Comment combattre les pseudo scientifiques, fabricants d'intox ? C'est devenu une routine. Désormais, il y a toujours une personnalité, un éminent professeur, médecin, ou expert, le plus souvent inconnu de la communauté scientifique du domaine sur lequel il s'exprime, si ce n'est pour ses frasques, qui occupe le terrain avec des allégations plus ou moins militantes. Il se plaint d'être muselé bien que de pleines pages lui soient consacrées. Des études isolées ou des extraits choisis de documents officiels sont mis en avant. On ne peut ignorer la science Si la science n'a pas à dicter les choix de société, les connaissances ne devraient pas être ignorées ni instrumentalisées, surtout lorsqu'il s'agit de prendre des décisions visant à améliorer la santé, le bien-être et la préservation de l'environnement. Post vérité Désormais, qui n'a pas entendu parler de tout de « post-vérité », « fact checking », « fake news » ou de « faits alternatifs » ? Biais cognitifs Lanceurs de fausses alertes
"Les femmes sont petites car les hommes les ont privées de nourriture" : fake news ! « Les femmes sont plus petites que les hommes car elles ont été privées de viande depuis la nuit des temps », titrait L’Obs il y a quelques jours. Une part croissante des médias français se fait l’écho d’une théorie excitante élaborée par une anthropologue sans formation en biologie, Priscille Touraille, selon laquelle la différence de taille et de volume musculaire entre hommes et femmes viendrait d’une privation alimentaire orchestrée par les hommes depuis la nuit des temps sur l’ensemble du globe terrestre. En douze ans d’existence, cette théorie n’a été appuyée par aucun spécialiste en biologie évolutive. Si cette fake news prospère, c’est grâce à l’inculture du grand public -journalistes inclus- en matière de biologie évolutive et parce qu’elle flatte nos pulsions complotistes. Mystification scientifique, unanimité médiatique Le travail de Priscille Touraille porte le sceau prestigieux du CNRS mais seul le volet culturel de sa thèse a pu être évalué. Autopsie d’une fake news
Un rapport alerte sur les risques d’utilisation malveillante de l’intelligence artificielle Vingt-six experts s’inquiètent que l’IA facilite la manipulation d’élections et renforce la cybercriminalité avec l’utilisation de drones ou de robots à des fins terroristes. Le scénario de drones ou de robots détournés à des fins terroristes continue d’inquiéter. Des experts internationaux sonnent l’alarme sur les risques d’une utilisation malveillante de l’intelligence artificielle (IA) par « des États voyous, des criminels, des terroristes », dans un rapport publié mercredi 21 février. Lire aussi : « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » Rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique qui appartiennent à des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et à des organisations non gouvernementales, ce rapport de 100 pages appelle les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle.
Si les femmes sont plus petites que les hommes, ce n'est pas à cause du steak Temps de lecture: 15 min Cet article est le premier volet d'un diptyque autour de l'hypothèse que les femmes seraient plus petites que les hommes parce qu'elles ont été privées de viande. Connaissez-vous le patriarcat du steak? Pour ceux qui seraient encore perdus, voici une rapide mise à niveau. Après avoir inspiré le documentaire sus-cité, les recherches de Touraille se sont mis à vivre leur petite vie médiatique, récemment ranimée par une interview de Françoise Héritier accordée au journal Le Monde quelques jours avant sa mort. «Même cette dysmorphie [sic] a été construite! «Scoop anthropologique» «Dans l'espèce humaine, les femmes grandes sont avantagées par la sélection naturelle parce que leurs bébés ont de meilleures chances de survie, comme théoriquement toutes les autres mammifères femelles. Ce patriarcat du steak, la journaliste Aude Lancelin le qualifie de «scoop anthropologique» dans l’hebdomadaire Le Un. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. Une théorie «fumeuse» et «déprimante»
#Illuminati: YouTube va s’appuyer sur Wikipédia pour combattre les théories du complot Science contre fake news, la bataille est engagée Si les rumeurs existent depuis l’Antiquité, le phénomène des « fake news » est apparu plus récemment avec l’essor de nouveaux médias. Le dictionnaire de référence britannique, Collins, a d’ailleurs élu cette expression mot de l’année 2017 et l’a désormais inscrit dans son thésaurus. Nous serions entrés dans une ère de post-vérité où les faits se confondent avec les mensonges. Ainsi, lorsque Donald Trump a eu recours à des fake news pour justifier la sortie des USA de l’accord de Paris, en réponse, un mouvement de contestation a émergé avec l’organisation de Marches pour la Science. À cette occasion, le physicien du CERN James Beacham qui organisait la marche en Suisse a déclaré : « Nous considérons que la [science] bénéficie à l’humanité et qu’elle doit donc être encouragée. La science peut-elle réellement combattre les mensonges et peser dans le débat public ? Statistiquement, le médicament sera considéré comme efficace. Pourquoi les fake news résistent au discours rationnel ?
Le mystère de guirlandes de slips dans une commune du Jura levé Depuis trois semaines, la ville de Poligny dans le Jura se réveillait avec de mystérieuses guirlandes de slips et de culottes dans ses rues. Ce lundi, des collégiens ont avoué en être les auteurs dans le cadre d'un exercice scolaire. Blague potache, oeuvre artistique ou revendication politique... Des hypothèses variées avaient été émises sur la raison de ces apparitions nocturnes de sous-vêtements masculins et féminins dans la ville. Une décoration incongrue relatée par beaucoup d'internautes et dans nombre de médias nationaux et régionaux. Les élèves d'une classe de 4e du collège Notre-Dame-de-Poligny ont finalement levé le mystère aujourd'hui, en expliquant que ces "fameuses guirlandes ne sont porteuses d'aucune revendication, et ont été posées dans un seul but pédagogique et scolaire". L'idée leur en est venue dans le cadre d'un travail scolaire à propos des notions de désinformation et de rumeur urbaine. » Aubagne : le collégien, incendiaire présumé, mis en examen
Potagers sur toits, ironie de l'évolution et fausses infos scientifiques - LaTête au Carré Cette semaine dans le club de la tête au carré : des potagers sur les toits de Paris, la difficulté d'appréhender la théorie de l'évolution et l'importance de détecter les "fake news" scientifiques. Depuis 2012, l'école AgroParisTech expérimente l'agriculture urbaine. En témoignent les potagers qui y sont installés. Tout le monde connaît la théorie de l'évolution de Darwin, mais tout le monde ne la comprend pas forcément bien. Votre voisin vous assure bec et ongle que la terre est plate ?
Pour la première fois, les médias, jugés «l’institution la moins fiable au monde» Depuis 18 ans, le « Trust Barometer » (« baromètre de confiance ») Edelman présente une évaluation de la confiance et de la crédibilité accordées par les citoyens du monde aux grandes institutions que sont l’État, les médias, les ONG et les entreprises. Les résultats de cette enquête internationale, menée dans 28 pays auprès de 33.000 personnes (dont environ 1.150 en France), ont été publiés ce lundi. Et il ressort que la confiance les médias s’effondre. Seuls 43 % des citoyens font confiance aux médias Dans une année dominée par le phénomène des « fake news » (« fausses nouvelles »), il n’est pas surprenant que la confiance dans les médias soit tombée en dessous de 50 % dans 22 des 28 pays étudiés. Les prises de positions et déclarations de Donald Trump ne sont pas étrangères à cette défiance vis-à-vis des journalistes. 67 % de sceptiques en France Les champions de la défiance envers les médias sont les Turcs avec 70 % de sceptiques. Des difficultés à démêler le vrai du faux
Agence Science-Presse-Outils pédagogiques En plus de déboulonner les fausses informations dans ses articles, le Détecteur de rumeurs de l’Agence Science-Presse participe à la lutte aux fausses nouvelles en faisant de l’éducation aux médias: conférences dans les établissements scolaires, outils pédagogiques et autres partenariats. Nous avons regroupé pour vous, sur cette page, toutes les informations pour en savoir plus sur nos services, nos formations, ainsi que des ressources que nous considérons pertinentes en éducation aux médias. Découvrez également nos fiches pédagogiques élaborées à l’intention des élèves du primaire et du secondaire sur des thèmes scientifiques variés (OGM, énergie nucléaire, changements climatiques, etc.) et sur les médias. Nos conférences et ateliers Depuis 2017, nous avons déjà rejoint des centaines de jeunes et d’adultes, aujourd’hui mieux outillés pour départager les informations douteuses des informations fiables. Pour recevoir la visite du Détecteur de rumeurs : detecteur@sciencepresse.qc.ca B.S.
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