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Confiance à l'ère des plateformes - quelles garanties?

Confiance à l'ère des plateformes - quelles garanties?
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Cyber invisibles : copié-caché Avec 250 millions de caméras de surveillance dans le monde, difficile de passer inaperçu ! Face à un Big Brother de plus en plus puissant, les artistes déploient de nouvelles stratégies de résistance. "En tant qu'artiste, ma mission est d'éduquer les gens et de leur dire ce qui se passe dans ce nouveau monde et autour d'eux." La Turque Ceren P., auteur d’un guide de survie contre l’algorithme, invente un foulard qui aveugle les caméras. Le New-Yorkais Zach Blas modèle des masques en plastique 3D d’après les données agrégées de plusieurs personnes, dénonçant ainsi les critères très orientés de reconnaissance faciale. Avec son projet «URME Surveillance», l'Américain de Chicago Leonardo Selvaggio se sacrifie pour la communauté en proposant un masque hyperréaliste de son visage à quiconque souhaite se promener incognito. URME Surveillance 1 photo

Comment empêcher Google d’enregistrer vos activités en ligne ? Accueil GeoffroyOndet Journaliste Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Actualités Empêchez Google d’enregistrer vos activités en ligne et supprimez les données déjà récoltées par le moteur de recherche en quelques clics. Si vous utilisez quotidiennement un compte Gmail, il y a fort à parier que vous le gardez connecté – presque – en permanence. Le problème avec Google, c’est que son moteur de recherche et ses services sont tellement efficaces et pratiques... qu’on en oublierait presque que toutes les données que l’on génère nourrissent le monstre : Google sait tout. Pour le vérifier, il suffit de se rendre sur la page dédiée à la gestion de son activité : vos recherches, les pages que vous avez consultées, les emails que vous avez recherchés, les applications que vous avez téléchargées, vos moindres faits et gestes sur la toile y sont. Mais la découverte de ces historiques d’activité peut faire froid dans le dos des utilisateurs peu avertis. 1. 2. 3. 4. Geoffroy Ondet à suivre sur

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Les visites des site web n’ont pas chuté. La naissance du triumvirat Au-delà de leur position double de sauveur/fossoyeur des médias, « Facebook et Google ne sont plus du tout les mêmes entreprises qu’il y a 4 ans », et André Staltz prend le temps de revenir sur l’origine de cette transformation. La bataille de la neutralité, déjà perdue ? Se pose alors la question de la mort du Web. Le Web, pour quoi faire ?

[LeMonde] La justice européenne va examiner les transferts de données de Facebook vers les Etats-Unis La Haute Cour irlandaise demande à la Cour de justice de l’Union européenne de trancher sur la légalité des transferts de données personnelles d’Européens. [...] Dans ses conclusions, la Cour a estimé que les citoyens européens bénéficient d’une haute protection des données et qu’ils « ont droit à un niveau tout aussi élevé de protection de leurs données lorsqu’elles sortent de l’espace économique européen ». « J’ai donc décidé de demander à la Cour de justice [de l’Union européenne] de rendre une décision préliminaire », a annoncé la juge Caroline Costello. L’affaire avait été portée initialement à l’attention du régulateur irlandais de l’Internet (DPC) par un juriste autrichien, Max Schrems, qui estimait ses données moins protégées une fois transférées aux Etats-Unis, puisque, selon lui, elles peuvent alors être réclamées par des agences d’Etat au nom de la sécurité nationale. [...]

Au(x) nom(s) de l'économie numérique. L'économie de l'attention. Sur le plan de la théorisation et de la caractérisation mi-économique mi-sociologique on a souvent présenté l'économie du web comme une économie de l'attention, en remontant aux travaux d'Herbert Simon. Et on a eu bien raison de le faire. "Bien qu’on puisse trouver d’autres précurseurs, on attribue assez souvent la paternité de ce concept au sociologue et économiste Herbert Simon. La base de donnée des intentions. En 2003, John Battelle, un journaliste américain forge le concept de "base de donnée des intentions" pour décrire la nature prédictive de l'économie comportementale publicitaire qui bat alors son plein et promet un avenir radieux aux annonceurs et aux grandes plateformes de l'époque. Un modèle tout à fait fonctionnel qu'il mettra régulièrement à jour - ci-dessous la version 2010. (click to enlarge comme le dit la formule consacrée) La base de donnée des émotions. La naissance d'une économie de l'occupation. = Temps d'occupation L'économie de la distraction.

De quoi une plateforme (numérique) est-elle le nom ? Est-ce que le mot “plateforme” est adapté pour décrire ce qui se passe dans l’économie numérique des dernières années ? Point de départ : les travaux de Tarleton Gillespie, qui s’est penché (avant et mieux que d’autres) sur l’utilisation de la notion de plateforme pour qualifier les services contemporains d’appariement algorithmique d’informations, relations, biens et services. Sa théorie peut être ainsi résumée : le mot plateforme est avant tout une métaphore qui désigne une structure technique, voire une “architecture” (c’est par ailleurs de ce dernier domaine que l’emprunt linguistique s’est fait). Dans un texte de 2017, il met en avant trois raisons pour lesquelles cette notion se prête à des instrumentalisations particulièrement lourdes de conséquences d’un point de vue politique. De manière presque paradoxale, la réquisitoire de Gillespie contre le mot plateforme représente un plaidoyer pour le maintien du terme—pourvu qu’on s’entende sur sa signification et sa généalogie. ).

Les ingénieurs de Facebook et Google ont des états d'âme Plusieurs témoignages d'anciens employés de Google et Facebook mettent en avant une forme de prise de conscience dans la Silicon Valley. Ces « refuzniks » d'un nouveau genre remettent en cause leurs inventions, alertent sur l'économie de l'attention et notre addiction aux réseaux sociaux, et se déconnectent eux-mêmes d'Internet. Souvent, c’est par des informations mises bout à bout que l’on repère les mouvements de fond. Parmi ceux-là, celui d’une critique de plus en plus intense de l’idéologie de la Silicon Valley est en train d’émerger. Les regrets de l'ingénieur à l'origine du bouton « j'aime » Economie de l’attention, addiction à la technologie, contrôle de nos vies et usages par les technologies, nécessité de mettre de l’éthique dans le design : autant de sujets que nous évoquons régulièrement par ici. « L’humanité crée des choses avec les meilleures intentions, avant qu’elles aient des conséquences négatives » Mark Zuckerberg enfermé dans sa bulle bleue

Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées Le poids pris par Facebook, Twitter et les algorithmes de personnalisation renforcent des tendances déjà identifiées par la psychologie sociale, observent des chercheurs. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Une vieille question de psychologie sociale L’importance du groupe L’effet social décuplé de Facebook

Les GAFA ne sont pas nos ennemis… mais méfions nous quand même ! J’ai lu la semaine dernière un article incroyablement dur sur les géants du web : We didn’t loose the control, it was stolen. L’auteur y explique de façon très explicite que Google et Facebook sont nos ennemis. Je désapprouve complètement cette prise de position radicale. Daesh, le cancer ou la pollution causée par les microparticules sont les ennemis de notre société, mais certainement pas Google ou Facebook. Cet article n’est cependant pas isolé, car il existe manifestement un courant de pensées anti-GAFA. Si les arguments généralement avancés ne sont pas très sérieux (ils sont très méchants parce qu’ils volent nos données personnelles pour les revendre aux gouvernements qui sont bien évidemment hautement malveillants), le sujet mérite néanmoins une explication. On se calme, ça n’est que de la pub ! Commençons par le commencement : non, les GAFA ne volent pas nos données personnelles, ils les amassent, car nous les laissons à leur disposition. (ha mince) JO / GAFA, même combat

Alain Damasio : « Nous sommes tracés la moitié de notre temps éveillé » 2/4 Entretien inédit pour le site de Ballast Dictature consentie du smartphone, villes intelligentes, technologies civiques, nano-implants, tout-connecté, être modulaire, humanité augmentée… voilà notre salut annoncé ! « L’hybridation humain-biologie-artefact est déjà de nos jours une réalité », rappelle le philosophe Miguel Benasayag. L’humanité nouvelle sera bénie par les nouvelles technologies. Une parole critique risquera de faire de vous un ronchon réactionnaire ou technophobe ; Alain Damasio s’inscrit en faux — mais par la gauche. Lire le premier volet D’aucuns en jurent : la technologie et le transhumanisme sont une chance pour le destin de l’Homme — salut ontologique (promesse d’immortalité), politique (open government et autres civic techs), voire écologique… C’est une pensée parareligieuse. « On va vous donner du pouvoir individuellement ; votre vie, c’est de la merde mais on va vous augmenter. » Tout ceci fonctionne d’autant plus que dans ta vie, tu n’as de pouvoir sur rien.

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