La vie à bord d'un navire porte-conteneurs en vidéos
Pour faire suite à notre brève d'hier : L'actualité des mers et des océans : inquiétudes, appropriation, conflits, solutions, la brève d'aujourd'hui est consacrée à la vie à bord des porte-conteneurs. Relayée sur les médias sociaux, cette vidéo permet à l’internaute de se croire sur un porte-conteneur. Près de 80 000 photos ont été utilisées pour réaliser un time-lapse de 30 jours passés en mer sur un porte-conteneurs entre la mer Rouge, le golfe d'Aden, l'océan Indien, Colombo, le détroit de Malacca, Singapour et la mer de Chine. Un autre projet artistique nous a été signalé par une internaute, le Projet océan. Voir aussi également un autre timelapse, de Hong Kong à Singapour et « Un jour de vie en mer », une vidéo sur le site de l’Organisation internationale du travail. En audio, « Cargo », une pièce sonore de 2015 (Durée 62') Voyage à bord d'un porte-conteneur, du Havre à la Chine - et retour. « J’ai embarqué sur un porte-conteneur pour une rotation complète entre l’Europe et la Chine.
Accord pour diminuer la pollution du fret maritime
Les cargos et porte-conteneurs utilisent un carburant chargé en soufre, l’un des plus sales au monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Certains l’ont surnommé « le sang impur de la mondialisation ». Les énormes cargos porte-conteneurs qui sillonnent les océans fonctionnent avec ce carburant, l’un des plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler. Ce pétrole « bunker » est ce qui reste après avoir raffiné les autres produits pétroliers – essence, naphta ou encore diesel – qui sont plus légers. Jeudi 27 octobre, l’industrie maritime a décidé de s’attaquer à la pollution de ce carburant. Lire aussi : Trafic de carburants toxiques en Afrique : une association porte plainte au Sénégal Le pétrole bunker a longtemps été très utilisé, notamment pour faire tourner certaines centrales électriques. Progressivement, l’industrie maritime est devenue la dernière à utiliser ce fuel à grande échelle.
Le pouvoir des multinationales (4/4) : Inde, Brésil, Russie : les multinationales au cœur de l’émergence
China Mobile, Tata, JBS, Gazprom... Ces multinationales qui intègrent les marchés étrangers ne sont pas originaires des pays dits du "Nord" mais de Chine, d'Inde, du Brésil ou de Russie. Ces multinationales sont-elles des vecteurs de développement ? Servent-elles des intérêts politiques nationaux ? Alors que les multinationales des pays du nord ont longtemps dominé le paysage économique mondialisé, les multinationales des pays émergents ne nous ont occupés en Europe, qu’à l’occasion d’un rachat ou d’une restructuration, prétexte aux licenciements et aux déplorations. Pourtant, ces entreprises ont été et sont encore au cœur du bouleversement du paysage mondial que constitue le phénomène de l’émergence. Au début des années 1990, à peine 8% des firmes multinationales étaient issues des pays développés, 10 ans plus tard, au début des années 2000, les pays en développement comptaient près de 30% de l’ensemble des multinationales et c’est encore plus aujourd’hui.
Carte des 150 premiers aéroports de passagers dans le monde. Carte des 50 premiers aéroports de fret dans le monde
La mondialisation passe notamment par le transport aérien de passagers comme de fret. Les deux cartes présentées en disent long sur les "pleins" et les "creux" de la mondialisation à la date considérée. La comparaison entre la Chine et la Russie exprime mieux qu’un long discours leurs rangs différents dans ce processus complexe. L’Afrique peine encore à s’inscrire dans ces flux, ce qui vient modérer la "petite musique" de son émergence, même si des dynamiques différenciées sont enclenchées depuis le début du XXIe s. Le document joint rassemble une carte des 150 premiers aéroports de passagers (2014) et une carte des 50 premiers aéroports de fret (2014).
Les océans dans la mondialisation
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Notion à la une : mondialisation et globalisation
Bibliographie | citer cet article Ce texte propose de définir les deux termes « mondialisation » et « globalisation » tout en rendant compte de l’impact de la crise de 2008 sur les positionnements idéologiques et les choix politiques. Il précise que si l’époque contemporaine correspond à un cycle de mondialisation inédit en raison de la révolution numérique (ou digitale), ce n’est pas le premier de l’histoire de l’humanité. Le choix du pluriel s’est d’ailleurs rapidement imposé pour le Dictionnaire des mondialisations (2006) dont l’objectif était de souligner aussi bien le caractère « multidimensionnel » de la mondialisation que son historicité. Cet article n’a pas pour seule référence la géographie : il s’appuie sur les corpus francophone et anglo-américain. Un mot en anglais, deux mots en français La « globalisation » ne donne pas à voir le Monde : elle insiste en revanche sur la question de l’ancrage des flux dans les villes Le « global » conduit à penser l’interaction avec le « local »
L'impact des méga-navires ... | Visionsc...
[Actu Sciences] De l’électricité grâce à l’énergie des vagues !
A l’heure où le développement durable devient une nécessité, les énergies renouvelables sont un domaine où la recherche effectue de grandes avancées, notamment avec les énergies solaire et éolienne. Une source d’énergie renouvelable encore inexploitée, mais dont le potentiel est très prometteur est l’énergie produite par le mouvement des vagues. La société Aquamarine vient de mettre au point un système nommé Oyster, capable de capter l’énergie des houles engendrée par le vent pour la convertir partiellement en électricité. Les mouvements ondulatoires de l’eau mettent en action un volet mobile immergé par 10 à 15 mètres de fond à proximité des côtes. Le mécanisme actionne alors deux pistons qui compriment de l’eau douce et l’envoient par des canalisations dans une centrale hydroélectrique située hors de l’eau. Voici une vidéo qui explique cette remarquable innovation: Omar Amrani.
Océans, conteneurisation, mondialisation
Café géographique de Saint-Brieuc, le Vendredi 13 Octobre 2017 Antoine Frémont est agrégé de géographie et directeur de recherche à l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux). Il est l’auteur de l’ouvrage « Le monde en boîtes. Conteneurisation et mondialisation » Presses de l’INRETS, 2007. Il est également l’auteur avec Anne Frémont-Vanacore du dossier « Géographie des espaces maritimes » documentation photographique, mars/avril 2015. Il a dirigé avec Laetitia Dablanc l’ouvrage « La métropole logistique » Armand Colin, 2015. « Océans, conteneurisation, mondialisation », les trois termes de l’intitulé du café géographique de ce soir revient à poser l’hypothèse que la mondialisation passe par la mer. 1 – La conteneurisation, une révolution 11 – Une idée simple… L’américain Malcolm MacLean est considéré comme l’inventeur de la conteneurisation, dans la seconde moitié des années 1950. Un porte-conteneurs géant Le port de Rotterdam
Une carte animée du trafic des transports en commun de grandes villes du monde
Les compagnies et autorités de transport en commun mettent progressivement à disposition, de façon ouverte, leurs données. Il s’agit surtout des horaires des lignes, mais aussi, parfois des informations de suivi des véhicules en quasi-temps réel. Ces données sont diffusées sur Internet sous la forme de « webservices », c’est-à-dire de flux structurés par une norme d’échange, la General Transit Feed Specification (GTFS) qui a été popularisée par Google. Naturellement, ces flux de données sont assez obscurs pour le quidam moyen, ils sont plutôt destinés aux applications mobiles et sites Internet, pour informer le voyageur par le biais de cartes, d’horaires interactifs ou d’autres dispositifs. La visualisation animée de ces informations est plus récente, on trouve aujourd’hui plusieurs sites qui la proposent. Figure 1. Figure 2. Les informations affichées dépendent de l’échelle de la carte. Figure 3. Figure 4. Le monde est très inégalement couvert par ces sources de données. Figure 5.