Hollande et Monti main dans la main pour défendre l'euro François Hollande a déclaré vouloir "tout faire" pour que "la zone euro soit défendue, préservée, consolidée", à la sortie d'un déjeuner de travail avec le Président du Conseil italien, Mario Monti. "Nous avons rappelé une nouvelle fois notre volonté de tout faire pour que, d'abord, les décisions du Conseil européen de la fin du mois de juin soient appliquées, que la zone euro soit défendue, préservée, consolidée et que nous puissions travailler à son intégrité, c'est-à-dire à ce que les questions qui sont posées soient réglées dans le cadre de la zone euro", a-t-il déclaré à la presse depuis le perron de l'Elysée. Une détermination partagée par Mario Monti qui a souligné l'importance d'agir rapidement : "Nous ne pouvons pas nous permettre une minute d'inattention", a-t-il déclaré. François Hollande a par ailleurs rappelé l'importance de "la qualité" des relations franco-italiennes. François Hollande évoque des progrès significatifs
Partis politiques et crise de la zone euro : cinq ans de bouleversements (carte interactive) Les effets politiques ont été immédiats. Dès les premiers soubresauts de la zone euro, à l’automne 2011, la Première ministre slovaque a dû se sacrifier pour permettre de faire ratifier, par son Parlement, le Mécanisme européen de stabilité créé pour financer l’aide aux pays en difficulté. À la même époque, le Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi a été poussé vers la sortie, pour éviter de voir le pays se faire attaquer par les marchés financiers. Et, la même année, lors des élections législatives espagnoles de novembre, le socialiste José Luis Zapatero est battu par son rival conservateur, Mariano Rajoy. Les Espagnols n’ont pas pardonné à l’homme de gauche d’avoir fait voter des mesures d’austérité les mois précédents. Déliquescence des partis politiques traditionnels au Sud Tous les pays sont touchés. Cliquer sur un pays pour connaître le détail des mouvements des partis politiques. Le cas le plus abouti est celui de la Grèce. Durcissement des formations d’extrême droite au Nord
La Suède rejette l’invitation de l’Equateur d’interroger Julian Assange à l’ambassade londonienne « WIKILEAKS ACTU Par Anne Sewell – 31 juillet 2012 Londres – L’Equateur a demandé à la Suède d’envoyer des officiels pour interviewer Julian Assange à leur ambassade de Londres. la Suède répond non, ils ne feront pas ce voyage. Digital Journal a rapporté le 29 juillet que le gouvernement équatorien avait informé les autorités suédoises qu’elles étaient bienvenues pour venir à Londres interroger le lanceur d’alerte à propos d’accusations de viol et d’agression sexuelle. Il y avait l’espoir que s’ils viennent bien à Londres, l’affaire pourra être réglée. Assange espère éviter l’extradition vers la Suède, comme il y a des craintes qu’il soit par la suite envoyé aux USA sur des charges d’espionnage, pour la publication de câbles diplomatiques avec les fuites du Cablegate. Selon le fil Twitter de WikiLeaks, la Suède a rejeté l’invitation et ne fera pas le voyage vers Londres pour y rencontrer Assange. Le tweet lit: "wikileaksusa @WikileaksUsa Traduit depuis le web par willsummer Like this: J'aime chargement…
La Constitution européenne aurait-elle pu empêcher la crise ? Voici dix ans, les électeurs français, quatre jours avant les électeurs néerlandais, rejetaient le « traité instituant une constitution pour l'Europe. » On évoque, à cette occasion, beaucoup les conséquences politiques de ce rejet. Mais ces dix dernières années ont été surtout marquées par un événement économique : la crise ouverte en 2007 par les « subprimes » américains et qui s'est muée en 2010 en crise de la zone euro. Cette crise a souvent été vue comme celle du « manque d'Europe. » La zone euro aurait manqué de moyens pour faire face à l'incendie, l'Europe aurait manqué de cohésion face aux demandes des marchés. Une trop faible « fédéralisation » de l'Europe en 2010 ? Le texte constitutionnel prévoyait une clarification des répartitions des compétences entre l'Union et les Etats membres, en établissant des « compétences exclusives » de l'UE et des « compétences partagées » entre l'UE et les Etats. Aucun projet de « Trésor européen » C'est une possibilité en réalité peu crédible.
Manuel Valls et les Roms : peut mieux faire ! Il y a deux ans, des incidents entre gens du voyage et gendarmes dans un village du Loir-et-Cher déclenchaient une virulente polémique sur la place de ces populations nomades dans la société française puis, par extension, sur le traitement réservé aux Roms, venus essentiellement de Roumanie et de Bulgarie. Dans l'une des prises de position les plus controversées de sa présidence, formulée dans le discours de Grenoble, Nicolas Sarkozy optait pour une stratégie résolument sécuritaire. Pour les Roms, cette stratégie devait se résumer à deux axes : démantèlement des camps illégalement installés sur des communes de France et expulsions de leurs occupants vers leurs pays d'origine – pays membres de l'Union européenne. Des milliers de Roms (le chiffre exact n'a jamais été rendu public) ont ainsi été rapatriés en Roumanie et en Bulgarie. Le problème, évidemment, n'a pas été réglé pour autant. Il y a, en effet, d'autres façons de poser le débat sur les Roms.
« Brexit » : les lignes rouges des Européens Après le triomphe des urnes, l’épreuve de l’Europe. David Cameron a eu un avant-goût, en cette fin de semaine, de la complexité de ce qui l’attend dans les mois qui viennent avec ses vingt-sept partenaires de l’Union européenne : la négociation d’un « meilleur deal » pour Londres, qui doit lui permettre de faire campagne pour le oui au reférendum qu’il a promis à ses concitoyens sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, va être longue et laborieuse. Ce premier tour de piste, ouvert jeudi 28 mai par des entretiens avec le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, puis avec le président François Hollande, suivis vendredi de pourparlers avec la première ministre polonaise, Ewa Kopacz, puis avec la chancelière Angela Merkel, ne lui a guère réservé de surprises. Merkel « veut trouver une solution » C’est donc Angela Merkel qui s’est montrée la plus conciliante. Cameron aurait tort de voir trop de promesses dans le ton conciliant de la chancelière allemande Voilà pour les grands principes.
Pssscccchhhhiiiit…! le sauvetage de la Grèce et de l’euro c’est encore raté Dans la série « J’aurais-mieux-fait-de-me-taire », Mario Draghi a fait très fort ce 2 août 2012 : il a mis à bas en quelques minutes tout l’échafaudage communicationnel qu’il avait bâti depuis une semaine, avec MM. Monti et Hollande, pour enfumer les opinions publiques et les marchés financiers. Retour sur une journée mémorable. Le problème de base n’était pourtant pas trop difficile à anticiper. Il tient au fait qu’une strip-teaseuse, fût-elle nommée Miss Draghi, ne peut pas faire son numéro, jugée en talons aiguilles sur le comptoir, pour aguicher les cow-boys dans un saloon surchauffé du Far-West, sans être contrainte de passer à l’acte à la fin des préliminaires. Si cette allumeuse, après avoir été ovationnée par son public masculin aviné, indique soudain qu’elle n’a pas obtenu l’autorisation de sa maman Angela pour monter dans une chambre, l’atmosphère surchauffée va tourner à la bataille rangée. C’est en gros ce qui vient de se passer aujourd’hui. Mais rien n’y a fait.
On a revu les clips de campagne du référendum de 2005 (et on a mieux compris la victoire du «non») Le revisionnage des argumentaires de l'époque permet de mieux constater la difficulté des principaux partis à construire un discours mobilisateur. A l'époque, les médias l'ont décrite comme une surprise, un coup de tonnerre: dix ans plus tard, on se dit qu'il fallait être un pratiquant hardcore de la méthode Coué pour penser que la victoire du «non» lors du référendum du 29 mai 2005 européen était imprévisible, en tout cas si l'on s'en tient à la campagne menée par les partis politiques favorables au «oui» à l'époque. Il y a dix ans, les Français étaient appelés à se prononcer par référendum sur la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe et la rejetaient à une claire majorité (54,68% des suffrages exprimés), à l’issue d’une campagne médiatique ugée trop unanimement «ouiiste» par les opposants au traité. Les élections européennes de 2014: vers une progression des partis eurosceptiques? –Juin 2013. Institut CSA. Ouiisme de gauche: le Parti socialiste s'enlise
Espagne : des cadenas sur les poubelles pour empêcher la récupération de nourriture a ville de Girone a annoncé mardi avoir installé des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture. Ce phénomène a pris de l'ampleur avec l'aggravation de la crise . La mairie indique avoir pris... a ville de Girone a annoncé mardi avoir installé des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture. La mairie indique avoir pris cette décision en collaboration avec les propriétaires de supermarchés, "face au risque pour la santé que peut comporter la consommation d'aliments jetés dans les conteneurs et l'alarme sociale que cela provoque". "En ce moment, il n'y a qu'un conteneur devant les supermarchés qui est fermé avec un cadenas et qui contient des aliments dont la date de péremption est dépassée ou en mauvais état, afin d'empêcher qu'ils soient récupérés par des indigents", a déclaré un porte-parole de la ville. Des agents sociaux se tiendront près des conteneurs-poubelles pour informer le public.
Une décennie après, repenser l’Europe européenne Le rejet du projet de traité constitutionnel européen par le peuple français, par 55 % des suffrages exprimés, a exercé sur le gouvernement français un effet de tétanie jusqu’à l’élection présidentielle de 2007. Il est vrai aussi que le camp du non n’a pas su proposer une alternative sérieuse, faute que son candidat naturel, Laurent Fabius, se soit porté candidat à l’élection présidentielle de 2007. Candidat à l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy prétendait surmonter la difficulté par un « court traité ». En fait, le traité de Lisbonne, adopté en 2008 quand il fut élu président, a repris la quasi-intégralité du texte du « projet de traité constitutionnel », répondant ainsi au vœu exprimé par Angela Merkel d’en voir préservée « la substance ». Or, c’était bien le manque de démocratie des institutions européennes qui était la principale motivation des partisans du non. Le déni de démocratie qu’a constitué le traité de Lisbonne ne pouvait qu’en aggraver la crise.
L'Etat va devoir augmenter rétroactivement le prix du gaz Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le Conseil d'Etat a annoncé mardi 10 juillet l'annulation de l'arrêté qui gelait les tarifs réglementés de vente de gaz naturel de GDF Suez, du 1er octobre au 31 décembre 2011, demandant, en outre, au nouveau gouvernement de réviser les tarifs appliqués aux entreprises et ménages français pendant cette période. Les opérateurs "pourront facturer le complément de prix correspondant" aux particuliers et entreprises, précise le Conseil d'Etat. Cette hausse pourrait atteindre 10 %, pour répercuter l'augmentation des coûts d'approvisionnement en gaz naturel du groupe, selon les calculs fournis par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) à l'automne. "Cela va se traduire par des factures rectificatives pour les clients. Pour les sept millions de foyers chauffés individuellement au gaz, cela devrait entraîner un paiement supplémentaire de 40 euros en moyenne", a expliqué une source proche du dossier à l'AFP.