Un petit crâne de 13 millions d’années éclaire l’origine des grands singes Le crâne extrêmement rare découvert au Kenya appartenait à un animal d’une espèce jusqu’alors inconnue mais très proche de celle qui a donné naissance à l’homme. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Barthélémy La scène se passe en 2014 sur le site de Napudet, au Kenya, non loin du lac Turkana. Une région désertique où se battent les cailloux et affleurent les fossiles. Son analyse a pris trois ans et elle a été publiée, mercredi 9 août, par Nature. Une époque-charnière de buissonnement d’hominoïdes Pour comprendre pourquoi, il faut retourner à l’époque où ce petit singe vivait. Tout l’enjeu de l’étude de ce crâne était donc de le placer dans le buissonnement d’hominoïdes qui se produit à cette époque-charnière. « L’oreille interne d’un grand singe classique » Pour disposer leur spécimen dans la famille des grands singes, les auteurs de l’étude ont répertorié de nombreux caractères et confié le tout à des algorithmes mathématiques qui construisent des sortes d’arbres généalogiques.
Évolution et développement des métazoaires | Institut Jacques Monod : Site officiel Notre équipe cherche à reconstituer les grandes étapes de l'évolution des animaux grâce à l'analyse comparative des réseaux génétiques qui contrôlent la mise en place du plan d'organisation au cours du développement. Notre modèle de prédilection est le ver segmenté marin Platynereis dumerilii, une espèce facile à élever au laboratoire et dont les embryons se prêtent particulièrement bien aux expérimentations de biologie moléculaire. C'est également une espèce modèle idéale pour l'imagerie du vivant. Nos principaux axes de recherche : Le dernier ancêtre commun des bilatériens (Urbilateria) était-il un animal segmenté ? Fig. 1 : Reconstruction 3D du profil d'expression du gène engrailed (rouge) chez une larve de 48h (noyaux en bleu). Quelle était l'architecture du système nerveux chez Urbilateria et comment se formait-il ? Urbilateria avait-il un système vasculaire ? Fig. 3 : Film du développement embryonnaire de Platynereis, vu depuis le pole postérieur (5-35 hrs après fécondation).
Une idée reçue : L'évolution mène toujours au progrès Marc-André Selosse Université Montpellier II Bernard Godelle Olivier Dequincey ENS Lyon / DGESCO Résumé Moteur de l'évolution, la sélection naturelle entraîne la survie du plus apte. Ce texte est publié avec l'aimable autorisation de la rédaction du magazine La Recherche. « La plus lourde tare imposée par la culture occidentale à l'évolutionnisme est la doctrine du progrès » disait Stephen Jay Gould. Évoluer équivaut-il à progresser ? Largement acceptés, ces deux raccourcis illustrent combien évolution et progrès sont souvent confondus. Pourtant, la sélection naturelle montre d'étranges paradoxes, qui ne constituent pas toujours des progrès. En 1871, Darwin explique ces caractères sexuels dits « secondaires » par la théorie de la sélection sexuelle : ils auraient été sélectionnés par l'avantage qu'ils confèrent aux mâles dans leur compétition pour accéder aux femelles. Darwin indécis. Si les îles Kerguelen disparaissaient, le « progrès adaptatif » de ces mouches serait fatal.
Les mécanismes de l'évolution Auteurs : Agnès Dettaï et Guillaume Lecointre. La compréhension de l’histoire et des mécanismes de l’évolution s’est développée, depuis l’année 1859 (date de la publication de L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle), jusqu’à se trouver au cœur de toute notre compréhension de la biologie. Il n’est pas de domaine qui n’ait été touché, depuis la recherche en biologie fondamentale jusqu’à l’agronomie, la médecine (lutte contre les pathogènes, recherche de composés pharmaceutiques, recherche sur les maladies génétiques…), mais aussi la conservation des espèces et des milieux naturels, et l’histoire de l’humanité (histoire des populations humaines et de leurs échanges). Cette page présente une synthèse sur les mécanismes de l’évolution. Certaines parties (dérive génétique) ne sont pas au programme des lycées, mais ont été cependant ajoutées car elles s’avèrent nécessaires à la compréhension de l’ensemble.
Programmes et horaires à l'école élémentaire Plan mercredi : une ambition éducative pour tous les enfants Le Plan mercredi met en place un cadre de confiance pour les communes et les parents afin d’offrir au plus grand nombre d’enfants un accueil de loisirs éducatifs de grande qualité le mercredi. L’État accompagne les collectivités pour bâtir des projets éducatifs territoriaux ambitieux et pour faire du mercredi un temps de réussite et d’épanouissement pour l’enfant en cohérence avec les enseignements scolaires. Plan mercredi : une ambition éducative pour tous les enfants Les programmes de l’école Les programmes de l'école élémentaire Le Bulletin officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015 est consacré aux programmes d'enseignement de l'école élémentaire et du collège. Retrouvez les programmes d'enseignement du cycle : des apprentissages fondamentaux (cycle 2, du CP au CE2)de consolidation (cycle 3, du CM1 à la sixième)des approfondissements (cycle 4, de la cinquième à la troisième) Des ajustements à la rentrée 2018 Français Au programme :
Accueil petrography En cliquant sur certains items des menus ci-dessus, vous aurez accès à des panoramas zoomables sur des lames de roches vues au microscope polarisant. La technologie utilisée est celle de "zoomify" et se déplacer dans la fenêtre de visualisation est assez intuitif (plusieurs modes possibles). Le taux de zoom se règle par un curseur présent en bas de la fenêtre de visualisation, mais aussi avec le scroll de la souris. Vous noterez que pour toutes les vues présentant un cadre, la longueur des traits, blancs ou noirs, correspond en réalité à 2 mm. Dans la partie consacrée aux minéraux, toujours en mode LPA et parfois en mode LPNA (pour les minéraux pléochroïques), vous pourrez faire tourner la platine, soit en vous servant du bouton qui est en haut à gauche, soit en tirant sur l'image. D'autres items permettent de faire de comparaisons de lames, d'ouvrir un glossaire, de déterminer des minéraux à partir d'une clé... Ce site est en perpétuelle construction. Bonne visite.
Sciences biologiques - Parutions Comme l'Homme, de nombreux êtres vivants présentent une symétrie bilatérale, c'est-à-dire un avant, un arrière, mais aussi un côté droit et un côté gauche. Urbilateria serait l'ancêtre commun de ces organismes. Grâce à une étude phylogénomique poussée, Olivier Mirabeau et Jean-Stéphane Joly du laboratoire Neurobiologie et développement (N&D) du CNRS viennent de montrer qu'Urbilateria devait très certainement posséder un cerveau développé, doté de l'arsenal de neuropeptides et de récepteurs retrouvé chez ses descendants. Cette étude a été publiée dans la revue PNAS. Remonter le fil de la vie n'est pas chose aisée. Olivier Mirabeau et Jean-Stéphane Joly viennent d'apporter de nouveaux indices sur Urbilateria. En plus d'approfondir nos connaissances sur les origines de la vie, ces résultats permettront de mieux comprendre les mécanismes d'évolution des neuropeptides et de leurs récepteurs au cours du temps. En savoir plus Contact chercheurs
L'Évolution montrée par les fossiles Olivier Dequincey ENS Lyon / DGESCO Résumé Explications et données pour réfuter l'affirmation selon laquelle pas une seule des "formes transitoires" dont les évolutionnistes mettaient en avant qu'il devait en exister des millions n'a été trouvée. L'argumentaire anti-évolutionniste « Le darwinisme ne met plus en avant les fossiles comme preuves de l'évolution. Détournements et falsifications du raisonnement évolutionniste Une telle phrase est susceptible de troubler les élèves par le fait que : elle emploie le même vocabulaire que celui de l'enseignant à propos de l'Évolution : forme transitoire ou « chaînon manquant », fossiles, etc ; elle fait appel à des conceptions obsolètes mais répandues : les idées d'un « progrès évolutif », d'une « chaîne des êtres » et d'une évolution graduelle et très lente ; elle dévoie des explications correctes quant au statut des espèces fossiles par rapport aux espèces actuelles et à leur contribution à la compréhension des processus évolutifs. Figure 3.
Sélection naturelle, VIH, pinsons : ce que Darwin ne pouvait pas savoir Olivier Chassaing Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (CNRS, UMR 5242), ENS Lyon équipe Paléogénétique et évolution moléculaire Florent Campo-Paysaa équipe Zoologie moléculaire Olivier Dequincey ENS Lyon / DGESCO Résumé Le VIH (virus du SIDA) et les pinsons des Galapagos : exemples concrets de sélection naturelle. Ce texte a été relu et validé par Ludovic Orlando (IGFL, équipe Paléogénétique et évolution moléculaire, CNRS-ENS Lyon). En 2009, nous fêterons les deux cent ans de la naissance de Charles Darwin, et les cent cinquante ans de la parution de son ouvrage fondateur De l'Origine des Espèces. Le VIH ( 4 ) est un rétrovirus qui infecte et tue les cellules immunitaires (plus particulièrement les lymphocytes T cd4+), rendant les porteurs vulnérables aux maladies opportunistes. L'entrée du virus dans la cellule hôte implique la protéine d'enveloppe virale env. Les pinsons des îles Galapagos Références : Références partie VIH : Retour à la partie VIH. 17- Carte des îles Galapagos 18- P.T.