Analyse critique du sondage par L'Humanité Hier matin, radios, télévisions et journaux s’affolaient : 79 % de nos concitoyens seraient complotistes, d’après un sondage Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch. Un sondage présenté par ladite fondation, sur son site, comme « l’enquête d’opinion la plus ambitieuse réalisée à ce jour ». Or, dans la méthodologie utilisée, dans les questions posées comme dans la mise en scène de ce sondage, tout pose question. L’art de poser les questions… Le complotisme, d’après le dictionnaire Larousse, « se dit de quelqu’un qui récuse la version communément admise d’un événement et cherche à démontrer que celui-ci résulte d’un complot fomenté par une minorité active ». 54 % de « ventres mous » Alors, phénomène « majeur » et « préoccupant » ?
Enquête complotisme 2019 : les grands enseignements Les grands enseignements Cette nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, avec l’institut Ifop, en décembre 2018, met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant « d’accord » avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. Les moins de 35 ans, les moins diplômés et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent les plus perméables aux théories du complot : 28 % des 18-24 ans adhèrent à 5 théories ou plus, contre seulement 9 % des 65 ans et plus. Invités à se prononcer séparément sur l’attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, seuls les deux tiers des sondés estiment que la version des autorités est conforme à la réalité. 10 % pensent qu’il s’agit d’une manipulation du gouvernement. Contexte Méthodologie La possibilité de ne pas se prononcer
Complotisme : peut-on guérir les Français ? Les services secrets derrière Daech et derrière l’épidémie du sida, les avions qui empoisonnent le monde en répandant des traînées chimiques ou la NASA qui n’est jamais allée sur la Lune et ment sur la forme de la Terre, en réalité parfaitement plate. Ces théories pourraient prêter à sourire mais une enquête de l’Ifop de décembre 2017 suggère qu’une majorité de Français adhère à au moins une hypothèse complotiste. Entre défiance généralisée et mécanismes psychiques narcissiques, ces théories prolifèrent surtout chez les plus jeunes. Pour enrayer cette dynamique, aucune méthode miracle mais sans doute un travail de pédagogie qu’il revient à chacun de faire, notamment auprès des plus jeunes, comme nous l'explique une journaliste à l'origine de l'association Fake Off, qui intervient dans les classes et sur YouTube. Près de 8 Français sur dix adhéreraient à au moins une théorie du complot. Du complot judéo-lépreux à la CIA Le complotisme n’est certes pas une nouveauté. Biais cognitifs
«Fake news» : la fausse piste de Macron «Fake news» : la fausse piste de Macron l n’st ps crnt, n Frnc, q l chf d l’tt ds s vlnt d lgfrr sr l bnn t l mvs nfrmtn. Sr l vr t l fx. Dns l lgn d mr d’mmnl Mcrn lrs d ss vœx l prss, mrcrd, ls fk nws, cs nfrmtns mnsngèrs vhcls scmmnt t dnt l stm vr t l cbl drnt l drnèr prsdntll. n prmr l, c snt ls grnds pltfrms d Nt, ccss d lxsm, q snt cbls. l’mg d l’llmgn, q dpt n jn n l ltr-svèr sr l sjt (lr c-cntr), l Frnc prrt dnc rnfrcr sn rsnl nt-fk nws. n txt x cntrs ncr fls dvrt êtr dtll «dns ls smns q vnnnt» t vr l jr «vnt l fn d l’nn». Pourquoi les théories du complot sont-elles si populaires ? | Philosophie Magazine Parce qu’elles exercent notre esprit critique René Descartes (1596-1650) Au début des Méditations métaphysiques, Descartes entrevoit une hypothèse terrifiante. Et si, tout au long de notre existence, on nous manipulait ? Parce qu’elles sont des manifestations de notre puissance Friedrich Nietzsche (1844-1900) Qu’est-ce qu’une théorie ? Parce qu’elles fournissent une explication facile Gaston Bachelard (1884-1962) L’attrait des théories du complot n’aurait pas surpris Bachelard. Parce que nous sommes toujours superstitieux
Corrélation ou causalité ? Brillez en société avec notre générateur aléatoire de comparaisons absurdes En France, 57 % des morts ont lieu à l’hôpital : la probabilité de mourir dans les établissements de santé est supérieure à celle de passer l’arme à gauche chez soi dans son lit. Alors, dangereux l’hôpital ? Non. Cette notion de corrélation, autrement dit quand deux données semblent liées, est tout à fait différente de celle de causalité, le lien de cause à effet. Le risque ? Dans le sillage des « sept conseils pour ne pas se faire avoir par les représentations graphiques », le graphe ci-dessus pourrait ressembler à un exemple de ce qu’il ne faut pas faire : les deux données n’ont ni la même échelle ni la même unité. Il en va de même pour l’apposition de cartes les unes à côté des autres ; ce n’est pas parce que deux cartes montrent une densité égale à deux indicateurs que ces deux indicateurs ont une influence l’un sur l’autre. Pierre Breteau, Maxime Ferrer et Lucas Baudin Réutiliser ce contenu
La dent d'or - Fontenelle Plan de la fiche sur La dent d'or de Fontenelle : Introduction Fontenelle (1657 - 1757) fut un philosophe et un poète français. Fontenelle précurseur de Voltaire, de la lutte des philosophes contre les préjugés religieux. Fontenelle s’affirme comme un ardent partisan de Descartes. Texte de La dent d'or Télécharger La dent d'or - de Fontenelle en version audio (débute à la deuxième phrase) (clic droit - "enregistrer sous...")Lu par René Depasse- source : litteratureaudio.com Il serait difficile de rendre raison des histoires et des oracles que nous avons rapportés, sans avoir recours aux Démons, mais aussi tout cela est-il bien vrai ? Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Histoire des Oracles 1687 Bernard Le Bouyer de Fontenelle Annonce des axes I. 1. II. 1. III. Commentaire littéraire I. Un apologue est un récit qui a pour fonction d'illustrer une leçon morale qui peut être formulée explicitement. 1. Entrée en matière ; présente l'idée du texte. 2. 3. 4. II. 1. 2. 3. III. Conclusion
Du doute légitime à la fin de l’ignorance : cas d’école devant le complotisme Au début du mois de novembre 2020, la diffusion du documentaire « Hold Up » ravive cette inquiétude, d’abord dans les médias, mais aussi dans le milieu enseignant, avec surtout des réflexions ainsi qu’une recherche de méthodes pour « lutter contre » ce phénomène complexe. Les médias, de leur côté, globalement, méprisent les tenants et croyants du complotisme et répondent à coup de vérifications des informations. Il ne peut sans doute pas y avoir d’approche simple vis-à-vis de cette tendance. On constate qu’elle se développe, de manière diversifiée, malgré les efforts déployés à son encontre. Intéressons nous à une publication qui travaille aux frontières du doute et du complot, la revue Front populaire de Michel Onfray et Stéphane Simon, afin de penser globalement, et sans esprit binaire, ce phénomène de croyances. Les subtilités méprisées du doute légitime et du complotisme Dans tous ces auteurs il y a quelque chose à prendre, un ou deux éléments, parfois plus.