Beekast, un outil intéressant pour renouveler le remue-méninges et le travail collaboratif – Français et numérique, saison 2 Beekast, outil découvert et testé à Ludovia14, est un site qui permet de rendre ses apprenants actifs dans le sens où ils peuvent écrire et participer individuellement ou en groupes, aux « activités » proposées, via un smartphone, une tablette ou un ordinateur, en présentiel pour dynamiser le cours : les participants répondent aux questions, écrivent en direct et le résultat peut être diffusé en direct ou projeté à la fin pour créer un effet de surprise ;et pourquoi pas, à distance, ce qui permet de laisser le temps à chaque apprenant de peser les mots choisis, de rechercher un concept oublié. On découvre le résultat ensemble en présentiel. Il suffit pour les participants d’aller sur le site de Beekast et de taper un code très simple donné par l’enseignant. Le point fort de ce site est la simplicité de son utilisation. Voici quelques pistes d’exploitation pédagogique en Fle, en littérature et en UE Tice en Master Fle : Exemple de nuage de mots en littérature (côté apprenants) WordPress:
Arnaud Bourget : Un berceau pour l'écriture numérique Comment le numérique peut-il faciliter l’écriture en classe ? Le site « Un livre à part » est un nouvel outil proposé en ce sens par Arnaud Bourget. Point de départ : l’enseignant.e publie sur le site le 1er chapitre d’une histoire. Les élèves sont invités à en rédiger des suites, et des interactions sont alors possibles pour un travail d’amélioration. Quand toutes les suites sont rédigées, les élèves votent anonymement pour celle qu’ils considèrent la plus réussie et qui devient le point de départ d’un nouveau cycle d’écriture. « De ce travail collaboratif sortira une œuvre unique, disponible en téléchargement et en livre. Qui est derrière le projet « Un livre à part » ? Derrière le projet « Un Livre à Part » il y a moi, Arnaud, trentenaire amoureux des mots et souhaitant créer quelque chose de bon. Comment est né ce projet ? Ce projet est né de l’idée d’aider les professeurs à transmettre le goût des mots aux élèves. Pourquoi ce nom « Un livre à part » ? Le site
Des Lettres persanes à l’âge numérique Au 21ème siècle, les « Lettres persanes » seraient-elles encore des lettres ? Seraient-elles écrites uniquement par des Persans à Paris ? Les 16-17 mars, la 4e édition du REFER a invité à faire de la classe, par-delà les frontières et les océans, « un univers de créativité ». Au programme, à Québec, à Besançon et ailleurs : conférences, présentations, échanges, projets … Par exemple, de part et d’autre de l’Atlantique, 90 élèves de Nathalie Couzon et Caroline Duret ont partagé leurs créations issues d’un atelier d’écriture collaboratif : « Les Lettres persanes 2.0 ». A la manière de Montesquieu, la stratégie argumentative proposée amène les lycéens à porter à leur tour un regard décalé et critique sur le monde contemporain, depuis la guerre en Syrie jusqu’à la téléréalité. La carte « Lettres persanes 2.0 » Caroline Duret dans le Café Dossier Cartographie littéraire
Un atelier d'écriture littéraire numérique avec une classe d'hypokhâgne - Les actualités de l'École des lettresLes actualités de l'École des lettres Il peut paraître étonnant de s’engager dans un atelier d’écriture avec une classe d’hypokhâgne. On y privilégie en effet traditionnellement les genres académiques de la dissertation et de l’explication de texte. Cependant, le public que nous accueillons au lycée Chaptal se caractérise d’abord par son ouverture d’esprit, sa curiosité tous azimuts et son enthousiasme juvénile. S’il fallait dresser le portrait type de cet hypokhâgneux moderne, on n’évoquerait certainement pas ses genoux difformes. On constaterait qu’il a une tête bien faite, qu’il s’intéresse au monde ancien autant qu’à l’actualité d’ici et d’ailleurs, qu’il aime autant analyser que créer. Loin d’être le poète nébuleux que certains se plaisent à moquer, l’hypokhâgneux a du bon sens et les pieds sur terre, il sait qu’il faut travailler pour vivre (et non pas vivre pour travailler), il est courageux, rigoureux et docile : c’est-à-dire qu’il croit en l’utilité de ses enseignants. Concevoir un projet commun Pourquoi un atelier ?
Karine Dupont-Belrhali : Quand les 5èmes écrivent un roman Amener une classe de 5ème hétérogène à écrire un roman : une belle aventure pédagogique orchestrée par Karine Dupont-Belrhali à Seyssinet-Pariset en Isère. Au fil de séances d’accompagnement personnalisé (AP), les élèves ont imaginé, cherché, écrit, réécrit, tissé, illustré, partagé leurs chapitres avec des CM2 du secteur : « Nous avons vécu en Egypte, avec Matt et Romane, nos héros, pendant 6 mois… » Le travail mené pose de passionnantes questions : peut-on adapter à l’Ecole le dispositif de l’atelier d’écriture ? comment mieux considérer les écrits intermédiaires pour mener un travail d’épaississement du texte ? Pourquoi ne pas articuler écritures individuelle et collective ? Comment conduire un projet d’écriture créative sur une année entière ? Dans quel cadre avez-vous mené ce projet d’écriture longue ? J’étais professeure stagiaire l’année dernière dans un petit collège de la « couronne » grenobloise, le Collège Pierre Dubois à Seyssinet-Pariset. Si c’était à refaire ?
Laure Mayer et Isabelle Albertini : Mystifications poétiques au lycée Saviez-vous que Ronsard et Du Bellay ont assassiné Horimond de Lerne ? Connaissez-vous Alexandre Sevolap, poète romantique russe mort en duel ? Il serait regrettable de continuer à ignorer ces écrivains imaginaires, créés numériquement de toutes pièces par les 1ères de Laure Mayer, à Saint-Maximin, et Isabelle Albertini, à Toulon ! Dans quel contexte avez-vous conçu cette étonnante activité ? Cette idée est née d’un compagnonnage. Quelles étaient les consignes données aux élèves ? « Vous allez inventer un poète de toutes pièces » ! Nous avons balisé le travail des élèves en autonomie sur l’écriture d’une notice biographique. Nous avons aussi mis à disposition des capsules vidéo dans lesquelles nous avions abordé la place du poète dans la société de son temps à partir de représentations de Palma Vecchio, Poussin, Daumier et un buste de Victor Hugo. La première étape a consisté à choisir la période, l’identité de l’auteur et nous étions assez contentes d’avoir des poétesses en lice.
Renouveler son approche de la lecture analytique grâce aux échanges en ligne Comment la lecture analytique peut-elle laisser une place réelle au sujet lecteur ? L’expérimentation pédagogique des échanges en ligne menée sur deux années au lycée Louis Jouvet de Taverny, tente de concilier implication et distanciation des élèves pour favoriser une nouvelle approche de la lecture littéraire. Enseigner la lecture analytique est un défi pédagogique qu’il n’est pas toujours aisé de relever. Comment répondre à de telles accusations qui affectent la question du sens et empêchent la lecture de participer à ce que Michèle Petit [1] nomme « la construction de soi » ? Les échanges en ligne, un espace dédié à l’émergence du sujet lecteur. Comme l’expression le laisse entendre, les « échanges en ligne » consistent à mettre en place sur une plateforme de blog ou sur un forum, un espace d’échanges, de discussions, de confrontations même, où chaque élève est invité à proposer, cautionner ou invalider un propos énoncé sur un texte.
Tangi Hélias : Les 3èmes biographes Des élèves de 3ème reçoivent des portraits de pensionnaires d’un proche Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes et, à partir de ces photos, écrivent leurs biographies imaginaires. Dans un second temps, tous et toutes sont amené.es à se rencontrer et ces échanges donnent lieu à la rédaction de biographies véritables. Cet étonnant croisement entre les générations, et même entre l’imaginaire et le réel, a été orchestré par Tangi Hélias, professeur de français au collège Alain, en collaboration avec les animateurs de l’EHPAD de Crozon. D’où vous est venue cette idée de rencontre entre des adolescents et des personnes âgées ? L’idée de faire se rencontrer des adolescents et des personnes âgées autour d’un projet d’écriture est née de deux choses : d’une discussion tout d’abord avec une collègue qui, ayant emmené ses élèves de collège visiter un EHPAD, a dû essuyer des remarques de parents d’élèves comme quoi l’enseignante les avait emmenés « visiter un zoo ».
Ecrire avec "Un livre à part" : Des enseignantes témoignent Le site Un livre à part permet-il vraiment de travailler des compétences d’écriture par le plaisir de la créativité et de la collaboration ? Rien de plus probant que d’envisager une telle question par « l’expérience utilisateur ». Depuis la rentrée 2017, des enseignant.es ont d’ores et déjà testé le dispositif. Isabelle Albertini, au lycée Dumont d’Urville à Toulon, Caroline Leteinturier, au collège Alphonse Allais à Honfleur, Laure Mayer, au lycée Maurice Janetti de Saint-Maximin, nous expliquent ici les modalités du travail mené en classe, les intérêts qu’elles y ont trouvés, les potentialités de l’outil. Bilan de cette expérience d’écriture authentique : émulation et motivation, travail possible de réécriture sur les premiers jets, pédagogie différenciée, réflexion sur les possibles narratifs … Isabelle Albertini : réécritures de fables Vous avez participé au dispositif d’écriture en ligne « Un livre à part » : pouvez-vous expliquer comment vous avez procédé ? C’est simple.
Traitement de texte en maternelle : écriture d'un album écho Les élèves de la classe de PS/MS de l'école de Genainville (circonscription du Vexin) utilisent le traitement de texte pour écrire un album écho. L'utilisation du traitement de texte facilite et enrichit la création d'un album écho : pour l'enseignante qui crée aisément et rapidement le support, sans aucun coût (matériel, impression) et qui peut le diffuser très simplement (autres classes, familles, blogs...)pour l'élève non scripteur qui bénéficie d'un étayage pour écrire grâce à un support vecteur d'apprentissage linguistique, et pour qui laproduction est instantanément valorisée Présentation du projet La classe a pour projet de produire un album écho à partir de photos prises pendant des séances de jeux d'opposition en EPS. Cet album pourra ensuite être diffusé sur le site internet de l'école. Extrait de l'album écrit par la classe Mise en œuvre en classe Les élèves distinguent bulles «pour parler» et bulles «pour penser». - Réalisation : l'élève passe ensuite à l'écriture dans la bulle.
Dire l'amour - 4e by alexia.motycka on Genially Transcription Cassandra Thibault Yasmina Emma D'autres exemples Léa Salsabil Exemples deregards croisés sur vos prénoms Quels mots pour dire l’amour ? 4eDire l'amour Eve / Eva Yliès Lorenz Ilona / Ylona Victor Se constituer un lexique personnel pour dire l’amour Observer la langue en adoptant des points de vue différents (linguiste, poète, graphiste) Objectifs de l'activité A. Varier les points de vueautour de la langue A deux le linguiste : il observe et décrit les langues ainsi que leur fonctionnement sans porter de jugement,le poète : il joue avec les sens et les sons des mots. Manon Eulalie Essaie de proposer au moins cinq mots à chaque fois Distribution d'un tableau à compléter individuellement Recopiez tous les mots surlignés en haut de la feuille distribuée et tentez de rédiger ensemble un poème d’amour en utilisant tous ces mots. Compare tes réponses avec l’élève qui est à côté de toi. Quelques exemples En prolongement... En amont Comment dire l’amour ? En cours d'écriture...
lettres - le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Engagé dans des débats interprétatifs et des projets créatifs, l’élève peut s’approprier les œuvres et se construire en tant que lecteur, individu, citoyen. Faire commenter une œuvre par les élèves au cours de la lecture Le numérique offre aux élèves la possibilité de commenter ses lectures et de partager ses impressions avec ses camarades. ► Créer un padlet pour la classe afin de recueillir les impressions de lecture. L’œuvre littéraire devient un tremplin vers la création.
Entretien fleuve - La subversion discrète d’Étienne Candel - Scalde Nous avons rencontré Etienne Candel dans un café du Quartier Latin. Il nous a parlé de sa pratique littéraire sur twitter, de ses recherches, du futur de l’édition et de langage en général. C’est l’entretien fleuve, et ça tombe bien parce qu’il est passionnant ! Guillaume Ladvie : Quelques mots de présentation pour commencer ? Étienne Candel : Le plus simple c’est la présentation sociale. La deuxième partie de ma vie… C’est gênant de faire des parties mais nous sommes dans un contexte professionnel, et nous sommes identifiés dans le monde par nos professions. Quand j’ai commencé à utiliser Twitter en 2011, c’était un moment de ma vie où j’avais besoin d’unifier mes différentes écritures et les différents aspects de ma vie, ma vie publique, sur un seul support. Les identifiants « candel » et « cdl » sont le résultat d’un choix ? Non, l’identifiant par défaut lorsque je ne veux pas en dire trop de moi c’est « cdl », c’est le premier que j’ai utilisé à la création de mon compte Twitter.
Grégory Devin : Ecrire en classe avec Twitter A l’Ecole, le plus souvent, les élèves n’écrivent qu’en situation d’évaluation : et si on faisait de l’écriture une réelle activité de classe, régulière et formatrice ? Comment alors favoriser les « écrits intermédiaires » chers à Dominique Bucheton, « le lent épaississement du texte » dans le « va et vient de la pensée singulière et collective » ? Grégory Devin montre la voie à Bricquebec dans la Manche. Vous avez réalisé en 6ème une fort intéressante séquence autour de la peur : comment cette séquence s'intègre-t-elle au programme et vos objectifs ? Dans les nouveaux programmes de français, une des thématiques proposée en sixième est celle du monstre. Comment avez-vous lancé cette séquence ? Je commence toujours les séquences de la même façon : je demande aux élèves ce qu'ils savent de la thématique, pour m'appuyer ensuite sur leurs connaissances, les valider, les amender, les corriger... Quelles sont ensuite les modalités de travail ? Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut