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Qu'ont apporté les scolastiques ?
La scolastique (du latin schola, « école », issu lui-même du grec σχολή / skolê, « repos, temps libre, loisir consacré à l'étude ») est la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans les universités : elle vise à concilier l'apport de la philosophie grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église et d'Anselme. De ce fait, on peut dire qu'elle est un courant de la philosophie médiévale. Description[modifier | modifier le code] Le terme de « scolastique », dérivé du terme schola, provient du grec scholê au sens d’oisiveté, de temps libre, d’inactivité, qui — plus tardivement — signifie : « tenir école, faire des cours ». Une des bases de la scolastique est l'étude de la Bible. Cette réconciliation avec la philosophie première est présentée dans la Somme théologique de Thomas d'Aquin. La quaestio apparaît au début du XIIe siècle. Quatre périodes[modifier | modifier le code] Sur la philosophie
Les philosophes arabes et la science - Dossier IMA
Les Arabes et la science Alambic, alchimie, alcool, Aldébaran, algèbre, algorithme, Bételgeuse, borax, chiffre, élixir, toubib, zéro… Si la science n’a pas de nationalité, de nombreux noms et mots témoignent de l’influence de la langue arabe dans son histoire. Comment expliquer qu’une civilisation née dans le désert, avec une culture écrite restreinte, ait tant apporté aux mathématiques, à l’astronomie, mais aussi aux sciences humaines comme la philosophie, la géographie ou l’histoire ? Les facteurs d’explication sont évidemment nombreux ; est-il bien possible, d’ailleurs, de comprendre comment un homme peut tout d’un coup comprendre une loi physique, mettre au point un concept mathématique ou proposer une analyse sociale ? Le génie personnel de chaque savant, qu’il s’agisse d’al-Khwarizmi ou d’Einstein, garde sa part de mystère. L’héritage de multiples civilisations
Averroès (1126-1198)
La Mezquita de Cordoue (salle des colonnes), où Averroès a effectué plusieurs passages, pour se recueillir ou converser avec ses amis ou ses élèves. Ibn Rochd de Cordoue (en arabe : ابن رشد, Ibn Rushd?)[a], plus connu en Occident sous son nom latinisé d'Averroès [b][c], est un philosophe, théologien, juriste et médecin musulman andalou de langue arabe du XIIe siècle, né le 14 avril 1126 à Cordoue en Andalousie et mort le 10 décembre 1198 à Marrakech au Maroc. Il exerce les fonctions de grand cadi (juge suprême) à Séville et à Cordoue, et de médecin privé des sultans almohades, à Marrakech à une époque charnière où le pouvoir passe des Almoravides aux Almohades. Lecteur critique d'Al-Fârâbî, Al-Ghazâlî et Avicenne, il est considéré comme l'un des plus grands philosophes de la civilisation islamique même s'il a été accusé d'hérésie à la fin de sa vie et s'il n'a pas eu de postérité immédiate dans le monde musulman. Biographie[modifier | modifier le code] Ibn Rushd (vue d'artiste) Selon P.E.
La scholastique
Avicenne (980-1037)
Ibn Sina (Avicenne) - miniature persane. Ibn Sina (en persan : ابن سینا) connu en Occident sous le nom d'Avicenne (du latin médiéval Avicenna), est un philosophe et médecin, né le 7 août 980 près de Boukhara, dans l'actuel Ouzbékistan et mort en juin 1037 à Hamadan (Iran)[1],[2]. Il est l'auteur d'ouvrages de référence en médecine et en philosophie, ainsi que de sciences voisines, comme l'astronomie, l'alchimie, et la psychologie rédigés en arabe classique. Ses disciples l'appelaient cheikh el-raïs, c'est-à-dire « prince des savants », Maître par excellence, ou encore le troisième maître (après Aristote et Al-Fārābī). Dans son Qanûn, il opère une vaste synthèse médico-philosophique avec la logique d'Aristote, combinée avec le néo-platonisme, élevant la dignité de la médecine comme discipline intellectuelle, compatible avec le monothéisme. Nom[modifier | modifier le code] Contexte historique[modifier | modifier le code] Biographie[modifier | modifier le code] Selon Corbin[85] :
Après les banquets et les jardins, l'école
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le domaine de l'exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de cet évangile. Texte[modifier | modifier le code] Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 9 à 14 : « Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Interprétation[modifier | modifier le code] Pour le docteur de l'Église Jean Chrysostome, dans son homélie n°2 sur la conversion, justice et humilité sont les deux valeurs défendues par Jésus-Christ dans cette parabole. Références[modifier | modifier le code] ↑ Homélies sur la conversion, n°2 de Jean Chrysostome [1]. Liens externes[modifier | modifier le code]