LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
La diversité des personnalités et des comportements humains est le produit de la singularité du cerveau de chaque individu. Celle-ci se constitue d’abord à travers les premières étapes de la construction des circuits cérébraux, où des mécanismes intrinsèques mettent en place les circuits nerveux à l’origine d’une vaste palette de comportements instinctifs, que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se défendre ou pour s’accoupler. Mais la construction du système nerveux des animaux, et donc aussi de l’être humain, est également influencée par l’expérience. Les interactions avec l’environnement produisent certains patterns d’activité nerveuse qui vont façonner les circuits cérébraux. Les influences du monde extérieur ont une importance tout particulière au début de la vie pendant certaines périodes limitées dans le temps qu’on appelle périodes critiques. Les périodes critiques sont un phénomène général que l’on retrouve dans plusieurs systèmes sensoriels.
Vygotski
Idées maîtresses Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social. Vygotski rejoint les conceptions constructivistes (Piaget) de l’apprentissage considérant celui-ci comme une construction active de connaissances, construction qui s’élabore dans le milieu physique mais plus encore peut-être, et ceci le distingue de Piaget, dans le milieu social de l’individu Étude de l’appropriation des outils culturels. Analyse des documents Les extraits notés (1) sont issus du premier document de référence (Unesco- intitulé « Vygotsky 1 ») Ceux notés (2) sont issus du document qui reprend des extraits de différentes sources et intitulé « Vygotsky 2 » Les propos de Vygotski lui-même sont en italique Inné & Acquis ►Langage, hérédité et apprentissage social « … la capacité d’acquisition du langage chez l’enfant est fortement déterminée par l’hérédité. Interactions sociales Les outils culturels
LE SOCIOCONSTRUCTIVISME
Le socioconstructivisme qui s'ancre au constructivisme met l'accent sur le rôle des interactions sociales multiples dans la construction des savoirs. Les auteurs parlent de processus interpsychiques et de processus intrapsychiques plutôt que de processus uniquement intrapsychiques. Des auteurs, dont Brown et Campione (1995) soulignent alors l'aspect culturel des savoirs, c'est-à-dire qu'ils sont le fruit des échanges et qu'ils sont partagés. Psychologie sociale génétique Perret-Clermont (1976-79) ainsi que Doise et Mugny (1981) ont étudié le rôle des interactions sociales entre pairs dans le développement de l'intelligence selon une perspective structuraliste piagétienne. Voir Gilly dans Garnier (1989) Gilly et ses collaborateurs (1988) s'intéressent à la construction de compétences liées à des classes de problèmes et à la perspective procédurale adoptée en résolution de problèmes. Voir Gilly, Fraisse, Roux dans Garnier (1989), p.171 * Développement en contexte.
Jean Piaget
Jean Piaget en 1967-1968. Jean Piaget, né le 9 août 1896 à Neuchâtel et mort le 16 septembre 1980 à Genève, est un biologiste, psychologue, logicien et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie à travers ce qu'il a appelé l'épistémologie génétique (ou structuralisme génétique). Ses travaux apportent un éclairage sur l'« intelligence », comprise comme une forme spécifique de l'adaptation du vivant à son milieu, sur les stades d'évolution de celle-ci chez l'enfant et sa théorie de l'apprentissage. Biographie[modifier | modifier le code] Jean Piaget est le fils aîné d'Arthur Édouard Piaget (1865-1952), professeur de littérature médiévale, et de la française Rebecca Susanne Jackson (1872-1942)[2], fille de William Fritz Jackson (petit-fils de James Jackson). À l'âge de onze ans, Jean Piaget, élève au collège latin de Neuchâtel, écrit un court commentaire sur un moineau albinos[3] aperçu dans un parc. Les notions de périodes impliquent que :
Petit guide pour une pédagogiqe cognitiviste
Rédigé en juin 2010 dans le cadre du cours de 2e cycle «Sciences Cognitives» à la TELUQ, ce petit guide de la pédagogie cognitiviste se veut un support aux enseignants de langue seconde et de toutes autres matières. Table des matières 1. 2. 3. 4. 5. Bibliographie Ce document s’adresse au large spectre des enseignantes et enseignants, mais plus spécifiquement aux enseignants du français langue seconde. La forme retenue pour ce document n’est pas comparable aux travaux typiques universitaires. Ce guide fera une distinction entre deux antagonistes de l’éducation, le béhaviorisme et le cognitivisme. Bonne lecture! 1. En 2006, j’ai enseigné en Colombie-Britannique pour l’école de langue de l’Université de Victoria pendant la période estivale. Un des indicateurs de réussite d’une technique d’enseignement est la maîtrise des notions chez les apprenants. C’est à cette époque de ma carrière que j’ai pris pleinement conscience de l’importance des techniques d’enseignement utilisées. 2. 3.
Les neuromythes
Mémoire malléable ou apprendre en dormant ? « Comment améliorer votre mémoire ? » : cette formule publicitaire fleurit en général à l’approche des examens scolaires ou pour accompagner la vente de produits de parapharmacie censés nous aider à développer nos capacités de mémoire et, par analogie, nos capacités intellectuelles. L’étude des processus mémoriels a montré que la mémoire est composée de plusieurs systèmes et qu’elle n’est pas située à un point unique du cerveau. On sait également qu’elle n’est pas infinie et que la capacité d’oubli est indispensable à une bonne mémorisation. Il existe des techniques pour améliorer sa mémoire mais elles opèrent sur certains types de mémoires seulement et chez certains individus. Le mythe des 10 % d’utilisation du cerveau Les origines de ce mythe restent floues. Le mythe des périodes « critiques » Dire que l’on ne peut plus apprendre certaines choses après un certain âge se révèle aujourd’hui un neuromythe. Le style d’apprentissage VAK
Lev Vygotski (1896-1934). Pensée et langage
Le développement de l'enfant ne procède pas de l'individuel vers le social, mais du social vers l'individuel. Telle est l'une des thèses développées par Vygotski et qui, soixante ans après, sert de fondement à de multiples recherches contemporaines. Quels rapports la pensée et le langage entretiennent-ils? C'est à cette interrogation majeure que le psychologue russe Lev Vygotski s'est efforcé de répondre dans son ouvrage, Pensée et Langage, paru en 1934 à Moscou. Fruit d'une dizaine d'années de recherches que Vygotski a menées avec son équipe, ce livre qui vient d'être réédité en français (1) est aujourd'hui considéré par certains comme l'un des plus importants ouvrages de psychologie du siècle, après avoir été longtemps ignoré (voir encadré p. 43). Pensée et Langage est un gros ouvrage de plus de 500 pages, divisé en 7 chapitres de longueur très inégale. Vers le langage intérieur Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Lev Vygotski
George Kelly
Dr. C. George Boeree George Kelly was teaching physiological psychology at Fort Hays Kansas State College in 1931. It was the time of the dust bowl and the Depression. Recognizing the pains and sorrows of the farming families of this part of west-central Kansas, he decided to do something a little more humanitarian with his life: He decided to develop a rural clinical service. Mind you, this was hardly a money-making operation. At first, Kelly used the standard Freudian training that every psychology Ph.D. received in those days. Kelly himself, however, wasn't so sure about these standard Freudian explanations. It began to occur to him that what truly mattered to these people was that they had an explanation of their difficulties, that they had a way of understanding them. Out of these insights, Kelly developed his theory and philosophy. Some constructions are better than others. Biography George Kelly was born on April 28, 1905, on a farm near Perth, Kansas. Theory The dichotomy corollary