Nos décisions en questions Comment prenons-nous des décisions morales ou éthiques ? Dans l’idéal, nous devrions les prendre uniquement sur les faits… Nous en sommes loin, rappelle Jonah Lehrer dans Wired, l’auteur de Faire le bon choix : comment notre cerveau prend des décisions. Jonathan Haidt, l’auteur de L’hypothèse du bonheur, psychologue à l’université de Virginie, est connu pour avoir soutenu que nos jugements moraux sont comme des jugements esthétiques. Quand vous êtes face à un tableau, vous savez généralement instantanément et automatiquement si vous l’aimez. Notre jugement moral fonctionne un peu de cette façon, explique Jonah Lehrer. Nos sentiments viennent en premier et les raisons sont inventées à la volée pour les justifier ou les renier. « Quand il s’agit de prendre des décisions éthiques, nous ne nous basons pas sur la rationalité, mais au contraire, sur nos passions ». Nous ne jugeons pas sans biais Les jugements moraux sont donc facilement influencés. Mais ce n’est pas si vrai. Hubert Guillaud
Le conformisme : cette infertilité nécessaire « La psyché du web social Le conformisme : cette infertilité nécessaire Conformément aux lois internes aux groupes… Le conformisme c’est tout simplement l’effet de l’influence majoritaire. Dans tout groupe, social ou non, il existe des normes internes qui régissent son bon équilibre et fonctionnement. Le conformisme est souvent connoté négativement dans notre société car on a tendance à imaginer qu’une personne qui se conforme est incapable de défendre ses idées. On comprend alors que ce mécanisme de compromis s’avère être essentiel pour assurer l’existence d’un groupe et de sa cohésion. Pourtant dans le cadre d’une appartenance sociale qui n’est pas régie par une autorité toute puissante (professeur d’une classe,etc), le conformisme ne peut-il pas desservir la créativité et la diversité des échanges entre les sujets qui y évoluent ? L’effet Ash Ce concept a été découvert par Asch qui lui a donné son nom. À partir de ces résultats Asch va réaliser différentes variantes de son expérience pour dégager des normes.
La théorie argumentative : le rôle social de l’argumentation En juillet dernier, lors de l’ouverture du séminaire sur « la nouvelle science de la moralité » de la revue The Edge, Jonathan Haidt, professeur de psychologie sociale au département de psychologie de l’université de Virginie a évoqué un article publié récemment dans la revue Behavioral and Brain Sciences, qu’il a qualifié de « tellement important » que les « résumés devraient en être affichés dans les départements de psychologie de tout le pays ». Cet article signé Hugo Mercier, doctorant en philosophie, politique et économie à l’université de Pennsylvanie, et Dan Sperber, directeur de le l’Institut international de la cognition et de la culture et membre de l’Institut Jean Nicod à Paris, s’intitule « Pourquoi les humains raisonnent ? Arguments pour une théorie argumentative ». Image : Hugo Mercier. Selon les deux chercheurs, notre capacité à raisonner n’a pas été conçue pour nous aider à rechercher la vérité, mais pour nous aider à argumenter. L’intelligence : un fait social
Pourquoi l'éducation tue la créativité et les chances de réussite Mardi 12 juillet 2011 2 12 /07 /Juil /2011 07:45 Une intervention de Ken Robinson dans une conférence TED où il défend la thèse que nos systèmes éducatifs tuent la créativité et ne sont plus adaptés dans le monde dans lequel nous vivons, les arguments développés par Ken avec humour malgré leur gravité : Une conférence qui date de 2006 encore plus d'actualité dans notre monde qui ne cesse d'aller de plus en plus vite : il est vraiment temps que nos systèmes éducatifs donnent la chance à nos enfants de pouvoir s'adapter à cette nouvelle donne en positionnant la créativité au coeur et en ne plus stigmatisant les erreurs permettant de la développer : idem pour nos entreprises qui veulent se développer dans les nouvelles donnes économique et numérique ! Et voici une vidéo animée de RSA qui développe les arguments de Ken : Billets en relation : Partager l'article ! inShare Par Julien Bonnel - Publié dans : Société 4
What is a Hacker? Copyright © 2001 Eric S. Raymond As editor of the Jargon File and author of a few other well-known documents of similar nature, I often get email requests from enthusiastic network newbies asking (in effect) "how can I learn to be a wizardly hacker?". Back in 1996 I noticed that there didn't seem to be any other FAQs or web documents that addressed this vital question, so I started this one. A lot of hackers now consider it definitive, and I suppose that means it is. If you are reading a snapshot of this document offline, the current version lives at Note: there is a list of Frequently Asked Questions at the end of this document. Numerous translations of this document are available: ArabicBelorussianChinese (Simplified), Czech, Danish, Dutch, Estonian, German, GreekItalianHebrew, Norwegian, PersianPortuguese (Brazilian), RomanianSpanish, Turkish, and Swedish. If you find this document valuable, please leave me a tip on Gittip. 1. 2. 3. 5. 2.
Pourquoi avons-nous besoin de prédictions? » Article » OWNI, Digital Journalism De la divination aux statistiques, l'homme a toujours eu besoin de prédire l'avenir, imaginer le futur et ses nouvelles technologies. Notre imagination nous rattrape, dans un monde en acceleration où l'ordinateur est devenu une pièce centrale. C’est la question que posait récemment le New York Times [en] dans un passionnant débat en ligne, qui revenait, 80 ans après avoir invité huit innovateurs des années 1930 à prédire la vie en l’an 2000, sur la question de notre avenir. Qu’est-ce qui nous pousse à prévoir l’avenir ? Pour l’écrivain Simon Winchester (site) [en] : Les prévisions à long terme semblent un peu comme des capsules temporelles : plus conçues pour divertir les enfants rétrospectivement que pour être prises au sérieux lorsqu’elles sont prononcées.” Il neigera certainement demain. Nous avons besoin d’illusions À long terme, les changements environnementaux et sociaux peuvent être encore plus difficiles à prévoir. 1956 Our friend the atom Je vous l’avais bien dit Pour Robert J.
Life Lessons From Benjamin Franklin Benjamin Franklin was a man of action. Over his lifetime, his curiosity and passion fueled a diverse range of interests. He was a writer (often using a pseudonym), publisher, diplomat, inventor and one of the Founding Fathers of the United States. His inventions included the lightning rod, bifocals and the Franklin stove. Franklin was responsible for establishing the first public library, organizing fire fighters in Philadelphia, was one of the early supporters of mutual insurance and crossed the Atlantic eight times. Self-development was a constant endeavor throughout his incredible life. Benjamin Franklin was clearly a man who knew how to get things done. 14 Action Inducing LessonsLess Talk, More Action “Well done is better than well said.”Talk is cheap. “Never leave that till tomorrow which you can do today.” This is probably one of the first quotes I remember hearing as a teenager. Be Prepared “By failing to prepare, you are preparing to fail.” You need a plan to accomplish your goals.
De la difficulté de la rupture amoureuse à l’ère des réseaux sociaux » Article » OWNI, Digital Journalism Avec le nombre encore plus important de liens que créent les réseaux sociaux, la rupture ne doit plus seulement être physique, mais également numérique. “Robert, je te quitte“. Il y a encore peu de temps une rupture amoureuse, pour Robert, cela consistait à écouter en boucle de la mauvaise pop jusqu’à ce que toutes les larmes qu’il pût tirer de son corps meurtri aient coulé. Ou alors à aller se jeter dans les bras de la première pinte venue – ou alcool plus fort, c’est selon – pour noyer son chagrin. Ensuite c’était simple, nous avons tous été des Robert, un peu de volonté suffisait pour effacer de notre vie l’indésirable ou celui/celle qui ne nous désirait plus. Il suffisait de brûler les photos souvenirs, les lettres, les petits mots (je me souviens d’un feu de joie organisé par une amie il y a quelques années). Ça c’était avant. Facebook: la piqûre de rappel Lucie*, “larguée involontaire” a rapidement pris la décision de mettre son bourreau au supplice du profil limité sur Facebook.
L’étonnante courbe du bonheur L’INSEE vient de publier son "Portrait social" de la France, édition 2008, et, cette année, une des études a pour titre : "Le bonheur attend-il le nombre de années ?" Cette enquête s’intéresse au bien-être des Français, à leur degré de satisfaction. La question de départ qui a été posée à l’échantillon interrogé était : "Dans l’ensemble, êtes-vous très satisfaits, plutôt satisfaits, pas très satisfaits ou pas du tout satisfaits de la vie que vous menez ?" La courbe obtenue est très contrastée : on remarque que dès 20 ans, la courbe de satisfaction descend pour atteindre son niveau le plus bas entre 45 et 50 ans puis, à partir de 50 ans, elle remonte pour arriver à son plus haut niveau entre 65 et 70 ans. Pour moi, cette courbe révèle un malaise. Notre société favorise-t-elle le bonheur ? L’étude nous précise que l’âge de 45 ans correspond pourtant aux années de la vie où les revenus et la consommation sont les plus élevés. Pourtant, nous sommes sur terre pour être heureux. ou encore :
Vie de merde, bouffe de merde, corps de pauvres Une des théories en vogue dans le Nord de l’Europe est que l’obésité est une maladie mentale. Ce serait une sorte d’anorexie à l’envers, mixée à des comportements d’addiction, de faiblesse morale et de dérèglements comportementaux. Au lieu de laisser les laboratoires nous mener en bateau et nous concocter des pilules magiques qui font maigrir sans aucun effet secondaire, les médecins et psychologues se voient en grands prêtres du contrôle de soi, à mettre en place des thérapies pour empêcher les gens de se bâfrer comme des cochons. Un truc de paresseux C’est vrai que je me sens mal à l’aise quand je vois à Amsterdam ces touristes américaines obèses qui se remplissent de mégamenus XL de frites, de hamburgers et de wraps (contenant au moins une demi-feuille de laitue) mais qui font une crise d’asthme si la serveuse leur sert un coca normal au lieu du coca light qu’elles ont demandé. Les psy ont beau essayer de nous vendre leur thérapie anti-morfales, je n’y crois pas. Un truc de classe