Mission de recherche Droit et Justice » Les adolescents face aux images violentes, sexuelles et haineuses : stratégies, vulnérabilités, remédiations. Comprendre le rôle des images dans la construction identitaire et les vulnérabilités de certains jeunes ATTIGUI Patricia, JEHEL Sophie Centre d'études sur les médias, les technologies et l'internationalisation (CEMTI), Université Paris 8 Saint-Denis Recherche débutée en 2015 - Achevée en 19/10/2017
Éduthèque - Partenaire Arts et lettres Présentation de l’offre BnF - Éduthèque Au sein d'Éduthèque, la BnF donne aux enseignants la possibilité de télécharger plus de 30 000 images en haute définition issues du portail « classes.bnf.fr » et près de 350 vidéos. Les ressources BnF sont accessibles par le moteur de recherche fédéré ou par le portail « Classes ». Dictionnaire de pédagogie « On obéit toujours à quelque théorie, même ceux qui médisent des théories. Qui n’en a pas une de bon aloi, professée hautement, fondée sur l’étude, en suit, à son insu peut-être, une d’autant plus suspecte que, n’étant objet ni de réflexion ni de critique, elle n’est même pas tenue de se mettre d’accord avec elle-même. » Voici un des extraits de l’important article « Pédagogie » du Dictionnaire coordonné par Ferdinand Buisson, qu’on ne dirait pas datant de plus d’un siècle, alors même que certains veulent nous enfermer dans le choix entre un pragmatisme sans boussole et une application d’une science cantonnée à une discipline. L’auteur de l’article, Henri Marion, montre combien la pédagogie précisément mobilise de nombreuses approches scientifiques qui s’articulent avec son côté « art ». Ceci n’est qu’un exemple pour montrer l’intérêt de la réédition de ce Dictionnaire introuvable, due au beau travail de l’historien Patrick Dubois et de Philippe Meirieu. Jean-Michel Zakhartchouk
Quels usages aujourd’hui des bibliothèques numériques ? Enseignements et perspectives à partir de Gallica Journée d’étude organisée par la Bibliothèque nationale de France, le labex Obvil et Télécom ParisTech, le mercredi 3 mai 2017, à Paris, Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand (Petit Auditorium) © BnF, Délégation à la communication, cellule graphique Ces dernières années, les interfaces d’accès aux collections numériques des bibliothèques patrimoniales, archives et universités ont vu leur audience croître en même temps que le nombre et la diversité des documents mis à disposition. Cette croissance s’est accompagnée d’un élargissement des publics et des usages, facilité par la dissémination des contenus numérisés à travers le web, avec l’intervention de nouveaux médiateurs (communautés d’intérêt ou de pratique, etc.) et la possibilité d’agréger à ces contenus d’autres ressources ou de les enrichir par des dispositifs collaboratifs.
Droits et devoirs liés à la publication Avec le développement des outils numériques, l’utilisation d’images, de photographies, de vidéos, et d’enregistrements audio s’est largement répandue dans la pratique professionnelle des enseignants. De plus en plus, nous assistons à leur publication au travers des sites de classe ou d’école, de blogs, de supports audiovisuels... Mais nous méconnaissons souvent les droits liés à cette utilisation. Voici donc un petit récapitulatif des règles à connaître.
Bibliothécaires et documentalistes Le 22 mars, au Salon du livre, une table ronde était organisée par Livres Hebdo sur le thème : « Bibliothécaires et documentalistes, convergences et divergences ». Des publics différents Claudine Belayche, présidente de l’Association des bibliothécaires français, brossa, en ouverture, un bref historique de l’évolution de ces métiers, en distinguant deux époques : jusqu’aux années 70, le bibliothécaire était considéré comme un gestionnaire de stock et le documentaliste comme un médiateur du contenu ; puis la description des contenus, qui est venue compléter en bibliothèque la description des sources par l’analyse matière, ainsi que le dépouillement des périodiques (préconisé dès 1906 par Eugène Morel), ont marqué le début de la convergence professionnelle. La veille informationnelle
L’éducation prioritaire en France… et ailleurs : entre objectifs de démocratisation et orientations néo-libérales* *Ce texte reprend de larges extraits de l’article « L’éducation prioritaire en France… et ailleurs : éléments d’analyse pour une histoire qui reste à faire », paru dans le n° 164, 2019, de la revue Administration & Éducation. On insiste souvent sur l’instabilité et la discontinuité dont, en France, la politique d’Éducation prioritaire (EP) a fait l’objet de la part des différents ministères et des autorités politico-administratives, nationales et déconcentrées, discontinuité ayant rendu nécessaire de « relancer » ou « refonder » à plusieurs reprises cette politique. Des objectifs initiaux entre compensation et transformation
Faut-il ouvrir les bibliothèques le dimanche ? Alors que le dimanche tend de plus en plus à devenir un jour (presque) comme les autres et que les magasins, notamment les grandes surfaces, obtiennent des autorisations d'ouverture, la question se pose de l'accès dominical aux bibliothèques. Municipales ou universitaires, les plus grandes d'entre elles qui autorisent leur accès le dimanche voient souvent leur public se diversifier. Les étudiants aussi ont pris l'habitude de venir travailler au calme. Viennent aussi les simples citoyens avides de culture.
Revoir les lucioles A l’occasion du dixième tirage de mon livre « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce », les éditions Libertalia m’ont suggéré de l’augmenter d’une postface d’après le confinement, la voici en accès libre. Un an a passé depuis la première édition de Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, en juin 2019.Des mois extraordinairement denses sur le front des luttes sociales et écologistes, qui ont vu se succéder les opérations de collectifs écologistes radicaux, la répression policière sur les Gilets jaunes et les mobilisations contre la réforme des retraites. Une année déterminée, des blocages d’entrepôts Amazon aux représentations du Ballet sur le parvis de l’Opéra Garnier. Une année marquée, évidemment, par l’apparition du coronavirus dans nos vies, le confinement et les attestations de sortie. L’impensable d’une économie stoppée net, des aéroports et frontières fermés, l’ébauche d’un krach boursier, des émeutes de la faim et le pétrole qui s’échange à prix cassés.
Livres et bibliothèques à l'ère du numérique Le 16 mai 2017 s'est tenue, à l'institut d'Etudes Avancées, une rencontre co-organisée par la revue Esprit et l'IEA, intitulée « Livres et bibliothèques à l’ère du numériques », dans le cadre du débat « L'Esprit du temps ». Celle-ci abordait les enjeux et les risques des nouvelles technologies touchant la circulation de l'écrit. Cette rencontre s'est déroulée en deux temps : une conférence de Robert Darnton (directeur de la bibliothèque de l'Université Harvard), suivie d'un débat entre ce dernier, Roger Chartier (historien, directeur d'études émérite à l'EHESS et professeur au Collège de France), et Jean-Noël Jeanneney (historien, professeur émérite à Sciences Po, ancien président de la Bibliothèque nationale de France). Le débat était animé par Emmanuel Laurentin, producteur de l’émission La Fabrique de l’histoire sur France Culture, et conseiller de la rédaction d’Esprit.
Contre les pandémies, l’écologie, par Sonia Shah (Le Monde diplomatique, mars 2020) Serait-ce un pangolin ? Une chauve-souris ? Ou même un serpent, comme on a pu l’entendre un temps avant que cela ne soit démenti ? C’est à qui sera le premier à incriminer l’animal sauvage à l’origine de ce coronavirus, officiellement appelé SRAS-CoV-2 (1), dont le piège s’est refermé sur plusieurs centaines de millions de personnes, placées en quarantaine ou retranchées derrière des cordons sanitaires en Chine et dans d’autres pays. S’il est primordial d’élucider ce mystère, de telles spéculations nous empêchent de voir que notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats. Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant.
Vers un aménagement numérique du territoire En proposant un contrat numérique aux collectivités territoriales dans les 14 propositions pour la lecture 2010-2015 présentées le 30 mars 2010, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prenait acte de l’impact de la révolution numérique sur les pratiques culturelles et de la nécessaire modernisation des bibliothèques. Avec les Contrats numériques destinés aux villes de plus de 10 000 habitants et le programme des Bibliothèques numériques de référence (BNR), l’État se dotait d’un dispositif spécifique pour soutenir la transition numérique des bibliothèques et accompagner les collectivités désireuses d’investir ce domaine. Au terme de la période 2010-2015, il avait paru souhaitable de tirer un premier bilan du programme, et l’étude confiée à l’Inspection générale des bibliothèques a paru en novembre 2016 1. Contexte et principes du programme L’objectif initialement fixé – l’émergence sur cinq ans de cinq BNR – a été atteint dès 2011-2012 et rapidement dépassé.
Démesure, promesses, compromis (2/3), par Bernard Stiegler Démesure, promesses, compromis Lire ici le 1er épisode : Crédit et certitude 2. Incertitude et indétermination Après l’immense épreuve du discrédit qui commença dès le début du XXIe siècle, avant même que la conscience de la toxicité anthropique n’advint, quiconque veut aujourd’hui véritablement faire face à la nécessité de transformer cette désespérance en espoir, quiconque veut transformer sa propre conviction en véritable possibilité de réalisation d’un avenir prometteur au-delà de ce qui apparaît constituer un devenir catastrophique – et au-delà des simples postures diversement adoptées par les uns et les autres – , quiconque veut tout cela doit avant tout questionner les conditions de la reconstitution d’un crédit, après cette mécréance absolue. On comprend à présent, et après coup, que cette crise n’était elle-même qu’un signe annonciateur d’une vulnérabilité systémique beaucoup plus grave et beaucoup plus profonde.