Facebook veut le bonheur, et l’argent du bonheur Le 1er novembre, l’entreprise Facebook a publié les résultats trimestriels de son activité économique. Comme chaque trimestre, un nouveau record est battu : 10 milliards de chiffre d’affaires en un seul trimestre ; rien qu’en publicité ! Ce genre de publication s’adresse principalement aux investisseurs, il s’accompagne d’ailleurs d’un temps d’échange entre le directoire de l’entreprise et les représentants de grands établissements financiers. Le but est de rassurer les actionnaires, avec moult précautions d’usage. En fait la stratégie première de Facebook et sa réaction aux « fake news » vont dans le même sens : il s’agit de cadrer la manière dont les publications peuvent affecter les usagers, et par ricochet les résultats économiques. Dans « Le Web affectif : une économie numérique des émotions », l’ouvrage que nous venons de publier chez INA Editions, nous parlons à ce sujet de stratégie affective, décomposée en cinq strates de circulation des affects. La minute Spinoza
Ethique et numérique Avec l’Inria et la Cerna, la Chaire du Collège des Bernardins L’humain au défi du numérique organise un colloque sur les interactions et les enrichissements mutuels entre éthique et monde numérique. Surveillance, Big data, objets connectés, robots, algorithmes, cybersécurité…ces dernières années, les questions éthiques ont plus que jamais rythmé la vie médiatique, qui s’est légitimement interrogée sur les transformations de la vie sociale et politique par la culture numérique. Car le numérique n’est pas qu’un assemblage technique et matériel, neutre et sans effet : on le sait maintenant, il reconfigure l’ensemble de nos pratiques, de nos savoirs, de nos sociétés comme de nos institutions. Les travaux académiques sensibles à ces sujets n’ont pas manqué d’interroger cette part culturelle et morale, en pointant par exemple le rôle des algorithmes et des concepteurs d’interface dans notre vie quotidienne et nos usages. Programme
Facebook révèle toutes les données qu’il collecte sur vous, et la liste est longue, très longue Atlantico : À quel point la firme pourrait tirer des bénéfices de ces informations? Cela ne risque-t-il pas d'effrayer les utilisateurs ? David Fayon : Il s’agit d’une opération de communication pour montrer que le géant des réseaux sociaux est transparent et s’inscrit dans une opération gagnante avec les utilisateurs. La communication initiale a été faite voici 11 mois et les libellés des critères sont les mêmes. En effet, l’objectif affiché est d’avoir des publicités ciblées selon les goûts et les envies les moins intrusives possibles, de donner une valeur ajoutée à l’utilisateur, de lui faire gagner du temps et aussi de l’argent avec les meilleurs offres possibles de partenaires de Facebook, bref d’aller plus loin que les AdWords/AdSense de Google puisqu’il s’agit d’une dimension sociale sans commune mesure et que le temps moyen passé sur Facebook progresse au fil des ans. Le cap des 2 milliards de comptes a même été franchi. atlantico sur facebook notre compte twitter Je m'abonne
GDPR : 6 Questions que vous devriez vous poser - AntemetA Mentions Légales Informations éditeurs et contacts Ce site Internet est édité et hébergé par ANTEMETA, SAS au capital de 5 500 000€. 5 rue Jacqueline Auriol 78280 Guyancourt – FRANCE Tél : 01 85 40 02 80 Le directeur de la publication est Stéphane BLANC. Modalités du site L’utilisation des services offerts par le site de ANTEMETA www.gdpr.fr implique l’acceptation de ce qui est exposé ci-dessous. Responsabilité ANTEMETA apporte le plus grand soin et met en œuvre tout moyen pour diffuser sur le site Internet www.gdpr.fr des informations de qualité. ANTEMETA ne peut toutefois pas garantir de manière absolue l’exactitude et l’exhaustivité de l’ensemble de ces informations. ANTEMETA ne représente pas, ne garantit pas, ne cautionne pas, ni ne détient aucune responsabilité sur des sites extérieurs pour lesquels il pourrait exister des liens depuis ce site ou vice-versa. Cookies Un cookie est un petit fichier texte enregistré par un site Web sur votre disque dur. Statistiques Web Copyright
Une extension Chrome révèle ce que Facebook sait de vous... et ce qu'il devine - Sciencesetavenir.fr VIE PRIVÉE. Que savent précisément de nous ces réseaux sociaux que nous utilisons quotidiennement ? Nous y laissons des traces de nous-mêmes, données qui acquièrent une valeur marchande et sont revendues aux annonceurs. Quand Facebook rencontre Black Mirror Ce n'est pas le premier projet du genre (début janvier 2017, nous vous proposions une extension Chrome chiffrant la valeur monétaire générée par vos interactions sur Facebook), mais c'est peut-être le plus complet. L'ambition de Data Selfie n'est pas forcément dans le réalisme, plutôt dans la démonstration de force. Data Selfie - Chrome extension from DATA X on Vimeo. Données personnelles et culture du selfie Gratuit et open source, le code source du programme est intégralement disponible sur GitHub, dans une démarche de transparence. À l'origine de Data Selfie, l'interrogation récurrente de ses créatrices.
The Origin of Silicon Valley’s Dysfunctional Attitude Toward Hate Speech On January 30, 1989, an article appeared in the student-run Stanford Daily under the headline “Racial slurs cause University to shut down bulletin board.” The bulletin board in question, rec.humor.funny, was one of hundreds of so-called newsgroups—glorified mass e-mails organized around specific interests—that streamed onto the school’s computer terminals via Usenet, an early precursor to today’s Internet forums. Rec.humor.funny was conceived as a place to share jokes, many of them crude and off-color, and one in particular, the Daily explained, had caught the eye of Stanford’s nascent I.T. department. Though decidedly stale and not nearly as offensive as some of the other material in the newsgroup, it relied on ethnic stereotypes: “A Jew and a Scotsman have dinner. At the end of the dinner the Scotsman is heard to say, ‘I’ll pay.’ I.T. administrators soon decided to block the group. McCarthy never responded, directly or indirectly, to Brown, but others in his department did.
Qu'est-ce que la neutralité du Net ? Aux États-Unis, les autorités veulent changer le cadre réglementaire qui oblige les fournisseurs d'accès à traiter de façon égale tous les services en ligne. La neutralité du Net est un principe fondateur du web. Cinq questions pour comprendre cet enjeu et ce que cette décision pourrait concrètement changer. Après une décennie de bataille, la fin de la neutralité du Net pourrait être proche. Aux États-Unis, ce principe est dans le viseur de l'administration Trump. Il est pourtant défendu par des poids lourds de l'économie comme Google, Facebook, Twitter, Amazon, Mozilla, Spotify ou encore Netflix. Qu'appelle-t-on neutralité du Net ? La neutralité du net ou «network neutrality» a été inventée en 2003 par le juriste américain Tim Wu, dans la revue Journal of Telecommunications and High Technology Law. Ce principe de non-discrimination, de «neutralité du net» donc, est l'un des principes fondateurs d'Internet, issu des opinions très libérales et libertaires des premiers fondateurs.
Découvrez comment vos likes Facebook peuvent dire beaucoup de vous Après plusieurs études qui confirmaient que vos likes Facebook pouvaient dire beaucoup de vous, place au test « psycho-démographique » développé par l’université de Cambridge. Vous pensez que votre mère est la personne qui vous connaît le mieux au monde, qu’elle saurait traduire objectivement vos aspirations politiques, votre intelligence et même vos penchants sexuels ? Détrompez-vous. Façonné par le centre de psychométrie de l’université de Cambridge et un certain Michal Kosinski, il use d’un réseau social assez connu, Facebook, pour en tirer, grâce aux likes fournis par ses utilisateurs, des conclusions sur leur personnalité. Sur le site, voilà comment les chercheurs présentent leur projet : Ceci est une prédiction de votre profil psycho-démographique basée sur vos likes Facebook. L’outil peut donc en apprendre plus sur votre : (Capture d’écran d’Apply Magic Sauce)