Shoah
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Insurrection du Ghetto de Varsovie, avril-mai 1943. Photo extraite du rapport de mai 1943 de Jürgen Stroop à Himmler. Légende originale en allemand : « Poussés hors de leurs trous ». Certaines des personnes visibles sur cette photo ont été identifiées : - le garçon au premier plan est peut-être Artur Dab Siemiatek, Levi Zelinwarger (près de sa mère Chana Zelinwarger) ou Tsvi Nussbaum ; - Hanka Lamet, la petite fille à gauche ; - Matylda Lamet Goldfinger, la mère de Hanka, deuxième en partant de la gauche ; - Leo Kartuziński, en arrière-plan avec un sac blanc sur l'épaule ; - Golda Stavarowski, la première femme à droite, au fond, qui ne lève qu’une main ; - Josef Blösche, le SS avec une arme à feu à droite, exécuté en 1969. L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui la rend unique dans l'histoire de l'humanité[8].
Rafle du Vélodrome d'Hiver
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv. L’organisation de la rafle[modifier | modifier le code] Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941[5] en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français[7]. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers[9]. En effet depuis une ordonnance allemande du 27 septembre 1940 tous les Juifs français et étrangers en zone occupée devaient se faire enregistrer dans les commissariats de police à Paris et les sous-préfectures en province entre le 3 et le 20 octobre 1940 et sur cette base André Tulard constitua un volumineux fichier juif[16]. 1. 2. 7. […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.
Maurice Papon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Papon. Jeunesse et premières affectations[modifier | modifier le code] Fils de notable, Maurice Papon passe une partie de sa jeunesse à Gretz-Armainvilliers, dans la maison familiale où il est né. Son père, Arthur Papon, premier clerc à l'étude de Me Aulagnier, fonde la Société française des verreries champenoises et sa mère se consacre à son éducation. En 1932-1933, il effectue son service militaire : 6 mois de formation au peloton des élèves officiers de réserve de Saint-Cyr, puis officier au 2e régiment d'infanterie coloniale, à la caserne des Tourelles à Paris, dans la compagnie d'instruction. À Vichy[modifier | modifier le code] Après l'Armistice, Maurice Sabatier qui, après avoir été préfet en province, est devenu directeur de l'Administration départementale et communale qui s'est repliée à Vichy, réclame sa présence. À la préfecture de Gironde[modifier | modifier le code]
Chronologie de la collaboration de Vichy dans le génocide des Juifs
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 1940[modifier | modifier le code] Affiche apposée après octobre 1940, dans l'Aisne, sur les commerces juifs, dans le cadre de la politique d'aryanisation, indiquant la nomination d'un commissaire-gérant aryen. (Archives départementales de l'Aisne) 10 juillet 1940 : Pierre Laval fait voter par le Parlement les pleins pouvoirs (constituant, législatif, exécutif et judiciaire) au maréchal Pétain, qui devient chef de l'État.21 juillet 1940 : création par Alibert, ministre de la justice, d'une commission de révision des 500 000 naturalisations prononcées depuis 1927. 1941[modifier | modifier le code] Affiche diffusée à Marseille en juillet 1941 annonçant le recensement des Juifs 1942[modifier | modifier le code] Les juifs d'origine polonaise à Lens. « « Molinghem le 20décembre 1940, Déclaration d’origine juive. 1943[modifier | modifier le code] Le quartier de l'Opéra, où vivaient de nombreuses familles séfarades, est vidé de ses habitants.
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