« Pédale ou crève » : dans la peau d’un livreur Foodora Concurrence entre coursiers, sécurité négligée, précarité… Notre journaliste a passé trois semaines à livrer burgers et pizzas aux quatre coins de Paris. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Philippe Euzen Adossé au kiosque à journaux de la cour Damoye, près de la Bastille, dans le 11e arrondissement de Paris, je patiente sur mon vélo, les yeux rivés sur mon smartphone. Comme les autres coursiers réunis ici, j’attends qu’une commande me soit attribuée. Depuis trois semaines, je fais partie de la cohorte de ceux qui livrent des repas à domicile pour le compte des sociétés Deliveroo, Foodora, UberEats ou Stuart. Ces myriades d’auto-entrepreneurs sont les petites mains ô combien flexibles de ces start-up qui se développent à vitesse grand V partout en France. Il est 13 h 30 ce jour de mars, et je suis en avance pour mon premier « shift » (créneau horaire de travail préréservé). 13 h 55, mon téléphone vibre. Le stress d’arriver en retard
Comment le monde actuel a privatisé le silence - Idées Les technologies modernes nous sollicitent de plus en plus, et chacun semble s’en réjouir. Or, cela épuise notre faculté de penser et d’agir, estime le philosophe-mécano Matthew B. Crawford. « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre », écrivait déjà Pascal en son temps. Mais que dirait l'auteur des Pensées aujourd'hui, face à nos pauvres esprits sursaturés de stimulus technologiques, confrontés à une explosion de choix et pour lesquels préserver un minimum de concentration s'avère un harassant défi quotidien ? Matthew B. C'est en assurant la promotion de son best-seller que Crawford a été frappé par ce qu'il appelle « une nouvelle frontière du capitalisme ». « J'ai passé une grande partie de mon temps en voyage, dans les salles d'attente d'aéroports, et j'ai été frappé de voir combien notre espace public est colonisé par des technologies qui visent à capter notre attention.
Étudiants, l'avenir à crédit, en VOD Réalsateur: Jean-Robert Viallet Producteurs : ARTE France, CFRT Nationalité : France Sous l'effet de la compétition internationale, les universités se transforment en de gigantesques entreprises. Une enquête aussi éclairante qu'inquiétante sur un phénomène émergent en Europe. Compétitivité, marketing ou retour sur investissement sont des termes qui circulent désormais dans les couloirs feutrés des grandes universités. À bout de souffle Étayé par des chiffres effarants, ce documentaire fouillé dresse un état des lieux de la mutation des universités du monde entier.
Ces jeunes cadres et étudiants brillants persuadés d'être des "imposteurs" Etudiants d'établissements prestigieux, employés de grandes entreprises: ces jeunes excellent mais vivent mal leur réussite. En proie au "phénomène de l'imposteur", ils sont persuadés de ne pas mériter leur succès et craignent d'être "démasqués" par leurs pairs. Ce phénomène se caractérise par "le sentiment de ne pas être à sa place malgré les réussites objectives, les preuves d'intelligence et de compétences", cumulé à la conviction de "tromper les autres" et "la crainte au quotidien de pouvoir être "démasqué", définit Kevin Chassangre, docteur en psychologie à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès qui a consacré une thèse au sujet (2016). Après le bac, Louise a intégré Sciences Po Paris grâce "à un coup de pot énorme": le jury d'entrée lui a attribué une excellente note malgré une copie d'examen inachevée. Persuadée d'avoir "douillé le système", elle a espéré redoubler en licence, "comme s'il fallait avoir un échec pour (qu'elle) se légitime". "Passager clandestin"
Transformer le travail en jeu, pour mieux aliéner Techniques de contrôle contemporaines. Si la fête du travail a lieu le 1er mai, c’est à cause de mouvements ouvriers qui eurent lieu aux Etats-Unis en 1884. C’est peut-être aux Etats-Unis qu’il faut aller dénicher les nouvelles formes d’aliénation... Et chez Uber en particulier. Parce que si le terme d’ubérisation est désormais passé dans la langue pour désigner cette économie des plateformes qui mettent en lien directement des clients et des travailleurs indépendants, il va sans doute falloir lui ajouter un contenu supplémentaire au mot. C’est en tout cas ce à quoi nous incite une enquête passionnante publiée le mois dernier par le New York Times. Une enquête qui nous apprend que Uber, faisant face à une contestation montante de ses chauffeurs, a décidé d’utiliser les sciences comportementales pour réformer le rapport entre la plateforme et les gens qui travaillent pour elle. Par exemple, des encouragements quand un palier est atteint. Voilà !
Les mesures impaires par Daniel Goyone Musicien et pédagogue, Daniel Goyone est un des musiciens les plus intéressants de la scène jazz française. Il a notamment composé pour Claude Nougaro ou joué avec Chick Corea, Trilok Gurtu, David Lynx... Il a aussi enregistré une dizaine d'albums (écouter ici). Quelques généralités Les mesures impaires sont utilisées plus fréquemment qu'on ne le pense. Musique Classique Les musiques classique et romantique, en revanche, ont peu utilisé les mesures impaires (un des rares contre-exemples : l'Allegro con grazia de la Symphonie Pathétique de P.I. Musique Jazz La musique de Daniel Goyone Pour ce qui me concerne, j'ai beaucoup utilisé ces mesures, en particulier parce qu'elles donnent au compositeur (une fois assimilées) beaucoup de nouvelles idées mélodiques. En savoir plus
Europe : sélection université | theconversation En France, le baccalauréat est le premier diplôme de l’enseignement supérieur. Ce sésame pour l’université et un rite de passage qui marque la fin des études secondaires. Cette année, 641 700 nouveaux bacheliers ont obtenu ce précieux viatique. Dans le système actuel, tout bachelier, quel que soit son bac et sa série (général, technologique, professionnel, scientifique, économique, littéraire…), peut en principe demander à accéder de droit à n’importe quelle licence ou aux études de santé à l’Université publique. L’accès à l’université est devenu problématique Pourtant, dans les faits, l’accès à l’université devient problématique avec des filières très demandées qui débordent. Ceci suscite la frustration et l’incompréhension d’une partie des étudiants qui n’obtiennent pas le choix correspondant à leur projet professionnel, parfois malgré un excellent dossier scolaire. Mais quelle est la solution ? L’examen terminal du secondaire Modalités et critères d’accès à l’Université
Et si on lâchait la bride à nos enfants ? Fliqués, surprotégés, les enfants d’aujourd’hui ont à peine le droit d’aller acheter seuls une baguette de pain. Une culture du risque zéro qui les prive de liberté et les prépare mal aux aléas de la vie. C’est un étrange phénomène qui se répand dans certains squares. Les bancs, initialement prévus pour que les parents discutent en retrait, se vident. Les adultes restent collés au toboggan ou à l’échelle de corde. « Tu veux que je te tienne ? Dans beaucoup de villes, si vous croisez un enfant à vélo, soyez assuré que les parents pédalent juste à côté. Cela n’a rien à voir avec la façon dont leurs parents ont grandi. Cabanes et aventures dans les bois Quand elle intervient dans des conférences, celle qui a fondé, aux Etats-Unis, le mouvement Free Range Kids – pour des « enfants élevés en plein air » – demande aux adultes ce qu’ils avaient le droit de faire étant petits et qu’ils ne laisseraient pas faire à leurs enfants. Oui, mais le monde a changé, lui dit-on. Jouer pour évoluer
Ne ratez pas l'enquête-choc de “Cash investigation” sur la souffrance au travail - Télévision Pour sa rentrée, le magazine d’investigation d’Elise Lucet revient avec “Travail, ton univers impitoyable”, une enquête saisissante dans l’arrière-boutique de Lidl et Free. « J’ai l’impression d’être un robot, une semi-machine », lâche un salarié, la gorge nouée. Pour son numéro de rentrée, Cash investigation n’aurait pas pu viser plus juste. En pleine mobilisation contre la réforme du code du travail, l’émission consacre une enquête à la souffrance et à la précarité des salariés, en permanence sous tension, souvent en dépression. Le téléspectateur est immergé dans l’arrière-boutique de deux grandes enseignes : Lidl, géant du hard discount, et Free, monstre français de la téléphonie mobile. Saviez-vous que chez Lidl les caissiers scannent un article toutes les deux secondes ? Comme à l’accoutumée, la narration est percutante et incisive, les formules, impertinentes, claquent, les responsables sont poussés dans leurs retranchements.
Points informations jeunesse : CIDJ, CIJ, BIJ, PIJ - DRJSCS Ile-de-France Les Points Information Jeunesse L’enjeu éducatif de l’Information JeunesseL’Information Jeunesse est une mission de Service Public, définie et garantie par l’Etat.Le réseau Information jeunesse vise à permettre à tous les jeunes, sans aucune discrimination, l’accès à l’information, composante fondamentale de l’éducation, de l’autonomie, de la responsabilité, de l’engagement social et de la participation citoyenne, de l’épanouissement personnel, de la connaissance de ses droits, de la lutte contre l’exclusion, de la mobilité des jeunes notamment dans le cadre européen. Qu’est ce qu’un Point Information jeunesse ? Un Point Information jeunesse participe à un réseau régional de professionnels de l’Information jeunesse et contribue à la mise en œuvre des politiques éducatives et de jeunesse. A ce titre, l’Information Jeunesse est une première entrée vers l’orientation pour les jeunes. L’Information jeunesse en Île-de-France Cahier des charges des BIJ et PIJ
France’s most iconic university, the Sorbonne, is reborn Few universities loom as large in the public’s imagination as “the Sorbonne” – known more prosaically as the University of Paris. Thanks to Victor Hugo, who romanticised its revolutionary students in Les Misérables, and the real-life undergraduates whose violent protests in 1968 captured the world’s attention, millions of people have dwelt upon the lives of the “Sorbonnards”, elevating them as icons of heroic idealism and Parisian glamour over the years. That continuing hold on the popular imagination is somewhat remarkable given that the Sorbonne ceased to exist officially as a university in 1970. In response to the student unrest two years before, it was broken up into 13 universities, a structure that would better allow the rapid expansion of student numbers that followed. Despite the relative success of many of these autonomous Paris universities over the years, identity and name recognition has been a problem. jack.grove@timeshighereducation.com Jack Grove
La baisse des coûts du travail, seule solution pour créer de l'emploi? C'est devenu une antienne religieuse: la création d'emplois ne passerait que par l'abaissement du coût du travail. Le dogme s'est répandu, avec de subtiles nuances entre ses adaptations locales. Faut-il plafonner les cotisations patronales à 100 euros mensuels, comme l'a fait Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol, en février 2014? Ou bien offrir un crédit d'impôt comme François Hollande avec le CICE? Après tout, quand une crise s'abat sur une ou plusieurs filières - dernièrement, celle de l'élevage et de l'abattage -, le travail "cher" apparaît comme la principale cause pour expliquer le manque de compétitivité du pays. Et pourtant, quand on y regarde de plus près, le lien entre la croissance des entreprises (donc la création d'emplois) et la maîtrise des coûts salariaux ne va pas de soi. Coût salarial et taux de chômage ne sont pas forcément corrélés La France pèche par son choix du moyen de gamme
CIJ Paris Bercy - Centre d'Information et de Documentation Jeunesse CIJ - Centre d'Information et de Documentation Jeunesse Cette association de loi 1901 accueille et informe les jeunes sur tous les sujets qui les intéressent (orientation et information sur les études et les métiers, emploi, formation continue, vie pratique, création d'entreprise, voyages, loisirs, stages en entreprise et jobs d'été, bourses, logement étudiant, séjours linguistiques, formations en alternance, etc.). Elle propose un accueil personnalisé et anonyme. Elle publie des documents de synthèse, actualisés chaque année, qui peuvent être consultés sur place, ateliers et documentation spécialisés pour la mobilité internationale. Adresse : 101 quai Branly / 75740 - Paris Horaires : Accès sans rendez-vous toute l'année du mardi au vendredi de 13h à 18h et le samedi de 13h à 17h.Un entretien complémentaire sur rendez-vous peut être proposé par les conseillers après une première visite. Téléphone : 01 44 49 29 32 (Accueil téléphonique du lundi au vendredi de 10h à 12h30) Site web :