Pour s'informer, les internautes privilégient Facebook, YouTube et Twitter - Blog du Modérateur
Les réseaux sociaux sont utilisés par les internautes pour se connecter avec leurs amis, mais aussi et surtout pour se tenir aux courant des actualités. Le rapport 2017 du Pew Research Center sur l’usage des réseaux sociaux pour s’informer est sorti, et montre une fois de plus l’importance de ces plateformes dans l’accès à l’information. 67% utilisent les réseaux sociaux pour s’informer En 2017, plus des deux tiers des adultes indiquent s’informer via les réseaux sociaux. Facebook, YouTube et Twitter sur le podium Du côté des plateformes, Facebook tire son épingle du jeu. 45% des adultes s’informent via Facebook. Le slogan de Twitter est « Ce qui se passe en ce moment ». À noter que les internautes sont de moins en moins exclusifs. Le profil des consommateurs d’infos sur les réseaux sociaux Les profils des consommateurs d’informations sur les réseaux sociaux suit logiquement celui des utilisateurs de ces plateformes. Recevez nos meilleurs articles
Ne bradons pas notre temps d’attention aux géants du web
Deux anciens employés de Google ont fondé une association pour inciter les utilisateurs des nouvelles technologies à défendre leurs « intérêts ». LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Luc Vinogradoff « Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit. » Cette maxime qui tente de résumer le modèle économique de la Silicon Valley se vérifie d’année en année. Le point commun entre les services offerts par Google, puis Facebook, puis Snapchat est qu’ils ne vous coûtent rien, hormis votre temps d’attention. Plus nos yeux et nos oreilles sont accaparés par les produits de ces entreprises, plus celles-ci gagnent de l’argent grâce à la publicité, leur principale source de revenu. Ruses et techniques Le temps d’attention de l’utilisateur est la denrée que convoitent toutes les entreprises de nouvelles technologies. C’est l’ambition que s’efforcent de propager Tristan Harris et James Williams, deux anciens employés de Google, respectivement « philosophe produit » et publicitaire.
[Etude] La stratégie des réseaux sociaux pour combattre les fake news est-elle efficace ? | Meta-media | La révolution de l'information
Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab Les réseaux sociaux ont été pointés du doigt comme véhicules de propagation massive de fake news aussi bien pendant les élections que plus récemment lors du passage d’Irma. Ils se devaient donc de réagir. Pour une entreprise comme Facebook, le défi du retour de la confiance et de la restauration de son image est crucial. Plusieurs mesures ont ainsi été prises : changement dans son algorithme pour détecter et isoler les news présumées fausses ou encore sanctions économiques en privant les auteurs de revenus publicitaires. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs de Yale se sont concentrés sur l’impact effectif ou non de deux d’entre elles : la possibilité pour un tiers de dénoncer une news comme étant fausse et l’affichage du logo de l’éditeur de l’article dans le feed pour une supposée meilleure identification de la source. "Disputed by 3rd party fact-checkers" La question de l'application à grande échelle de cette méthode se pose.
Les catastrophes nous sont-elles naturelles ?
Les catastrophes nous sont-elles naturelles ? Après leur passage en fin de semaine sur les Antilles françaises, les ouragans Irma et José sèment désormais le vent de la panique et de la discorde. Un tel phénomène est-il normal ? La communication a-t-elle été bonne ? Le gouvernement a-t-il mal anticipé ? Les secours ont-ils mis trop de temps à réagir ? Malgré une longue histoire de catastrophes naturelles, ces événements semblent continuer à surprendre aussi bien les habitants touchés que les pouvoirs publics concernés. "Le paradoxe d'une catastrophe : elle vient rompre le cours ordinaire des choses et en même temps qu'elle incarne un renouveau [...] Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Grégory Quénet et Sandrine Revet.
Les parents demandent des cours d’EMI pour leurs enfants… et pour eux-mêmes (CLEMI)
Selon une enquête du CLEMI, 78% des parents demandent des cours d'EMI pour leurs enfants. Un "guide d'éducation aux médias et à l'information" est prévu pour mars. À l’occasion du forum du numérique « Vos enfants, les médias et Internet », organisé ce 10 janvier à Lyon, le CLEMI présente les premiers résultats d’une enquête nationale menée auprès des familles, menée en lien avec le Réseau Canopé. Selon le CLEMI, qui précise que son enquête n’a pas vocation à être « représentative » (2038 parents « seulement » ont été interrogés), les résultats montrent toutefois que les attentes des familles vis-à-vis de l’Ecole sont « extrêmement fortes », en termes d’accompagnement. Ainsi, selon l’étude, 78% des parents souhaitent la mise en place de cours d’EMI (Education aux médias et à l’information). 26% d’entre eux sont en demande de « temps d’échanges parents/enseignants dédiés à ces questions ». Infographie du CLEMI / » Vos enfants, les médias et Internet » / 2017 Fabien Soyez
L’intérêt des jeunes pour des messages courts et les contenus visuels va croissant
Les dernières statistiques NetTendances du CEFRIO confirment que l’intérêt des jeunes adultes pour la vidéo, les images et les messages courts ne s’en ira pas; il va croissant. « Les 18 à 34 ans – Ce segment de la population raffole des appareils mobilesIls sont 81 % à détenir un téléphone intelligent, 51 % une tablette électronique et 5 % une montre intelligente. De plus, ils utilisent davantage (71 %) les messages textes (SMS) pour communiquer avec leur famille et amis. Ils ont aussi réalisé au moins un achat en ligne au cours de la dernière année dans une plus grande proportion (76 %) que les autres groupes d’âges. » (CEFRIO, 2017) Parmi d’autres renseignements d’intérêt, notons: Par comparaison, en 2009 90 % des 18-34 ans avaient utilisé Internet dans les jours précédents l’enquête (CEFRIO, 2014). En 2014, chez les 18 à 34 ans… Et la génération qui la suit se dirige vers une communication encore plus instantanée et visuelle:
Peut-on être nuancé sur les réseaux sociaux ?
La mode est aux tweets et aux messages type Facebook sentencieux et définitifs ou outranciers, renforcés par une typographie insupportable et parfois des fonds de couleur agressifs. Il est demandé de réagir vite et lorsque la réponse à telle déclaration, à tel évènement, semble tarder, on interpelle la personne concernée sur son absence de réaction. Ainsi, on évoque le silence du ministre de l’éducation nationale au message stupide du MEDEF « si l’école faisait son travail, j’aurai du travail », alors que celui-ci faisait part de sa consternation dans la journée (mais il a donné le mauvais exemple en réagissant par tweets sur de multiples sujets). l’ignorance par les « pédagogistes ». Malgré ce qui précède, il me semble important d’être présent sur les réseaux sociaux, car si ceux qui aiment la nuance, la complexité, la mesure, sont absents, il ne restera que les « flingueurs » et autres « snipeurs ». Ajoutons qu’il faut sans doute se méfier des effets de loupe des réseaux sociaux.
Bruno Devauchelle : Numérique et devoir d'apprendre
Se développer, s'adapter, progresser, améliorer, autant de verbes qui expriment ce que la totalité des humains effectue en permanence, de la naissance à la fin de la vie, c'est pour le dire de manière générique : apprendre. Si dans le "chemin de vie" que chacun de nous fait, il y a une continuité personnelle, il y a aussi des interactions multiples avec le contexte, l'environnement et les autres humains. En imposant sa logique dans de nombreux domaines, l'informatique a transformé le cadre du développement personnel de chacun de nous en offrant de nouvelles ressources de nouveaux moyens inconnus auparavant. D'ailleurs depuis la montée en puissance de la Formation Ouverte et à Distance (FOAD) et plus récemment les Moocs, les classes inversées, le "blended learning" (hybridation), et même la refonte des espaces scolaires, les témoignages se multiplient de tentatives pour tenter "d'incorporer" ces évolutions sociales dans le domaine de l'éducation et de la formation formelles.