Croisades Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les croisades du Moyen Âge sont des pèlerinages armés, prêchés par le pape, une autorité spirituelle de l'Occident chrétien comme Bernard de Clairvaux ou un souverain comme Frédéric Barberousse. Elles furent lançées pour reprendre aux musulmans des lieux de pélerinages chrétiens en Terre Sainte. Les cités marchandes italiennes ont bénéficié des croisades, et développé dans la foulée les liens entre places commerciales européennes. Terminologie[modifier | modifier le code] Le terme « croisade » est rare et n'apparaît pas avant le milieu du XIIIe siècle en latin médiéval et seulement vers 1850 dans le monde arabe[1]. Pourtant, l'ancien français « croiserie » apparaît dans la chronique de Robert-de-Clari durant la quatrième croisade (1204), tandis que l'on trouve l'espagnol cruzada dans une charte en Navarre de 1212. Il est donc clair que ce que nous appelons « première croisade » n'était pas appelée ainsi par ses contemporains.
CROISADES, Le déroulement des croisades en Terre sainte • La première croisade La première croisade, prêchée à Clermont par Urbain II lui-même, fut organisée par lui au cours d'un voyage dans le midi de la France. Son appel fut repris par de nombreux prédicateurs, parmi lesquels le célèbre Pierre l'Ermite, auquel la tradition postérieure attribua une part décisive dans la naissance de la croisade (c'est lui qui aurait révélé au pape les souffrances des chrétiens d'Orient). On composa une encyclique attribuée au pape Sergius IV, pour rappeler les profanations commises au début du siècle à Jérusalem par le khalife al-Hâkim. Le pape écrivit lui-même aux Bolonais et aux Flamands pour les inviter à se joindre à l'expédition, dont le départ fut fixé au 15 août 1096. En fait, des bandes de pèlerins (la « croisade populaire ») se mirent en marche avant cette date. Un traité passé avec Alexis Comnène stipulait la restitution à l'Empire byzan […]
Les croisades Introduction Bénie par le pape et conduite par les monarques des royaumes chrétiens de la vieille Europe, cette aventure devait représenter tout ce que l'esprit médiéval avait de bon en lui. Malgré l'échec militaire manifeste des croisades (à l'exception de la première), la Chrétienté en sortit grandie au niveau économique et culturel. Le choc des cultures fut nettement favorable à l'Europe, moins avancée que le Moyen Orient qui rentre alors en déclin. Les croisades permirent également au niveau géopolitique la création des Etats Latins d'Orient (comté d'Edesse et de Tripoli, principauté d'Antioche, royaume de Jérusalem) et l'essor des républiques maritimes italiennes (Amalfi, Gênes, Pise et Venise). Les Etats latins et les républiques maritimes italiennes Tout l'Univers (Hachette) Les caractéristiques des Croisades Une grande aventure médiévale Un grand investissement économique Au cours des huit campagnes, tout le monde y trouva son compte : Le rôle des femmes Des expéditions très sanglantes
Succès de la première croisade (1096-1099) Suite à l'appel du pape Urbain II, de nombreux guerriers originaires de toute la chrétienté occidentale se disposent à secourir les chrétiens d'Orient et délivrer le tombeau du Christ, tombé aux mains des Turcs musulmans. Le 15 août 1096, ils se mettent en route pour la Terre sainte sous la direction du légat du pape. C'est ce que l'on appellera beaucoup plus tard la première croisade. Les croisés au secours de Byzance L'expédition comprend quatre armées. - Comme le roi de France Philippe 1er est sous le coup d'une excommunication et ne peut participer au voyage, les Français du nord se placent sous le commandement de Hugues de Vermandois. - Les chevaliers des régions du Rhin et de la Meuse, au nombre de 10.000, sont dirigés par le comte Baudouin de Flandre et son frère, le duc Godefroi de Bouillon. - Les Français du midi suivent le comte de Toulouse, Raimon IV de Saint-Gilles. - D'Italie méridionale part une armée commandée par Bohémond de Tarente. Les croisés grisés par le pouvoir
Siège de Jérusalem Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jérusalem fut le théâtre de plusieurs sièges : Histoire des croisades (12) : Templiers et ordres militaires Les croisades étaient des pèlerinages guerriers, et c’est dans cette logique qu’apparaît le concept de « chevalier du Christ ». Mais plus encore que les chevaliers se croisant afin de combattre pour Dieu, c’est bien l’apparition des ordres religieux militaires qui marque l’originalité de la Croisade, en devenant l’un des symboles. Les origines Dès le XIè siècle, avant même la Première croisade, des hospices sont créés pour accueillir les pèlerins qui tentent de rejoindre Jérusalem, et qui font face à des dangers de plus en plus grands. Quels ordres ? Il ne s’agit pas ici de détailler l’histoire de chaque ordre, tous très connus, mais d’en faire un rapide aperçu : le premier chronologiquement est donc l’ordre des Hospitaliers, dont la naissance est située entre 1048 et 1063, avant la Première croisade. La défense de la Terre Sainte Un rôle politique Peut-être plus encore que le militaire, c’est dans le domaine politique que les ordres, et en particulier les Templiers, s’illustrent. - M.
les croisades Expéditions militaires entreprises du xie au xiiie siècle par les chrétiens d'Occident à l'instigation de la papauté, qui leur a fixé pour but la délivrance des Lieux saints occupés par les musulmans. Le mot « croisade » n'apparaît dans les textes occidentaux qu'après 1250 ; pour leur part, les croisés et leurs contemporains usaient d'expressions aussi diverses que « voyage de Jérusalem », « voyage vers la Terre sainte », « passage » ou « voyage d'outre-mer ». Au sens strict sont qualifiés de croisades les pèlerinages en armes (de fait, des campagnes militaires) organisés par l'Église afin de délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem. 1. 1.1. Dès les premiers siècles du christianisme, les Lieux saints occupent une place importante dans la spiritualité de l'Occident. Ce climat de vénération pour la Terre sainte, « occupée » par les musulmans, favorise les projets de puissance de l'Église. 1.2. La passion du Christ Pour en savoir plus, voir l'article antisémitisme. Une voie de salut 1.3. 1.4.
Bataille d'Arsouf Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La bataille d'Arsouf eut lieu le 7 septembre 1191, à Arsouf, en Terre sainte, dans la cadre de la Troisième croisade. Elle opposa une armée croisée forte de 20 000 hommes commandée par Richard Ier d'Angleterre, renforcée par des contingents de Chevaliers de l'Ordre du Temple dirigés par Robert de Sablé et des Chevaliers de l'Ordre de L'Hôpital menés par Garnier de Naplouse, à une armée Ayyoubide forte de 20 000 hommes (dont une majorité montée), commandée par Ṣalāḥ ad-Dīn Yūsuf ibn Ayyūb. Après une série de raids et d'escarmouches menées par les forces de Saladin, les deux armées se rencontrèrent dans la plaine d'Arsouf, au matin du 7 septembre 1191. Contexte[modifier | modifier le code] Philippe Auguste retourne alors en France, en laissant sur place une partie des troupes françaises (10 000 hommes sous le commandement du duc Hugues III de Bourgogne). Progression de la troisième croisade de Césarée à Jaffa[5].
Neuvième croisade Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Neuvième croisade, menée par le prince Édouard d'Angleterre (futur Édouard Ier) en 1271-1272, est généralement considérée comme la dernière des croisades médiévales. Contexte[modifier | modifier le code] Au cours de l’année 1268, le sultan mamelouk Baybars attaque le royaume de Jérusalem et reprend Jaffa (7 mars), Beaufort (15 avril) et Antioche (14 mai). Cette croisade quitte Aigues-Mortes le 1er juillet 1270, mais se dirige vers Tunis au lieu de la Terre sainte et est rapidement décimée par la maladie. La croisade[modifier | modifier le code] En effet, le prince Édouard d’Angleterre, arrivé trop tard pour participer à la croisade de Louis IX à Tunis, avait décidé de se rendre en Terre Sainte avec un millier d’hommes. Comprenant l’intérêt de l’alliance mongole, Édouard dépêche une ambassade à Abagha, khan houlagide de Perse, effectue une incursion à Al-Bana, détruit le bourg et revient avec un nombreux butin.
Siège de Saint-Jean-d'Acre (1291) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le siège de Saint-Jean-d'Acre est une opération militaire livrée en 1291 qui se solda par la prise de la ville et la fin de la présence franque en Terre sainte. Cette date, qui symbolise la perte des dernières positions latines en Orient, est fréquemment considérée par les historiens comme celle de la fin des croisades médiévales. Une croisade de pèlerins non combattants arrive alors à Saint-Jean-d'Acre. Ils vont passer à l'action dès le 13 mars 1291, en massacrant des paysans musulmans venus en ville vendre leur production[5]. Atterrés, les consuls de la ville et les grand-maîtres des Ordres militaires préférèrent avertir directement le sultan Al-Ashraf, lequel réclame le châtiment des coupables[7],[8],[9]. Le sultan Al-Ashraf arrive devant Saint-Jean-d'Acre le 5 avril 1291 et entame immédiatement le siège. Le 4 mai, le roi Henri II débarque à Saint-Jean-d'Acre, avec 200 chevaliers, 500 fantassins et des vivres en quantité.