La guérilla des altermondialistes contre l'info
En lutte contre le système médiatique, les altermondialistes se sont lancés dans une croisade contre la tyrannie silencieuse de la presse. Et tentent de solder tout un bric-à-brac d’idées d’un autre âge. Et si l’autre monde médiatique dont ils rêvent n’était que le retour d’un cauchemar trop connu ? Il aura donc fallu attendre novembre 2003, la polémique entre Libération et l’association phare des altermondialistes, à propos d’une enquête sur la « normalisation d’Attac » parue sous la plume de Didier Hassoux, pour que certains s’avisent enfin de ce que Le Monde décrira comme « le climat de suspicion qui règne dans les milieux altermondialistes à l’égard des médias ». Antoine de Gaudemar, le directeur de la rédaction de Libération, quotidien qui ne ménage pourtant pas ses efforts pour séduire nos nouveaux contestataires, lâchera, plus sévère encore : « (...) ce communiqué illustre le climat de paranoïa régnant à la direction d’Attac, qui se croit victime de complots de toutes sortes.
Jean-Yves Le Gallou lance un Acrimed d’extrême droite (version actualisée)
Samedi 13 octobre, la fondation Polémia organise sa cinquième journée de la réinformation. Son directeur, Jean-Yves Le Gallou estime que le moment est venu de lancer "un grand bond offensif" contre " la tyrannie médiatique". "Il est temps d'attaquer les médias de l'oligarchie" indique-t-il. M. Le Gallou, ancien dirigeant du FN puis du Mouvement national républicain (MNR) mégrétiste, est un personnage-clé de l'extrême droite française, une sorte "d'intellectuel organique" qui appartient à sa mouvance identitaire et "ethno-différencialiste" (axée sur la défense de la race blanche). C'est ce haut-fonctionnaire qui théorisa la préférence nationale pour le FN. La réunion de samedi est surtout l'occasion de donner un peu de visibilité à l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique, annoncé par M. Leurs ambitions sont hautes. Outre Jean-Yves Le Gallou et Claude Chollet, un autre pilier de la Nouvelle Droite figure au programme.
Gérard de la télévision
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Gérard. Les Gérard de la télévision est une cérémonie satirique qui récompense les plus mauvais programmes et animateurs de la télévision française. Le créateur[modifier | modifier le code] Le créateur des Gérard de la télévision est le journaliste Frédéric Royer[1]. Après le succès des premiers Gérard du cinéma, il décide de créer les Gérard de la télévision en novembre 2006. Frédéric Royer a au fil des ans fait appel à plusieurs personnes pour l’entourer à l’animation, à l’écriture ou à la production de la cérémonie : Stéphane Rose depuis 2006, Arnaud Demanche de 2006 à 2012, Juliette Arnaud depuis 2013, David Koubbi depuis 2007, Alexandre Pesle, de 2007 à 2009. Le Big Gérard’s Band, composé de Benjamin Fau, Manu Chehab et Nicolas Monhardt, était durant les premières années le groupe musical accompagnant les animateurs sur scène. Récompense[modifier | modifier le code] Catégories[modifier | modifier le code]
La véritable pensée unique
Culture > Médias > La véritable pensée unique Les journalistes ont l’habitude de commenter les sondages. Pour la première fois, ce sont eux-mêmes qui ont dû répondre aux questions de l’Institut SCP [ 1 ] auquel nous avions confié cette enquête. Compte tenu de l’étendue de la corporation (31 000 journalistes professionnels), nous avons volontairement restreint le champ de l’étude aux journalistes qui travaillent dans les secteurs de l’actualité générale (France, étranger, culture, économie, société), ceux qui, tous les jours, aident les citoyens à se forger leurs opinions. Nous savons bien que cette initiative sera contestée par le « milieu ». Cet article, paru initialement sur Catallaxia en juin 2001, est repris ici tant il est édifiant et plus encore instructif, sur l’état d’esprit très particulier qui règne au sein des rédactions, qu’elles soient issues de la presse écrite ou audiovisuelle. Copeau Formation CFPJ ou école de journalisme Institut d’études politiques Grande école Université top
Les stars TV soumises à l'impôt Hollande ?
La révélation des rémunérations des animateurs producteurs de l'audiovisuel public avait déclenché, en 1996, un scandale qui provoqua l'éviction de Jean-Pierre Elkabbach de la présidence de France Télévision et déstabilisé Nagui , Jean-Luc Delarue et Arthur . Vendredi 14 octobre, Nicolas Dupont-Aignan , candidat à l'élection présidentielle, a tenté de susciter une nouvelle polémique en demandant, dans le Grand journal de Canal+ à Michel Denisot comme à Jean-Michel Apathie le montant précis de leurs rémunérations. Ni l'un ni l'autre n'ont répondu à cette question protégeant un secret extrêmement difficile à lever. Canal+ n'étant pas une société publique, elle n'est pas soumise au contrôle de la Cour des comptes ou de l'Inspection des finances. Pour en savoir davantage, il faut se livrer au jeu des spéculations et des confidences délivrées par des responsables de chaînes, encore en activité ou pas.
Ces économistes qui monopolisent (toujours) les débats
Ainsi que nous l’avions déjà développé ici-même, depuis de nombreuses années, les sujets « économiques » inondent les médias. Régulièrement confrontés à la complexité de ces thèmes, les journalistes préfèrent déléguer leurs traitements à des experts (toujours les mêmes), universitaires pour la plupart – mais pas toujours les plus compétents –, dont les engagements extra-scientifiques sont méconnus ou dissimulés. Pour les journalistes, l’expert appelé à la rescousse doit répondre à plusieurs critères : efficacité (il doit être bref et concis), disponibilité (il doit habiter en Île-de-France) et orthodoxie (il doit être partisan de l’économie de marché). Acrimed, et avec elle Le Plan B et quelques autres critiquent depuis longtemps la proximité de certains économistes avec le pouvoir financier, leurs relations incestueuses avec le pouvoir politique, et leur omniprésence médiatique. Las ! À la télévision À la radio En 2012, à la radio, rien ne semble avoir changé.
L’extrême droite à l’assaut des médias et de la critique des médias
Une nébuleuse d’extrême droite Ils se défendent souvent d’être d’« extrême droite », puisqu’ils transcenderaient tous les clivages Qui sont-ils ? Ce sont les sites, nombreux et interconnectés, qui défendent une version nationaliste de la souveraineté nationale, une version xénophobe d’une prétendue identité française, un libéralisme économique national opposé au libéralisme économique transnational, une critique de la globalisation capitaliste qui, sous le terme de mondialisme, esquive le qualificatif. Comme ce fut toujours le cas avec l’extrême droite et culmina avec le fascisme et le nazisme, les sites d’extrême droite se nourrissent de thèmes apparemment anticapitalistes contre « l’oligarchie » ou la « tyrannie médiatique », et se drapent derrière la défense du « peuple » – le « vrai » - contre les élites. Dans leur prose et leurs vindictes, l’islam d’aujourd’hui – rebaptisé islamisme - a remplacé le judaïsme d’hier. Ce n’est pas tout. Un Observatoire de type nouveau ?