Comprendre l'argent dette L’« argent dette » est une expression devenue célèbre suite au documentaire de Paul Grignon, Money as debt. Ce terme désigne le concept de système de réserves fractionnaires parfois aussi appelé effet multiplicateur de crédit sur lequel est fondé l’ensemble du système monétaire et bancaire actuel. En version courte, ce système permet aux banques de créer de la monnaie en octroyant des crédits dans l’économie. J’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog de ce sujet (clic, clic, clic), mais j’aimerais cette fois-ci tenter de revenir plus en détails et de manière plus exhaustive sur les diverses raisons qui font que ce système est intrinsèquement mauvais. Principe général Contrairement à l’idée souvent répandue que « les dépôts des uns font les crédits des autres », il se passe en réalité exactement l’inverse : ce sont les crédits qui font les dépôts. Écritures comptables Concrètement, la banque procède à une double écriture comptable. Elle inscrit 1000 à son actif, dans la partie « crédits ».
"Osez l'exode" de la société du travail Les périphériques vous parlent : Dans votre dernier ouvrage Misères du Présent, Richesses du Possible faisant allusion au livre de J. Rifkin La Fin du Travail, vous affirmez quant à vous : « Il ne s’agit pas du travail au sens anthropologique ou au sens philosophique. (...) Il s’agit sans équivoque du travail spécifique propre au capitalisme industriel » Pouvez-vous développer pour nous cet argument ? André Gorz : Au sens anthropologique, on appelle habituellement « travail » l’activité par laquelle les humains façonnent et transforment leur milieu de vie. C’est d’abord la malédiction biblique : le monde n’est pas naturellement propice à la survie des humains, il n’est pas « un jardin planté pour eux », disait Hegel. Enfin, il y a le travail comme praxis, que Hannah Arendt appelle « l’agir » (Handeln). Il peut sans doute y avoir des chevauchements et des interpénétrations entre ces dimensions de l’activité humaine. A.G. : Je ne vois pas les choses de cette façon. (Bruce Lee)
Lettre ouverte à MM. Moscovici et Migaud « Pour un véritable audit de la dette et des finances publiques ! » La lettre est disponible en PDF, en cliquant ici, elle sera présentée à l'occasion des Assises de l'audit citoyen, le 23 juin à Paris (cliquez ici pour plus d'information). Le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique adresse aujourd'hui une lettre à M. Moscovici, Ministre de l'Economie, et à M. Migaud, premier Président de la Cour des Comptes, pour leur demander de réaliser un véritable audit des finances et de la dette publique. M. Migaud doit remettre fin juin à M. Il faut donc rassembler toutes les données nécessaires à la compréhension de l'origine et de la progression de la dette publique. Il s’agit là de questions essentielles qui doivent être au centre du débat public et qui concernent l’ensemble des citoyens. Pour le collectif d'audit citoyen Le Collectif d'audit citoyen de la dette publique est composé des organisations suivantes: Act Up-Paris, Agir ensemble contre le chômage (AC!) zp8497586rq
« Les jeunes doivent tout réinventer » Michel Serres Michel Serres est né en 1930. Diplômé de l'Ecole navale et de Normale sup, il a enseigné (l'histoire des sciences) à Paris I et à Stanford (USA). A 82 ans, Michel Serres, qui enseigne toujours aux Etats-Unis, à la Standford University, a vu défiler de nombreuses générations d'étudiants. Nos sociétés ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l'oral à l'écrit, puis de l'écrit à l'imprimé. Comme les précédentes, cette révolution est tout aussi décisive et s'accompagne elle aussi de mutations politiques, sociales et cognitives. Si le vieux monde est vraiment derrière elle, Petite Poucette va devoir réinventer des institutions, une manière de vivre ensemble, une manière d'être… Elle a sur les épaules beaucoup de difficultés, c'est évident. On a tout de même dit que plusieurs régimes forts arabes avaient été renversés avec l'aide des réseaux sociaux… Mais sous nos latitudes, la force d'inertie demeure pesante.
Dette publique, à qui profite le crime ? La campagne pour les élections présidentielles qui nous a tenus en haleine durant ces derniers mois a vu le débat se focaliser sur la conjoncture économique et oublier des questions tout aussi fondamentales que l’écologie ou la justice sociale. Le mot « dette publique » est devenu le plus prisé des éditorialistes avant que les mots « austérité » et « rigueur » ne lui volent la vedette. Sur toutes les ondes, on nous rabâche que seule l’austérité pourra nous sortir du mauvais pas où nous sommes tombés par la faute de pouvoirs publics irresponsables qui ont laissé la dette gonfler, dépensant sans mesure alors qu’une gestion « de bon père de famille » aurait dû être de mise. On vous le dit et on vous le répète, tout est la faute de l’Etat ! D’où vient la dette ? Certes, le niveau des dépenses publiques a rarement été aussi élevé que ces dernières années. La crise économique est donc l’une des causes du creusement des dettes publiques ces dernières années. Prenons la création monétaire.
LE MYTHE DE LA CAVERNE Gaëlle Sartre-Doublet a dit : (article publié dans vox populi le samedi 16 octobre 2004) LE MYTHE DE LA CAVERNE, Platon (V° siècle avant J.C) , La République, Livre 7... C’est avec plaisir que je découvre cet article qui expose sobrement la fabulette de Platon, et, si ce n’est ses motivations, du moins son mode d’emploi pour les apprenti philosophes. La phrase d’introduction me convient presque : Le mythe de la caverne est une allégorie qui illustre la situation des hommes par rapport à la vraie lumière, c’est-à-dire par rapport à la vérité. mais je dirais plutôt : :L’allégorie de la caverne cherche a illustrer la situation des hommes par rapport à la vérité. Mon discours personnel serait plutôt : La réalité n’a pas de sens. Dont on peut conclure a) A chacun sa vérité b) LA vérité n’existe pas. J’en étais là de mes réflexions. A la réflexion, je me demande si j’aurais pu imaginer ma fable si j’avais appris la philosophie. Mes prémisses étaient les suivantes : Le vaisseau spatial
Flash : Une mairie cesse de rembourser Dexia Une mairie de l'Isère, soutenue par la chambre régionale des comptes, a décidé ne plus rembourser les quelques 636.000 euros d'intérêts d'un "emprunt toxique" contracté auprès de la banque Dexia, selon l'avis de la juridiction consulté par l'AFP. "Ils ont trompé notre confiance. C'est inacceptable que les contribuables payent pour des financiers qui nous ont menti", déclare à l'AFP le maire Nouveau centre de Sassenage, Christian Coigné. Les intérêts, qui sont indexés pour moitié sur le franc suisse, ont en effet subi la hausse vertigineuse de la devise. Pour le maire, qui a assigné la banque devant le Tribunal de grande instance de Nanterre pour "abus de confiance" et "faux", cet avis est synonyme de sursis.
Former l'esprit critique : Une méthode en 25 exemples "Aujourd'hui plus que jamais on a besoin de citoyens capables de faire le tri dans les informations et d'effectuer des choix pertinents", écrit Philippe Meirieu en préface du livre de Gérard de Vecchi. L'esprit critique devient une compétence fondamentale que l'Ecole doit développer chez les élèves. Car si l'esprit critique s'apprend c'est par des situations qui font réfléchir l'élève et qui l'ouvre au débat argumenté. Dans son livre "Former l'esprit critique", G de Vecchi propose une méthode très concrète qui , en 25 chapitres, emmène le lecteur de la définition de l'esprit critique à la lutte contre le complotisme sur Internet... Tout commence par le statut de l'erreur "Développer une pensée libre n'a rien d'évident", rappelle P Meirieu. Pour G de Vecchi tout commence par le statut de l'erreur. Des fiches pratiques et des exercices L'ouvrage apprend à construire et instruire des situations problèmes. Une révolution pédagogique Peut on apprendre l'esprit critique ? Ca peut s'apprendre ?
Des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers - Emprunts toxiques Villes et collectivités se sont vu refourguer des emprunts toxiques, aggravant leur endettement. Pour éviter de se voir dicter leurs politiques locales par la finance, plusieurs municipalités ont contre-attaqué : contrat rompu avec les agences de notation, banques assignées en justice… À Aubagne, à Saint-Étienne ou en Seine-Saint-Denis, la révolte a commencé. Le chantier d’un futur tramway menacé par les marchés financiers. Une politique municipale de transports publics contestée par les banques. C’est ce qui a failli arriver à la ville d’Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône. La municipalité communiste a décidé, en mai 2009, d’instaurer la gratuité totale des transports en commun. De quoi faire grincer des dents l’opposition municipale qui fustige « une dette lourde de 2 600 euros par habitant. Rompre avec les agences de notation Pour son budget 2012, Aubagne affiche 18 millions d’euros d’investissement [1]. Sortir les biens communs locaux des marchés Attaquer les banques en justice
Marc Prensky : des « digital natives » à la « sagesse numérique » Marc Prensky a ouvert les débats de notre journée « Quelle école pour demain ? ». Il nous explique que pour nous adapter à l’évolution rapide de nos sociétés, notre pédagogie doit changer. Plutôt que de rester la gardienne du passé, l’école doit, selon lui, se positionner à l’avant-garde des institutions qui préparent les jeunes à leur avenir. Et elle n’y parviendra qu’en faisant un pacte avec les élèves autour des technologies numériques. > Vous pouvez revivre son intervention en intégralité, et en français, ci-dessous : > Ces changements que l'école doit accompagner Etre lettré hier, c'était écrire une lettre, un rapport ou un essai. Marc Prensky explique que notre instruction a été conçue pour un monde relativement stable, ordonné et non ambigu. Dans ce contexte, ce qui est intéressant n'est pas la technologie mais bien l'apprentissage. > L’enjeu : la sagesse numérique pour tous Dans ce contexte, l’école doit d’abord trancher : que faut-il garder dans la tête ? > Pour aller plus loin :
6 idées reçues sur la dette publique Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique cherche à explorer, développer et expliquer les enjeux révélés par la crise actuelle. Avec une certitude : il existe des solutions progressistes à la crise de la dette, il faut lutter contre la résignation, les imposer dans le débat public (disponible en 4 pages A4 PDF). Il nous faut dans un premier temps dénoncer la supercherie du discours dominant sur la dette, qui voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative à promettre «le sang et les larmes» aux peuples… pour mieux assurer les profits des banques. «La dette est la conséquence d’une explosion des dépenses publiques» «Nous vivons au-dessus de nos moyens» «Il faut rassurer les marchés financiers» «Il faut imposer la règle d’or, il faut imposer l’austérité…» Vraiment ? Ce document a vocation à prendre à contre-pied ces idées reçues, rabachées à longueur de temps dans les radios et télévisions. C’est faux. La France serait sur le déclin. C’est faux !
Informatique durable L'informatique durable, la green computing[1], ou green IT[2], ou green information technology[3],[4],[5] ou informatique verte[6] est un concept qui vise à réduire l'empreinte écologique, économique, et sociale des technologies de l'information et de la communication (TIC). Il s'agit d'une manière globale et cohérente de réduire les nuisances rencontrées dans le domaine des équipements informatiques et ce, durant l'ensemble de la durée de vie de chaque équipement : soit aux différents stades de fabrication, d'utilisation (consommation d'énergie) et de fin de vie (gestion/récupération des déchets, pollution, épuisement des ressources non renouvelables). Ce concept s'inscrit plus largement dans la notion d'informatique éco-responsable » ou développement durable[7]. Le Journal officiel français du 12 juillet 2009 donne « éco-TIC » comme équivalent de « Informatique verte ». Historique[modifier | modifier le code] Points de repère chronologiques[modifier | modifier le code]
Dette odieuse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dette odieuse est une jurisprudence[1] avancée par certains auteurs en matière de droit international relative à une dette contractée par un régime, et qui sert à financer des actions contre l'intérêt des citoyens de l'État et dont les créanciers avaient connaissance. On parle aussi de « dette odieuse » lorsqu'elle a été contractée par une dictature et qu'elle doit être remboursée lors de la transition démocratique. Dans cette optique, ces dettes sont considérées comme des dettes du régime qui les a contractées, et non pas de l'État en entier. Historique[modifier | modifier le code] Le Mexique[modifier | modifier le code] Cuba[modifier | modifier le code] Le second exemple est fourni par les États-Unis, qui ont refusé que Cuba paye les dettes contractée par le régime colonial espagnol. Le Costa Rica[modifier | modifier le code] L'Irak[modifier | modifier le code] Définition de la dette odieuse[modifier | modifier le code]
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