Panoptique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma représentant le principe du panoptique. « La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée — le nœud gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué — tout cela par une simple idée architecturale. » — Jeremy Bentham, Le Panoptique, 1780. (L'ouvrage, de 56 pages, est traduit de l'anglais et imprimé par ordre de l'Assemblée législative en 1791[1].) Le panoptique selon Bentham[modifier | modifier le code] L'idée de Bentham est inspirée par des plans d'usine mis au point pour une surveillance et une coordination efficace des ouvriers. Bentham lui-même souhaitait une mise en abyme de la surveillance, les surveillants eux-mêmes devant être surveillés par des surveillants venus de l'extérieur, afin de limiter la maltraitance des détenus et les abus de pouvoir : Histoire[modifier | modifier le code] Selon Neil Davie,
Surveiller et punir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sous-titré Naissance de la prison, Surveiller et punir est un ouvrage majeur de Michel Foucault paru aux éditions Gallimard en février 1975. Contexte[modifier | modifier le code] Lorsque Surveiller et Punir paraît en 1975, Michel Foucault est un intellectuel reconnu, qui jouit d'une position éminente à la fois dans le monde académique – il a été nommé professeur au Collège de France en 1970– et médiatique où son avis est régulièrement sollicité par la presse nationale. Depuis le début des années 1970, son engagement politique s'est accru et Foucault entreprend dès 1972 de théoriser la position qu'il entend adopter à l'intersection du monde militant, du champ académique et de la sphère publique ; ce travail aboutit en 1976 à la formalisation du concept d' « intellectuel spécifique »[1]. La prison est son domaine d'intervention publique principal. Résumé[modifier | modifier le code] La prison moderne est également un monde comptable.
Les Mots et les Choses Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Mots et les Choses (Une archéologie des sciences humaines) est un essai de Michel Foucault, publié aux éditions Gallimard en 1966. Avec L'Archéologie du savoir, c'est dans cet ouvrage que Foucault développe la notion d’épistémè. Foucault semble avoir tout d'abord privilégié le titre de L'Ordre des choses, avant de le changer pour satisfaire son éditeur, Pierre Nora[1]. Contenu du livre[modifier | modifier le code] Le livre s'ouvre sur une description et un commentaire détaillés du tableau Les Ménines de Diego Velázquez et de l'arrangement complexe de ses lignes de plan et de ses effets cachés. « Peut-être y a-t-il, dans ce tableau de Velásquez, comme la représentation de la représentation classique », écrit Foucault. « Ce sont tous ces phénomènes de rapport entre les sciences ou entre les différents discours dans les divers secteurs scientifiques qui constituent ce que j’appelle épistémè d’une époque »
Gilles Deleuze Sa thèse de philosophie est centrée sur le concept de « différence » et « répétition », c'est-à-dire au rapport du même à la ressemblance, de la copie au double, et de l'effet de la répétition à l'infini par rapport à un original. Il y prend comme référence Gottfried Wilhelm Leibniz, qui était à la fois métaphysicien et mathématicien. Deleuze tente d'y développer une métaphysique, en accord avec la physique et les mathématiques de son temps (les années 1960), dans laquelle les concepts de multiplicité, d'événement et de virtualité remplacent respectivement ceux de substance, d'essence et de possibilité. La pensée de Deleuze est parfois également associée au post-structuralisme, bien qu'il ait déclaré s'être toujours vu comme un métaphysicien. Deleuze a reçu en 1994 le grand prix de philosophie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] « Nous étions atterrés. — Pourparlers, p. 225
Razón y Palabra Cloître Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un cloître ou cloitre [ 1 ] est une cour entourée de murs, de galeries et de portiques couverts, établie à côté des églises cathédrales , collégiales et monastiques. La cour de forme carrée ou rectangulaire, appelée préau ou parfois jardin (car ordinairement garni de verdure, plates-bandes de fleurs ou d'arbustes), est ouverte sur le ciel, constituant l'espace de rencontre entre les hommes et Dieu. La galerie ouverte ou fermée où se promènent les religieux donne généralement accès à tous les lieux communautaires. Étymologie [ modifier ] Le terme est attesté pour la première fois au XI e siècle sous la forme du judéo-français cloistre « portique couvert encadrant la cour intérieure d'un couvent » dans une glose de Raschi , ensuite on le retrouve au XII e siècle dans un texte chrétien sous la forme clostre « enceinte », puis à nouveau cloistre « monastère » au XIII e siècle [ 2 ] . Histoire [ modifier ] Architecture [ modifier ]
Cesare Beccaria Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Beccaria. Cesare Beccaria Cesare Beccaria Bonesana, marquis de Gualdrasco et Villareggio[1] (né le 15 mars 1738 à Milan où il est mort le 28 novembre 1794), est un juriste, philosophe, économiste et homme de lettres italien rattaché au courant des Lumières. Dans Des délits et des peines, il fonde le droit pénal moderne et se signale notamment en développant la toute première argumentation contre la peine de mort. Biographie[modifier | modifier le code] Cesare Beccaria, fils de Giovanni Saverio di Francesco et dr Maria Visconti di Saliceto, subit d'abord, selon ses propres dires, « huit années d'éducation fanatique et servile » de 1747 à 1755 dans un collège jésuite pour jeunes aristocrates à Parme. Désireux de réduire les sources du droit à la seule loi du souverain, il développe une théorie (sans doute excessive et d'ailleurs inapplicable) de l'herméneutique judiciaire, dite « théorie du syllogisme ».
L'Archéologie du savoir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Archéologie du savoir est un ouvrage du philosophe français Michel Foucault paru en 1969 chez Gallimard. Cet essai d'épistémologie tente d'expliquer la démarche précédemment développée par l'auteur notamment dans Histoire de la folie (1962) et Les Mots et les Choses (1966). Table des matières[modifier | modifier le code] I. Les unités du discours. II. III. IV. V. VI. VII. I. II. III. IV. V. I. II. III. IV. V. VI. Éditions[modifier | modifier le code] L'Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 1969 ; rééd. 1992. Bibliographie[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail de la philosophie OUZBÉKISTAN • XIe siècle – Le Persan qui a découvert l’Amérique Abu Rehan Al-Biruni, lettré musulman, aurait peut-être découvert le Nouveau Monde des siècles avant Christophe Colomb, grâce à la seule puissance de ses calculs. Depuis plus de cent ans, universitaires, passionnés et farfelus se posent la question : qui a vraiment découvert l’Amérique ? Certaines théories, totalement excentriques, évoquent la présence de Phéniciens à Rhode Island, ou de Chinois dans ce qui n’était pas encore la baie de San Francisco. Dans les années 1950, Thor Heyerdahl, anthropologue et navigateur norvégien haut en couleur, affirmait que les Péruviens, à bord de voiliers en balsa, faisaient régulièrement l’aller-retour entre les Amériques et la Polynésie, longtemps avant que Christophe Colomb ne prenne la mer. Plus sérieusement, des spécialistes scandinaves se sont penchés sur les sagas nordiques, en quête de preuves de l’antériorité de la découverte des côtes nord-américaines par leurs ancêtres.
Paternalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paternalisme est une doctrine politique qui définit comme moralement souhaitable qu'un agent privé ou public puisse décider à la place d'un autre pour son bien propre[1]. Cette doctrine s'oppose au libéralisme. Par exemple, quand l’État interdit aux agents de fumer ou de boire, il mène une politique paternaliste. Le paternalisme est une attitude qui consiste à se conduire comme un père envers d'autres personnes sur lesquelles on exerce ou tente d'exercer une autorité. Ce terme est notamment utilisé dans des domaines comme l'économie, la morale ou la politique. L'attitude paternaliste revient à considérer des adultes comme des enfants. Le paternalisme libertarien[modifier | modifier le code] Cass Sunstein et Richard Thaler soutiennent l'idée d'un paternalisme libertarien ou d'un paternalisme libéral en montrant que le paternalisme peut dans certains cas être le garant des libertés individuelles[1]. Voir aussi[modifier | modifier le code]
>Ban Public - Le portail d'information sur les prisons Le panoptique est un type d’architecture carcérale imaginée par le philosophe Jeremy Bentham. L’objectif de la structure panoptique est de permettre à un individu d’observer tous les prisonniers sans que ceux-ci ne puissent savoir s’ils sont observés, créant ainsi un « sentiment d’omniscience invisible » chez les détenus. Dans un article de 1965, l’historienne américaine Gertrude Himmelfarb s’est plaint du « manque d’intérêt » de ses confrères en ce qui concerne le projet de Jeremy Bentham de faire construire une prison connue sous le nom du « Panoptique » [1]. Elle fait remarquer que les documents portant sur ce projet étaient à ce jour-là « passés en grande partie inaperçus » [2] . Notre but ici n’est pas tout à fait le même. La comparaison que fait Foucault entre le Panoptique et un laboratoire de naturaliste [11] pose également problème. pour aller plus loin : Bibliographie 1. Notes: [1] En anglais « Panopticon ». [5] Ranelagh Pleasure Dome fut construit en 1742.
Compte-rendu Clio : "Le bracelet de parchemin" Farge Arlette Le bracelet de parchemin. L’écrit sur soi au XVIIIe siècle Bayard, 2003, 115 p. Compte rendu réalisé par Stéphane Haffemayer dimanche 6 avril 2003, par Stéphane Haffemayer Stéphane Haffemayer est agrégé d’histoire au Lycée Talma (91). La fréquentation des Archives nationales réserve parfois de bien surprenantes découvertes comme ces bracelets de parchemin exhumés par Arlette Farge dans les archives de la prévôté de l’Île-de-France (série Y). Modeste par son volume mais empli d’une profonde humanité, l’ouvrage est une plongée dans le monde de ceux que l’illettrisme empêche généralement de laisser la moindre trace mais qui, par l’écrit, revendiquent leur appartenance à la communauté sociale. La première partie révèle quelques aspects de cet écrit sur soi comme ces lettres qui révèlent autant ce qui fut que ce qui devrait être. La seconde partie s’intéresse au "corps écrit", ou plutôt à sa "lecture" à la manière d’un inventaire censé reconstituer son identité.
Cahiers « Mondes anciens » - Histoire et anthropologie des mondes anciens Le Corbusier Signature Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, est un architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur, auteur suisse naturalisé français[a], né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds en Suisse et mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin en France. Il est l'un des principaux représentants du mouvement moderne avec, entre autres, Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto et Theo van Doesburg. Il a de même côtoyé Robert Mallet-Stevens. L'œuvre architecturale de Le Corbusier regroupant dix-sept sites (dont dix en France, les autres étant répartis sur trois continents) est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO le 17 juillet 2016. Il est le père de l'architecture moderne, étant le premier à remplacer les murs porteurs extérieurs par des piliers de béton armé placés à l'intérieur des constructions. Dès lors, les façades ne portant plus les étages supérieurs, il est possible de les habiller avec des cloisons légères et de multiples et très grandes fenêtres.