Rabbenou Tam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Sa femme Myriam était la sœur de Samson ben Joseph l'Ancien de Falaise. On sait qu'elle avait été précédemment marié à un nommé Avraham. Bien établi à Ramerupt, Rabbénou Tam possédait maisons et terres qu’il administrait en même temps qu’il menait l’étude dans sa yeshiva (école talmudique) qui fut fréquentée par plus de quatre vingt tossafistes. Un grave incident marqua la vie de Rabbénou Tam : il fut violemment molesté dans son village par des croisés lors de la Deuxième Croisade. Tu es le plus grand d’Israël. Il n’eut la vie sauve que par l’intervention d’un noble auquel il promit le versement d'une somme importante et qui jura de le convertir. En mai 1171, à Blois, un valet-servant chrétien prétendit avoir vu un Juif jeter le corps d'un enfant dans la Loire. Halakha[modifier | modifier le code] Il est aussi souvent cité au sujet de son opinion sur l'heure de passage du jour à la nuit. Tossafistes
Rachi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. ne doit pas être confondu avec le Rachbi Principalement connu de nos jours pour ses commentaires sur la quasi-totalité de la Bible hébraïque et du Talmud de Babylone, il est l’une des principales autorités rabbiniques du Moyen Âge et compte parmi les figures les plus influentes du judaïsme. Il est aussi l’un des rares savants juifs à avoir influencé le monde chrétien, son exégèse biblique ayant influencé, par le truchement de Nicolas de Lyre, la traduction de la Bible par Martin Luther[1]. Famille[modifier | modifier le code] Peu de faits historiques sûrs et avérés nous restent concernant la vie de Rachi. Son père est désigné dans le manuscrit par le nom « le saint rabbi Isaac ». Son oncle maternel, Simon l'Ancien, a étudié à Mayence auprès de Rabbenou Guershom ben Yehouda, le luminaire de l’exil[6]. Si les noms de sa mère et de sa femme sont inconnus, on connait les noms de ses trois filles. Généalogie[modifier | modifier le code]
Nahmanide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Ramban, peinture murale à Acre (Israël) Médecin, exégète de la Bible et du Talmud, poète liturgique, philosophe et kabbaliste, il est considéré comme le décisionnaire majeur de sa génération, et l'une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge. Biographie[modifier | modifier le code] Issu d'une illustre famille de rabbins, petit-fils d’Isaac ben Reuben de Barcelone, cousin de Rabbenou Yona, il étudie le Talmud sous la férule de Juda ben Yakar et Nathan ben Meïr de Trinquetaille, et est initié à la Kabbale par Azriel de Gérone. Il s'illustre, et publie ses premiers ouvrages à 16 ans. « Les Rabbanim de Tzarfat ont rallié la plupart des Juifs à leurs vues. Ce qui ne l'empêcha pas de dire de certains maîtres, grands spécialistes de la casuistique, qu'« ils tentent de faire passer un éléphant au travers du chas d'une aiguille. »(célèbre proverbe talmudique) Nahmanide et Maïmonide[modifier | modifier le code] Ainsi:
Isaac Louria Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rabbi Isaac Ashkenazi Louria ou Loria (Jérusalem 1534- Safed 1572), rabbin et kabbaliste, est considéré comme le penseur le plus profond du mysticisme juif parmi les plus grands et les plus célèbres, et le fondateur de l'école kabbalistique de Safed. Il fut même identifié par certains Sages comme étant le Machia`h ben Yossef. On le connaît aussi sous le nom de Ari, acronyme qui signifiait à l'origine "Elohi (divin) Rabbi Isaac" mais qui est aussi traduit par "Ashkenazi Rabbi Isaac" ou "Adoneinu Rabbeinu Isaac" (notre maître, notre rabbin Isaac) selon les sources. Par ailleurs le mot hébreu Ari (ארי) signifie également « lion », Ari zal (Ari sa mémoire est une bénédiction) ou Ari hakadosh (le Saint Ari) Biographie[modifier | modifier le code] Isaac Luria naît à Jérusalem. À 15 ans, il épousa la fille de son oncle, après quoi les époux se retirèrent dans une île déserte sur le Nil qui appartenait à son oncle et beau-père.
Saadia Gaon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Gaon. Sa vie est une suite de luttes et de batailles pour assurer la survie et la pérennité du judaïsme rabbinique babylonien[1] face à l'assimilation dans la civilisation arabo-musulmane conquérante, aux luttes d'influence entre les académies de la terre d'Israël et de Babylone, à celles opposant l'exilarque (dirigeant des exilés juifs de Babylonie) aux scholarques etc. Il est, surtout, le premier opposant majeur aux Karaïtes, adeptes d'un judaïsme scripturaliste qui rejette la Torah orale des rabbins. La vie et l'œuvre de Saadia Gaon en font l'une des plus hautes autorités spirituelles et scientifiques de la période des Gueonim[2],[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Les sources principales sur la vie de Saadia ont été, jusqu'au XIXe siècle, la Lettre de Sherira Gaon et le Livre de la Transmission d'Abraham ibn Dawd Halevi, qui en reprend le contenu. Jeunes années[modifier | modifier le code]
Yossef Karo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Karo. Rabbi Yossef ben Ephraïm Karo (1488, Tolède (Espagne) - 1575, Safed (Empire ottoman)) est l'une des plus importantes autorités rabbiniques du judaïsme, Talmudiste, législateur et codificateur, en rédigeant le Choulhan Aroukh il devient le plus grand décideur halakhique du peuple juif. Biographie[modifier | modifier le code] Il naît à Tolède 4 ans avant le Décret de l'Alhambra. En 1522, âgé de 34 ans, il entreprend l'œuvre de sa vie, le Beth Yossef, commentaire du Arbaa Tourim, où il analyse chaque loi, depuis son origine talmudique à sa conclusion halakhique. Il décède à Safed en 1575. Son Œuvre[modifier | modifier le code] La postérité le connaîtra sous les noms de Maran Beth Yossef (« Notre Maître, l'auteur du Beth Yossef »), ou encore haMehaber (le « Compilateur »), car son œuvre compile toutes les œuvres halakhiques antérieures. Œuvres[modifier | modifier le code]
Shimon bar Yohaï Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Imagerie populaire récente de Rabbi Shimon bar Yohaï sur une bougie Le tombeau de Rabbi Shimon bar Yohaï au XIXe siècle Ne doit pas être confondu avec Rachi. Il aurait, selon la tradition talmudique, poursuivi le combat entamé par son maître Rabbi Akiva contre l’empire romain et, poursuivi, se serait réfugié avec son fils Rabbi Eléazar pendant treize ans dans une grotte à Peki'in d’où ils seraient ressortis avec des pouvoirs mystiques. Crédités de grands savoirs ésotériques ainsi que de nombreux miracles, ils reposeraient tous deux dans un caveau du mont Méron. Une tradition ultérieure fait de lui l’auteur du Zohar, ouvrage fondamental de la Kabbale qu’il aurait rédigé dans la grotte. Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Ces faits et les persécutions des Juifs sous le règne de l'empereur Hadrien lui inspirent de forts sentiments anti-romains. Rabbi Shimon s'éteint peu après et aurait été inhumé à Meron.
Juda Loew ben Bezalel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La statue monumentale du rabbin Löw sur la façade de l'hôtel de ville de Prague Rabbi Yeouda Loew ben Bezalel (1512 ou 1520 - 1609), dit le Maharal, surnom sous lequel il est plus connu, abréviation de Morenou HaRav Loew (« notre enseignant, le rabbin Loew »), est l'un des plus grands rabbins des temps modernes. La légende lui attribue la création du Golem. Vie[modifier | modifier le code] Il nait en 1512 ou 1520, selon les sources, à Poznań en Pologne ou Worms en Allemagne. En 1553, il devient grand rabbin de Moravie, à Mikulov. Enseignement[modifier | modifier le code] Il est versé aussi bien dans les grands textes du judaïsme que dans les sciences profanes, en particulier les mathématiques. Il fut un grand défenseur de la littérature rabbinique allégorique, le midrash, notamment dans son livre Beer hagola (« Le Puits de l'exil »). Le Golem[modifier | modifier le code] Article détaillé : Golem. Œuvres[modifier | modifier le code]
Rabbi Akiva Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rabbi Akiva ben Yosseph (judéo-araméen babylonien : רבי עקיבא בן יוסף ; judéo-araméen galiléen : רבי עקיבה בן יוסף) est l'un des plus importants maîtres de la troisième génération de docteurs de la Mishna (Ier et IIe siècles). Contributeur central à l'élaboration de la Mishna et du Midrash halakha, il est considéré comme l'un des fondateurs du judaïsme rabbinique[1]. Rabbi Akiva est en outre une importante personnalité politique de son temps, mandaté plusieurs fois par les Judéens comme ambassadeur à Rome. Éléments biographiques[modifier | modifier le code] La vie de Rabbi Akiva est connue, en l'absence d'autres sources, par la seule tradition rabbinique. Première période[modifier | modifier le code] Les débuts de Rabbi Akiva font l'objet d'une tradition dont la première version se trouve probablement dans les Avot de Rabbi Nathan[3], et dont le Talmud possède plusieurs variantes passablement romancées[4],[5]. Œuvre[modifier | modifier le code]
Gaon de Vilna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gaon de Vilna Eliyahou ben Shlomo Zalman[1], plus connu comme le Gaon de Vilna — Le Génie de Vilna — simplement par son acronyme hébraïque HaGRA (HaGaon Rabbénou Eliyahu - Notre Maître Élie, le Génie, (הגר"א (הגאון רבינו אליהו) (Vilna, 23 avril 1720 — 9 octobre 1797), est l'un des représentants les plus éminents de la période des Aharonim (autorités juives à partir des temps modernes), au point d'être considéré par de nombreuses autorités ultérieures comme un Rishon (autorités juives médiévales, dont les opinions ont préséance sur celles des Aharonim). Doué dans l'ensemble des savoirs juifs traditionnels (Talmud, Halakha, Kabbale) et dans les sciences profanes dès son plus jeune âge, il devient le chef de file des Mitnagdim (opposants) au hassidisme. Il est communément appelé en hébreu HaHassid Hagadol Mivilna, le saint génie de Vilna. Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code] Méthodes d'étude[modifier | modifier le code] Shaagas Aryeh
Baal Shem Tov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rabbi Israël ben Eliezer (רבי ישראל בן אליעזר), né le 25 août 1698 à Okopie (Podolie) - mort le 22 mai 1760 à Medzhybizh, appelé le Baal Shem Tov (le « Maître du Bon Nom ») ou le Besht הבעש"ט par acronyme, est un rabbin mystique, fondateur du judaïsme hassidique. Le Baal Shem Tov vit dans une époque intermédiaire entre les visions cabbalistiques de Louria et les aventures messianiques du shabataïsme et du frankisme[1]. Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Le peu de renseignements biographiques sur le Besht est dans de nombreux cas lié à des légendes de miracles, il est donc difficile d'arriver à des faits historiques. Jeunes années[modifier | modifier le code] Israël ben Eliezer est né le 25 août 1698 à Okopie, à la frontière de la Valachie. Lorsqu'il devient orphelin, la communauté le prend en charge. Âgé de dix-huit ans, il s'installe comme enseignant à Tluzt près de Zalichtchyky. La parade nuptiale est traditionnelle.
Hillel Hazaken Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hillel Ha Zaken (הלל הזקן, Hillel l'Ancien, Ha Zaken étant un titre honorifique, décerné aux membres de l'assemblée des Anciens et du Sanhédrin, comme plus tard Rebbi) était un Sage et dirigeant religieux qui vécut à Jérusalem au temps d'Hérode et de l'empereur Auguste. D'un point de vue historique, il est la première personnalité distincte de la tradition talmudique[1]. Une figure importante[modifier | modifier le code] Hillel est considéré comme l'une des plus importantes figures de l'histoire juive, au tournant des Zougot et des Tannaïm, les docteurs de la Mishna. Il est le fondateur, d'après le Talmud, de l'une des deux grandes écoles d'interprétation rabbinique de la Torah, appelée Beit Hillel (Maison de Hillel), ainsi que d'une dynastie de Sages, les Nessi'im, qui auraient été à la tête des Juifs vivant en terre d'Israël jusqu'au Ve siècle de l'ère commune. « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ?