La psychologie cognitiviste Patrick Juignet, Philosciences.com, 2010. Pour être précis, nous utilisons ici le terme de "psychologie cognitiviste", car la psychologie cognitive, c'est-à-dire qui concerne la connaissance, n'est pas nécessairement inpirée du cognitivisme. La psychologie cognitiviste, est une reformulation de la psychologie de la connaissance dans le cadre du cognitivisme, c'est à dire en s'inspirant de la théorie de l'information. Elle a eu lieu à partir des années 1950 aux USA et vers 1980 en Europe. Elle s'oppose et succède à la précédente formulation comportementaliste (béhavioriste) longtemps dominante. La psychologie cognitiviste "se fonde contre le béhaviorisme" car elle s'autorise, "pour comprendre les comportements, à tenter de les expliquer par des causes invisibles, mentales". Notons que la doctrine se disant cognitivo-comportementaliste est une imposture intellectuelle qui tente de redorer le blason terni du comportementalisme. 1/ Le référent de la psychologie cognitiviste
L’approche computationnelle de Marr 2.4.1. L’approche computationnelle de Marr La théorie de Marr (1982) a dominé pendant de nombreuses années l’approche computationnelle. Selon cette théorie, trois principales étapes permettraient le traitement d’une image en vue de sa reconnaissance. Dans la lignée des physiologistes, les chercheurs dans le domaine de la vision computationnelle ont proposé l’existence d’une première étape d’extraction des contours par le biais de détecteurs de lignes. L’algorithme conçu par Marr et Hildreth (1980) pour générer l’ébauche primitive brute commence par la transformation d’une représentation de l’image en une série de représentations indépendantes à différents niveaux. Marr et Hildreth (1980) ont proposé que l’image soit traitée par un ou plusieurs filtres. Figure 21 : Détection des contours par l’étape « zero-crossing » de Marr et Hildreth (1980). Figure 22 : L’ébauche primitive brute de Marr (1982). Figure 23 : Ebauche 21/2D d’une tasse.
WIKI Niveaux logiques Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle des Niveaux logiques est formalisé par le consultant et chercheur américain Robert Dilts[1] et que la Programmation Neuro-Linguistiqe a inclus à sa pratique. Ce modèle découle du concept de niveaux logiques issus des travaux de Gregory Bateson sur les niveaux d'apprentissage[2],[3]. Six niveaux logiques[modifier | modifier le code] Le modèle de Robert Dilts comporte six niveaux[4], qui sont tous formalisables au moyen de questions : Utilisation et objectif[modifier | modifier le code] Ce modèle permet de faire, dans un contexte donné, des distinctions entre des informations qui sont à des niveaux logiques différents. Techniques liées[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]
une brève histoire des niveaux Logiques-1/3 Un article de Robert Dilts, Le coaching qui vise à améliorer la performance, le coaching avec un petit « c », ou encore le coaching performatif est orienté vers le développement de compétences comportementales spécifiques chez le client. Ces méthodes orientées vers la performance impliquent de faire ressortir et renforcer les capacités du client à travers l'observation, l'encouragement, et le feedback. Pour être efficaces, ces coachs observent avec soin les comportements de leurs clients, leur fournissent des astuces et de la guidance sur comment s'améliorer dans des contextes et situations spécifiques, et leur facilitent un accès amélioré à leurs propres ressources internes. Un des outils primordiaux du coaching de performances efficaces est l'établissement de buts et d'objectifs bien formulés. La notion de niveaux logiques En tant qu'exemple simple, considérons le taux de changement ou la «vitesse» d'une voiture. Les niveaux logiques d'apprentissage et de changement Contexte historique
une brève histoire des Niveaux Logiques- 2/3 Le développement des Niveaux Neuro-Logiques, par Robert Dilts, Gregory Bateson a poursuivi sa théorie des types logiques en les appliquant plus généralement à de nombreux aspects comportementaux et à la biologie. Selon sa compréhension, les types logiques constituaient « une loi de la nature », pas seulement une théorie mathématique. Il maintenait par exemple que le tissu, qui est composé d'un groupe de cellules, appartenait à un type logique différent que celui des cellules individuelles - les caractéristiques d'un cerveau ne sont pas les mêmes que celles des cellules qui le composent. Les deux peuvent s'influencer mutuellement à travers un feedback indirect. Dans son cours sur « l'écologie de l'Esprit », Gregory Bateson m'a inculqué la nécessité primordiale de considérer l'existence des types logiques et des niveaux dans tous les aspects de l'expérience et de la vie. Tout ceci semblait bien concorder avec la notion, proposée par Bateson, d'une « hiérarchie » de niveaux logiques. a.
une brève histoire des niveaux logiques-3/3 Les Niveaux Neuro-Logiques et le système nerveux, un article de Robert Dilts En 1988, j'ai mis sous la forme des « niveaux neuro-logiques », ce concept qui lie les niveaux de processus de Bateson avec le système nerveux. Bateson (dans Vers une écologie de l'Esprit) déclarait que nous pouvions nous attendre à trouver - devions trouver - « dans le cerveau télencéphale» (la partie la plus récente du cerveau qui inclut le cortex) une hiérarchie composée des différents niveaux d'apprentissage qui correspondrait aux « hiérarchies dans la structuration des circuits ». Le niveau de neurologie mobilisé lorsqu'une personne reçoit un challenge au niveau de la mission et de l'identité est remarquablement plus profond que le niveau engagé lorsque la même personne bouge la main. Un environnement spécifique est composé de facteurs tels que le cadre externe, les conditions météorologiques, la nourriture, le niveau sonore, etc., qui entourent un individu ou un groupe. Robert Dilts
Programmation neuro-linguistique Techniques variées issues de la Modélisation PNL. Leurs usages coordonnés et intégrés permettent d'explorer le « vécu subjectif », objet de la PNL. La programmation neuro-linguistique (abrégée « PNL » en français, et « NLP » en anglais) est un outil pseudo-scientifique de médecine alternative de communication verbale et non verbale, de développement personnel et d'accompagnement au changement. Élaborée dans les années 1970 aux États-Unis, à l'origine par John Grinder et Richard Bandler[1] (qui a déposé la marque en 1976)[Note 1], elle est ensuite développée par de nombreux autres contributeurs dont Robert Dilts. La PNL se présente comme l'étude des processus comportementaux acquis, considérés comme une Programmation Neurologique représentée par la Linguistique[3]. S'intéressant exclusivement aux informations émises sans interpréter les causes[4], la PNL formalise des protocoles permettant l'exploration et l'évolution de ces structures comportementales. Quelle éthique et déontologie ?
Processus cognitifs I. Unités considérées en lecture II. III. Le but de la recherche sur la reconnaissance visuelle de mots est de comprendre quels mécanismes cognitifs sous-tendent la compréhension rapide et relativement aisée de mots en lecture, comment sont acquises ces capacités et quelles conséquences peut avoir une lésion cérébrale sur ces processus. Les modèles de lecture présentent les différentes étapes nécessaires au traitement de l’information. Lire suppose la mise en relation d’un signifiant et d’un signifié. 1. Un texte écrit peut être analysé selon cinq niveaux distincts, ces derniers étant fonction des unités en présence, à savoir : les lettres, les groupes de lettres, les syntagmes, les propositions et les phrases Certains auteurs, comme Gibson (1971), considèrent que le lecteur ne peut accéder aux différents niveaux que de manière séquentielle, c’est-à-dire qu’il ne peut atteindre un niveau supérieur qu’à la condition d’avoir terminé le traitement à un niveau inférieur. 2. 2. 1. 2. 2. 2. 3.
Schème (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le schème est une structure ou organisation des actions telles qu'elles se transforment ou se généralisent lors de la répétition de cette action en des circonstances semblables ou analogues[1]. Il s'agit d'un noyau ou squelette de savoir-faire, adaptable à un grand nombre de situations. Cette construction propre n'est donc pas un pur automatisme car elle est adaptable. Les unités élémentaires de l'activité intellectuelle ne sont pas des sensations, des perceptions ou des actions mais des schèmes. Schème de réunions : l'enfant rassemble des cubes/classe les gommettes...Schème de succion.Schème réflexes. Les schèmes se transforment en devenant plus généraux (exemple : succion d'autres objets), plus nombreux et donc deviennent plus « mobiles ».
Coël - Modes de pensée Les modes de penser Selon Piaget, l'individu passe depuis sa naissance jusqu'à un âge postérieur à 12 ans par différents stades de développement intellectuel. Au dernier stade, le stade opérationnel formel qui suit le stade opérationnel concret, l'individu est capable de faire des opérations mentales sur des abstractions. Ces deux stades correspondent à des activités intellectuelles différentes et à des langages différents. Au stade opérationnel concret, le concept est concret de faits passés, il est construit à partir d'une image de la chose plus ou moins dépouillée de ses particularités mais située parmi d'autres choses plus ou moins définies. Au stade opérationnel concret, la chose est décrite par son utilisation, par qui l'utilise et dans quelles circonstances, à quoi elle sert par rapport à d'autres choses. - Qu'est ce qu'un marteau? - Qu'est-ce qu'un nombre? - Qu'est-ce qu'un escalier en colimaçon? "Le chameau est un herbivore". "Le chameau est un animal". Qu'est-ce qu'un être?
Maths : Pour S Dehaene, nous sommes tous doués en maths.. C'était le thème de la conférence d'ouverture des journées de l'APMEP le 18 octobre à Toulouse. Selon S Dehaène, les recherches actuelles en neurosciences permettent de démontrer que nous sommes tous doués en maths. De quoi répondre à tous ceux qui pensent que « les maths ne sont pas faites pour eux » ? Stanislas Dehaene est chercheur en psychologie cognitive. Guidé par sa passion pour les mathématiques (il a étudié cette discipline à l'ENS) il étudie notamment les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération en utilisant les techniques d'imagerie cérébrale. Il est d'ailleurs l'auteur de « La Bosse des maths » paru en 1996 chez Odile Jacob. Une représentation du nombre innée Plusieurs expériences ont permis de montrer qu'il existe une prédisposition précoce pour le nombre. Une autre expérience menée cette fois sur des bébés de quelques mois a permis de montrer qu'il existe également une intuition arithmétique : les bébés ont une idée de ce qu'est une addition ! Laure Etevez
Au début était le sociocognitif J’enseigne dans une UE d’initiation à la psychologie cognitive. L’UE, en FOAD, rassemble des étudiants de métropole et d’outre-mer qui, a priori, ne se connaissent pas et ne se rencontreront peut-être physiquement jamais. J’ai donc mis en place un dispositif qui encourage les interactions pour combattre l’isolement et la solitude dans l’effort. Ce dispositif recourt largement aux outils technologiques d’accès à l’information numérique et aux données censées être discutées et appropriées. Quand des étudiants, a priori débutants sur les questions fondamentales de la psychologie cognitive, sont amenés à agréger des données sur le web et à définir le terme « sociocognitif », ils débouchent sur deux directions principales. Le socioconstructivisme L’approche socioconstructiviste concerne un certain nombre de champs de la perception, de l’interaction et de l’activité humaine. Les interactions sociales jouent un rôle fondamental. By alegri / 4freephotos.com La théorie sociocognitive