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Ce que le numérique change à ma façon d’évaluer les élèves

Ce que le numérique change à ma façon d’évaluer les élèves
Professeur d’histoire et géographie, Jean-Pierre Costille raconte, à la première personne, comment les outils numériques modifient sa pratique d’enseignant. Jean-Pierre Costille est professeur d’histoire et géographie au lycée Jules-Haag, à Besançon. Il utilise depuis plusieurs années les outils numériques en classe, comme expliqué dans cet article. Alors qu’une nouvelle année scolaire commence et que mes élèves de seconde sont en train de réviser – du moins, je l’espère ! Essayer, c’est peut-être réussir ensuite Lors du cours de géographie sur la France en première, j’ai besoin que les élèves connaissent un certain nombre de repères. Cela est fondamental pour montrer aux élèves l’importance du travail, de l’essai et de la persévérance. Est-ce que mon cours a été compris ? A la fin d’une heure de cours, comme tout enseignant, je me pose la question fatidique : ont-ils compris ce que nous avons fait ensemble ? Préparons un prochain cours efficace Quels bénéfices ? Related:  Évaluer les élèvesÉvaluer

Les élèves ont-ils besoin d'être notés ? Imaginez trois images : sur la première, une tortue, sur la deuxième, une tulipe, sur la troisième, un ballon. Quelles sont les deux images qui ont en commun le même son ? Et bien voilà le genre de question qui sera bientôt posée aux 750 000 élèves de cours préparatoire. Et ce dans le cadre d’évaluations nationales, en français et en mathématiques. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Education la semaine dernière. L’exemple, cité par le Monde, fait partie d’une série d’exercices qui seront proposés aux élèves d’ici la fin du mois. C’est donc le grand retour des évaluations obligatoires et nationales, non seulement en classe de CP mais aussi à l’entrée au collège, pour les 6e. Le débat est tout sauf neuf. Quel est le bon moment ? ‘’Les élèves ont-ils besoin d’être notés ?’’ Articles Liens

Évaluer la participation avec Wikipedia Portail de l'édition numérique sur Wikipedia Souvent dénigré par les enseignants de l'enseignement supérieur, Wikipedia demeure une source d'information prisée par leurs étudiants. Alors à une posture strictement critique, certains enseignants ont décidé d'améliorer la qualité des articles de la fameuse encyclopédie participative. Ils ont même intégré cette pratique dans leur enseignement. Témoignage de Marcello Vitali-Rosati, Professeur agrégé au département des littératures de langue française à l'université de Montréal. Thot Cursus : Depuis quand avez-vous lancé cette expérience ? Marcello Vitali-Rosati : Depuis deux ou trois ans, j’évalue les étudiants qui suivent mes cours au département des littératures de langue française (cours en édition numérique ou en littérature et culture numérique) sur la base de leurs contributions à Wikipédia. Thot Cursus : Comment procédez-vous ? M. Thot Cursus : Comment étaient-ils évalués ? M. J'évaluais : M. M. M. M. Autres expériences

« Le combat pour l’attention est à mener avec les étudiants » En cours, les professeurs font face à des élèves de moins en moins capables de se concentrer longtemps sur le même sujet. Jérôme est professeur d’histoire-géo dans le Val-de-Marne. En dix-sept ans de cours dans le même établis­sement, il a vu l’attention de ses élèves ­se dégrader. Leurs difficultés à se concentrer sur les documents, à rentrer dans les textes, à associer les informations entre ­elles, alors qu’il y a dix ans, tout cela était possible. « Je ne suis pas réactionnaire, je constate juste de ma ­fenêtre empirique leur impossibilité à fixer leur attention. Au bout de dix minutes, ça lâche, alors qu’avant cela tenait plus longtemps. » En cause, ­selon lui, des rétines ­gavées aux images rapides et une attention ­habituée à être ­gérée en largeur, jamais focalisée en profondeur sur le même sujet. Alors, Jérôme bricole, pour tenter de ramener ses élèves sur le chemin de l’écoute. Ecologie de l’attention Lire aussi : Tous victimes des pirates de l’attention

Le socle commun et l'évaluation des acquis - Evaluer la maîtrise du socle commun du cycle 2 au cycle 4 Une évaluation en référence aux programmes d'enseignement L'évaluation des acquis des élèves dans les domaines de formation du socle commun se fait en référence aux contenus des programmes d'enseignement. Les objectifs de connaissances et de compétences de chaque domaine de formation du socle commun et la contribution de chaque discipline ou enseignement à ces domaines sont déclinés dans les programmes d'enseignement. Les acquis des élèves dans chacun des domaines de formation du socle commun sont évalués au cours de la scolarité sur la base des connaissances et compétences attendues à la fin des cycles 2, 3 et 4, telles qu'elles sont fixées par les programmes d'enseignement. L'évaluation porte sur les huit composantes du socle commun L'évaluation porte sur les quatre composantes du domaine 1 et sur les quatre autres domaines de formation. Une échelle d'évaluation de quatre niveaux Ressources pour la mise en œuvre de l'évaluation : les documents d'accompagnement pour l'évaluation

Gestion de classes : application en ligne Application en ligne, Gestion de classes.net permet d'encourager, d'évaluer, de communiquer et de suivre la progression de chaque classe et de chaque élève d'un établissement à l'aide de différents outils : sociogramme, évaluation par compétences, cahier de texte, fiche de suivi, partage de documents, messagerie, etc. Il est ainsi possible de : réaliser un suivi quotidien des élèves et des classes,faciliter le travail en équipes,suivre et évaluer les compétences de vos élèves (items personnalisés, niveaux de maîtrise, progression, auto-évaluation),gérer la progression des élèves et donner de la rétro-action,créer un sociogramme par classe et de créer des équipes,lancer des défis : chaque élève a accès à un profil personnalisé afin de visualiser ses succès;communiquer et partager des liens et des fichiers avec vos élèves,choisir un élève au hasard dans la classe,créer des alertes, etc. Niveau : Professionnel

Bac 2018 : les meilleurs sites Internet pour réussir les sciences économiques et sociales (SES) Le professeur de SES et blogueur Claude Garcia, aidé de son collègue François Debesson, conseillent quelques sites web pour se préparer à l’épreuve de sciences éco du bac ES. Elèves qui avez fait votre entrée en terminale et préparez le bac ES 2018, vous découvrez que les ressources numériques sont diverses et variées, et que, comme trop d’impôt tue l’impôt (dixit certains économistes), trop d’infos tue l’info. Le site miracle permettant de tout réviser sans effort n’existe pas, mais le professeur de SES et blogueur Claude Garcia, aidé par son collègue François Debesson, conseille ce petit parcours fléché dans le labyrinthe du Web. Demandez le programme Il ne faut pas hésiter à se reporter au programme officiel des SES. Des fiches, des quiz et des exercices Le site Afterclasse permet de retrouver le cours en fiches, et propose des exercices de difficulté croissante. Lexiques et glossaires Des auteurs pour de la profondeur Le correcteur ne peut exiger une présentation détaillée d’un auteur.

Éloge de l'erreur : apprendre, c'est comprendre pourquoi on se trompe ! Apprenez à échouer ou vous échouerez à apprendre. – Tal Ben Shahar (psychologue) Les erreurs sont un sujet de discussion qui soulèvent les passions. Dans la conception traditionnelle, et bien répandue à l’école, l’erreur est souvent quelque chose de négatif. Dans la conception traditionnelle, il suffit donc de combler ce manque et de : réexpliquer,encourager les enfants à travailler par des récompensespunir pour qu’ils se mettent au travail,proposer de nouveaux exercices pour s’entraîner plus. L’objectif est de remplacer l’erreur par la vérité et cette correction passe nécessairement par la prise en compte de la parole de l’adulte. Pourtant, apprendre, c’est comprendre pourquoi on se trompe. Il incombe donc aux adultes de dédramatiser l’erreur, de faire comprendre que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage : c’est parce que je me trompe que je suis en train d’apprendre ! De l’importance des corrections personnelles (la métacognition) Comment as-tu fait ? 1. 2. C’est quoi ? 3.

La rétroaction audio pour donner du sens à la correction Pour corriger les dissertations de mes étudiants, je me suis tourné vers la rétroaction audio. J’y vois de réelles retombées pour moi et pour mes étudiants. Cela donne beaucoup plus de sens à la correction. En mode audio, la quantité de commentaires détaillés qu'on peut laisser est décuplée par rapport à la correction manuscrite. Le nombre de révisions de notes a aussi chuté drastiquement dans mes cours depuis que j’utilise cette méthode. Avant de me tourner vers la rétroaction audio En tant que nouvel enseignant en littérature, j’ai rapidement constaté que la correction est chronophage et parfois brutale! J’ai d’abord expérimenté 2 stratégies faisant peu appel aux technologies : Corriger en me chronométrant, pour respecter un temps limité de correction.Rédiger à l'avance des commentaires numérotés et y faire référence sur les copies des étudiants. La première stratégie peut s’avérer efficace, mais elle devient rapidement stressante. Le fil d’Ariane de mes démarches

« Servons-nous du bac comme instrument de l’égalité républicaine » L’économiste Julien Picault explique, dans une tribune au « Monde », que la France souffre d’un manque d’apprentis. En cause, une voie directe et quasi garantie vers l’université. Il faut, selon lui, s’assurer de l’objectivité des notes du bac et ne surtout pas introduire de contrôle continu. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julien Picault (Enseignant d'économie à University of British Columbia, Canada) L’objectif avoué du bac d’amener toute une classe d’âge, ou presque, à l’université était louable, mais était-ce vraiment le bon choix ? Actuellement, trop d’employeurs manquent cruellement de main-d’œuvre dans des secteurs porteurs de notre économie et nombre d’étudiants ayant décroché le précieux sésame se retrouvent au chômage. En partie, parce que les formations qualifiantes qui mènent à ces carrières porteuses sont délaissées. Oui, la France a besoin d’avocats, de codeurs et de professeurs, mais la France a aussi besoin de boulangers, de plombiers et de tourneurs-fraiseurs.

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