant. Il constate que, malgré les efforts consacrés pour offrir au plus grand nombre d'enfants un cadre de vie bienveillant, la France échoue, en partie, à atteindre des objectifs primordiaux qui lui sont assignés à l'égard de l'enfance et de la jeunesse. Il constate surtout que ce sont les plus fragilisés - par la pauvreté, l'exclusion sociale, les discriminations, mais aussi par cette période si particulière qu'est l'adolescence - qui en payent le plus lourd tribut. Les chiffres sont implacables : la France compte trois millions d'enfants pauvres, soit un enfant sur cinq. Plus de 30 000 se retrouvent sans domicile, 9 000 vivent dans des bidonvilles, plus de 10 000 sont mineurs isolés étrangers et 140 000 élèves décrochent du système scolaire chaque année. Entre 2008 et 2012, 440 000 enfants supplémentaires ont été plongés dans la pauvreté.
Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre L’enquête « Génération quoi ? », menée auprès des 18-34 ans, dessine le portrait d’une jeunesse éduquée, qui enrage de voir les portes se fermer devant elle. LE MONDE | 25.02.2014 à 12h56 • Mis à jour le 25.02.2014 à 13h28 | Par Pascale Krémer L'autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l'esprit. La vie en noir Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Un besoin de reconnaissance « Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française.
Pourquoi la "Génération Y" d'aujourd'hui ce n'est pas simplement "les jeunes" d'hier La tyrannie du jeunisme C'est comme ça: du petit écran à l'entreprise ou face aux amis, il faut paraître jeune. Au point que le lifting est l'opération esthétique qui se développe le plus. Mais doit-on rester lisse à tout prix? Des femmes s'insurgent contre ce nouveau diktat Dans les dîners mondains, Catherine n'entendait parler que de ça. De celles qui l'avaient fait, de celles qui le feraient. Et encore. Les femmes et, dans une moindre mesure, les hommes n'auront bientôt plus le choix: pour continuer à plaire, il faudra rester lisse. L'actrice Sandrine Kiberlain le confiait récemment au magazine Elle: «Je sais que, à partir de maintenant, ça va commencer à se voir, mais je n'ai pas peur. Jamais le devoir de paraître jeune, à tout âge, n'a été si clairement affiché. «Quel âge? En clair, si l'on vit mieux et plus longtemps, autant que cela se voie. «Les femmes ne cherchent à ressembler ni à une star ni à des filles de 20 ans, explique le chirurgien Jean-Marie Faivre, de l'hôpital de Montreuil.
Le harcèlement, c’est quoi ? Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement. Les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire : La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre. Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que : Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège.
Génération Quoi: une jeunesse en crise(s) "Jeunesse désabusée, jeunesse individualiste, jeunesse incontrôlable". Autant de clichés qui pèsent sur la génération Y. Mais sont-ils vérifiés ? Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. Recevoir Quel regard posent les jeunes sur la société actuelle ? "Génération sacrifiée" "Génération perdue", "génération sacrifiée", "génération oubliée", autant de registres massivement mobilisés par les jeunes pour qualifier leur génération. "On a l’impression que tout nous tombe dessus : la crise économique, la crise écologique, la crise de l’emploi, le terrorisme. Il existe dans le chef de la jeunesse un sentiment de déclin progressif qui s’installe de génération en génération. Top 3 des préoccupations : environnement, emploi et système scolaire L’enquête montre que l’environnement est la plus grande préoccupation des jeunes, suivie de très près par l’accès à l’emploi et le système éducatif. Une vision matérialiste du travail "Les hommes politiques, tous pourris" Un vent de révolte
Centre du patrimoine mondial - Le Forum des jeunes sur le patrimoine mondial Le Forum des jeunes sur le patrimoine mondial est l’une des activités principales du Programme d’éducation au patrimoine mondial. Il a été créé pour encourager la formation et les échanges interculturels en rassemblant des étudiants et des enseignants du monde entier. Pour les étudiants, c’est l’occasion de rencontrer des jeunes issus d’autres pays, de s’ouvrir à leur patrimoine, de débattre de sujets communs et de se découvrir de nouveaux rôles en matière de conservation du patrimoine. Depuis le premier Forum des jeunes sur le patrimoine mondial de 1995 de Bergen, en Norvège, plus de 34 forums des jeunes internationaux, régionaux et nationaux ont été organisés partout dans le monde. Pour les enseignants, c’est l’occasion de débattre de nouvelles approches pédagogiques, de contribuer au kit d’éducation au patrimoine mondial « Le patrimoine mondial entre les mains des jeunes », et de mettre sur pied un réseau favorable à l’élaboration d’activités pédagogiques sur le patrimoine mondial.