Classe inversée : comment motiver les élèves ? La question qui revient fréquemment quant on parle de classe inversée est « comment motiver les élèves pour faire sérieusement le travail à la maison et venir en cours préparés ? ». Cette interrogation ne représente pas vraiment une nouveauté pour les enseignants, qui même sans inverser leur classe, se demandent toujours comment faire pour inciter leurs élèves à faire leurs devoirs à la maison. néanmoins, la mise en place de la classe inversée rend essentielle la résolution de cette question, étant donné que ce modèle d’apprentissage repose principalement sur la préparation du cours en dehors de la classe. Le modèle inversé met l’accent sur l’importance du travail préparatoire, de sorte que le temps effectif en classe est consacré à l’exploration de niveaux d’application et d’analyse plus poussés. Si les élèves ne sont pas préparés, cela engendre une frustration pour l’enseignant et un surplus de difficultés pour les élèves, ce qui rend l’apprentissage inefficace. Clarifier les attentes
La classe invers e Mensuel N° 297 - Novembre 2017 Article mis à jour le 10/10/2017 Venue d’Amérique du Nord, la « classe inversée » bouscule les espaces-temps : les leçons sont proposées en dehors du temps scolaire, pour que l’enseignant se consacre davantage à l’accompagnement des élèves en classe. Comment cette méthode pédagogique s’applique-t-elle ? Quels sont ses effets et ses limites ? Autour d’une paillasse du laboratoire de physique-chimie, un professeur est en grande discussion avec un groupe de trois élèves de terminale. Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble Introduction : répondre ou débattre Ce billet portera sur la contribution de deux collègues, Alain Beitone et Margaux Osenda, qui ont publié « La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque » (des extraits de cet article seront proposés en bleu ci-dessous) Il ne s’agit pas pour moi de « répondre » à leurs arguments ou de les démonter en tentant de démontrer combien le propos serait incorrect, inapproprié, fallacieux … Je l’ai souvent dit : en matière d’innovation (gardons ce concept pour le moment), il me paraît important de considérer tous les points de vue même ceux envers lesquels, personnellement et subjectivement, on ne peut d’emblée marquer son accord. En effet, les propos des thuriféraires et autres évangélistes doivent être considérés avec circonspection voire méfiance, ceux des « grognons » (comme je les appelle chaleureusement) avec attention en ce qui concerne les alarmes qu’ils nous envoient. La classe inversée n’a rien d’innovant ! Introduction I.1. I.2. I.3. Introduction
Pédagogie de la classe inversée par Louis Pascal Nono Tchatouo (Ingénieur en technologie éducative et enseignant de mathématiques au lycée de Soa, Cameroun) Nathalie Baque (Doctorante du laboratoire de pédagogie générale et des médias éducatifs – Mons, Belgique, et responsable support moodle HEP-VS Suisse) Introduction La pédagogie traditionnelle peut être considérée comme une pratique où les apprenants se trouvent dans une certaine passivité (Houssaye, 2014). Houssaye montre notamment que l’enseignant dans cette pédagogie est le seul détenteur du savoir. Nous expliciterons, dans notre contribution, le « champ notionnel » des principes de la pédagogie inversée en indiquant ce qu’en disent les recherches et nous questionnerons la place des outils et ressources numériques dans les pratiques associées. Principes de la pédagogie inversée La classe inversée a été initiée dans les années 1990 à Harvard aux Etats-Unis par le professeur de physique Erik Masur (Laudine, 2014, p. 3). Discussion et perspectives Ait, M. (2016).
CLISE 2018 : CLasse Inversée la SEmaine La #CLISE2108 c’est délocaliser et démultiplier l’esprit du #CLICx2017 dans toutes les académies et les régions francophones qui le souhaitent. La #CLISE2018 a pour objectif de permettre à chaque enseignant qui le souhaite d’interagir localement avec un ou des praticiens en classe inversée, pour en découvrir l’éventail des possibilités, partager et échanger autour de cette pratique. La #CLISE2018 c’est une semaine d’action, du 29 janvier au 4 février 2018, visant à favoriser la mutualisation, la recherche et le partage d’informations et d’outils pédagogiques sur la classe inversée. Au programme : des classes ouvertes à l’initiative de praticiens en classe inversée pour venir observer un exemple de mise en oeuvre de classe inversée, des journée de séminaire, des retours d’expérience, des worlds cafés, des apéro inversé et plus encore. La #CLISE2018 est organisée en partenariat avec les nos partenaires institutionnels et les instances locales (services rectoraux, ESPE, Canopé…).
L’écran interactif, un atout pour la classe inversée Comme la pyramide inversée, la classe inversée consiste à mettre l’accent sur l’essentiel : les élèves. Ceux qui ont déjà expérimenté cette méthode avancent qu’elle permet de mieux impliquer les apprenants et optimise le temps passé en classe. Ils soutiennent aussi l’importance d’utiliser les outils qui favorisent la participation et la collaboration. En plus de la vidéo, l’écran interactif a démontré son efficacité dans cette mission. L’arrivée de la classe inversée L’existence de l'école remonte bien avant Charlemagne, inventeur officiel reconnu à ce jour. La classe inversée propose une toute autre approche : l’élève apprend ses cours chez lui et réalise les travaux pratiques en classe. Flipped Classroom, Classe retournée ou encore Classe inversée, les expériences se sont multipliées. Avec la classe inversée, l'enseignant met à disposition des élèves des capsules vidéos qu'ils visionneront chez eux. L’écran interactif, un outil important pour la classe inversée
Classes Inversées : une méthode , une stratégie ? MARCEL LEBRUN | Actibloom Avec Marcel LEBRUN, docteur en sciences, professeur en technologies de l'éducation et conseiller pédagogique au Louvain Learning Lab à Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique).Vidéo réalisée en collaboration avec Grégory DELBOE (formateur - chercheur (doctorant) à l' ESPE Lille Nord de France) . Avant d'aborder plus spécifiquement l'EPS, voici la 1 ère vidéo : Question initiale d'Actibloom : A la base, concernant votre approche, parleriez vous de méthodes, de pratiques, de démarches inversées, de classes inversée ? (Question suivante : Toutes matières confondues (dont EPS) y'a t'il un âge minimum requis pour les élèves ?) Pour aller plus loin Les Classe Inversées , une présentation en 4 minutes (vidéo issue d'une conférence donnée pour le Groupe IGS à Lyon en août 2015 (7ème convention pédagogique) Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo Le diapo intégral de cette conférence est ici : Lebrun, M. (2016). Cliquez sur l'image pour accéder aux articles
Le triangle du savoir : vers la pédagogie inversée? 1- Contexte Un nombre de plus en plus important de chercheurs, dont des spécialistes de la cognition et des formateurs d'enseignants, estiment que le processus d'enseignement et d’apprentissage est un processus en évolution continue. On admet qu'il faut diminuer les cours magistraux, pour laisser place à l'apprentissage tout au long de la vie ainsi que l'acquisition d’habiletés nouvelles de pensées. Les dirigeants d'entreprisessont désormais parmi les partisans de ces nouvelles approches de procéder en matière de pédagogie. Par ailleurs, avec le développement rapide des TIC et selon beaucoup d’experts, les apprenants du XXIe siècle devront non seulement avoir accès à des documents audio et vidéo, à des textes et à des données, mais aussi pouvoir les combiner, les fabriquer et les transmettre. Voilà brossé à vision globale, le contexte dans lequel nous nous situons. 2- Le triangle du savoir A ce propos, il est d’usage de distinguer principalement quatrefamilles de méthodes de pédagogie:
TraAM 2015-2016 . Les différentes compétences évaluées au bac de langues & la classe inversée, Bénédicte Donal . Présentation de projet de classe inversée- Lycée Pavie, Guingamp - Bilan mi-mars de l'expérimentation, Bénédicte Donal, Enseignante en anglais et ICN au Lycée Pavie, Guingamp, Formatrice RésENTice, Académie de Rennes . . . . . .
N’avalons pas la capsule de travers A l’origine, la classe inversée était ce qu’en avait pensé Eric Mazur, Professeur de physique à l’Université de Harvard : demander aux étudiants de lire un chapitre d’ouvrage avant le cours, puis, une fois tous réunis, les laisser prendre l’initiative de poser des questions, situer les incompréhensions, donner leur avis. À charge ensuite à l’enseignant de résorber les éventuels troubles et de mettre les étudiants en activité par des consignes d’utilisation des savoirs convoqués. Cette pratique, popularisée par Salman Khan, éducateur américain et fondateur de la Khan Academy, a par la suite investi le champ du numérique en introduisant la notion de capsule. Qu’est-ce donc ? Une vidéo en ligne, présentant de manière synthétique et exemplifiée les savoirs en jeu [1]. Un effet grisant Cette idée a tellement plu à certains enseignants que des sites d’échanges sur le sujet se sont multipliés, et même qu’un mouvement pédagogique est né en France en 2014 : l’association « Inversons la classe !
Les leurres de la classe inversée Au dire de certains, la classe inversée constituerait une révolution pédagogique. Elle ferait renaître la motivation d’élèves s’ennuyant dans la classe « traditionnelle », permettrait une différenciation favorable à une meilleure réussite des élèves en difficulté, tout en offrant à tous d’être « acteurs de leurs apprentissages et producteurs de leur savoirs ». Forcer le trait pour construire l’opposition radicale des modèles. La description de l’activité pédagogique « traditionnelle » sur les sites promoteurs de la pédagogie inversée repose sur une analyse quelque peu simplificatrice. Un des principaux sites de promotion de la « classe inversée » résume l’activité de l’élève au sein de la classe « traditionnelle » à « un enregistrement des connaissances transmises par l’enseignant » considéré comme une « tâche de bas niveau cognitif ». À vouloir l’examen critique, aurions-nous seulement un apriorisme méprisant ? Alors pourquoi faciliterait-elle l’apprentissage ? Quelle différenciation ?
Compte rendu d’une stratégie de classe inversée en collège (1) Comment l’expérience de la classe inversée a-t-elle débuté ? D’abord, j’ai fait un constat : depuis 18 ans que j’enseigne, j’ai toujours un pourcentage d’élèves en difficultés, des élèves qui n’ont pas acquis les connaissances attendues au terme d’un chapitre. Si je me fie aux notes, un tiers voire la moitié des élèves sont en-dessous de 12 sur 20. Il leur manque 40 à 50% des connaissances et des capacités en théorie. Par ailleurs, la mise en place des compétences (connaissances ou savoir, capacités ou savoir faire et attitude ou savoir être) avec les programmes de 2008 m’interroge aussi sur ma pratique avec par exemple la mise en place de la pédagogie différenciée ou les situations-problèmes. Bref, pourquoi ne pas changer ? Comment la classe inversée peut-elle aider les élèves dans l’apprentissage ? 1. La classe inversée consiste à proposer des savoirs sous forme par exemple d’une page d’un manuel ou d’une capsule vidéo. En conclusion de cette première partie : 2. 3.
classe inversée 15 des ressources pour se lancer Trouble viewing this page? Go to our diagnostics page to see what's wrong. Les MOOC font pschitt Présentés il y a cinq ans par les universités américaines comme une révolution pédagogique, ces cours en ligne ont-ils tenu leurs promesses ? LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Marine Miller « J’ai l’impression qu’il existe deux pilules : une rouge et une bleue. Si vous prenez la bleue, vous pouvez paisiblement retourner dans votre salle de classe et enseigner à vos vingt étudiants. Moi j’ai pris la rouge et j’ai vu Wonderland. » Impossible pour Sebastian Thrun, éminent professeur d’intelligence artificielle, de retourner enseigner à l’université Stanford (Californie) comme si de rien n’était. L’emballement médiatique autour des MOOC était lancé et l’heure des « gourous » était venue.