Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète en 2050 Selon une étude scientifique, le scénario est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animales LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Lire aussi : Les bénéfices d’une alimentation bio pour la santé Comment produire autant mais autrement ? Réduction des impacts environnementaux « Nous ne promouvons pas le bio ou tel régime alimentaire, prévient Christian Schader.
Dix fois plus d’enfants obèses en quarante ans En 2016, 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans dans le monde étaient considérés comme obèses, contre seulement 11 millions en 1975. Le nombre d’enfants et d’adolescents obèses dans le monde a été multiplié par plus de dix depuis 1975, mais ceux en insuffisance pondérale restent encore plus nombreux, selon une étude publiée mercredi 11 octobre, qui appelle à lutter de front contre ces « deux fléaux » de la malnutrition. Si les tendances observées ces dernières années se poursuivent, l’obésité juvénile surpassera l’insuffisance pondérale d’ici à 2022, prédisent toutefois les auteurs de cette étude, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Toutes les régions du monde sont concernées En 2016, 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans étaient considérés comme obèses, contre seulement 11 millions en 1975, évalue l’étude, conduite par l’Imperial College de Londres et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le phénomène concerne toutes les régions du monde.
Lutte contre l’obésité : une nouvelle formule de la « taxe soda » adoptée Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le Depuis 2013, en France, toutes les boissons sucrées sont taxées à 75 centimes par litre. Selon le Dr Arnaud Cocaul, nutritionniste, la taxe n’est pas assez contraignante pour les consommateurs. Autre piste pour lutter contre l'obésité : limiter la taille des cannettes. Besoin d'un conseil médical ? Service proposé par Sponsorisé par Ligatus « Sport sur ordonnance » : un plan en Ile-de-France pour encourager les médecins « Prescri’forme », le plan quadriennal signé mercredi, entend simplifier la prescription de la pratique sportive, jugée jusqu’alors chronophage et complexe. Six mois après l’entrée en vigueur du décret d’application de la loi dite « Sport sur ordonnance », rares sont les médecins à s’être emparés du dispositif. La prescription d’une pratique sportive adaptée à la pathologie d’un patient atteint d’une affection de longue durée est, en effet, jugée complexe et chronophage par les praticiens. Un constat décevant pour les promoteurs de la loi, qui avaient mis en avant en 2015 les bienfaits d’une pratique sportive régulière sur la santé, tant d’un point de vue préventif que curatif. Lire aussi : Du sport sur « ordonnance » mais pas remboursé Ce plan entend lutter contre deux fléaux : le nombre croissant de personnes atteintes de pathologies chroniques et l’augmentation des inégalités de santé dans les zones défavorisées. « Le médecin a la confiance du patient »
Trop de viande et de laitages dans les cantines ? Selon Greenpeace France, les quantités de protéines servies dans les cantines scolaires dépassent largement les recommandations des autorités sanitaires. Le coupable, selon l’organisation : le lobbying des filières viandes et produits laitiers. Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP Rédigé le Les plats servis aux écoliers suivent-ils les recommandations nutritionnelles (Apport Nutritionnel Conseillé, ou ANC) établis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation ? Sur le papier, elles servent de référence au Groupe d’Etude des Marchés - Restauration Collective et Nutrition (GEM-RCN), "qui conseille les acheteurs de la restauration collective sur la quantité de viande rouge, viande blanche, fromage, yaourts [servie aux enfants]", explique l’ONG Greenpeace. "En ne prenant en compte que la portion de viande du plat principal et le produit laitier, les protéines contenues correspondent à plus de 200 % de l’ANC pour un enfant de 11 ans", observe Greenpeace.
Les 5 chiffres qui montrent l'explosion du bio en France VIDÉO - À l'occasion de notre émission spéciale sur le bio, Le Figaro fait le point sur ce secteur en pleine croissance. En l'espace d'une dizaine d'années, le bio s'est installé dans les cuisines et le quotidien des Français. Preuve de ce succès, l'Agence Bio, un groupement d'intérêt public français qui effectue chaque année un état des lieux du secteur, a qualifié 2016 «d'historique». Tour d'horizon des principaux chiffres du secteur: • 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires En 2016, les consommateurs de l'Hexagone ont dépensé 7 milliards d'euros pour acheter des aliments labellisés sans produits phytosanitaires ni OGM, un record. • 47.185 opérateurs bio Cette année encore, le nombre d'acteurs de la filière a augmenté. En 2016, la région Occitanie comptait 7227 exploitants agricoles, soit 20% des producteurs bio Français, suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine qui en comptaient chacune entre 4700 et 4800. • 5,7% de la surface agricole française
L’alimentation, grand marqueur des inégalités sociales en France D’après une étude de l’Anses, les habitudes et modes de consommation alimentaires des Français sont un miroir des inégalités sociales. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Clément Le Foll Mercredi 12 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié sa troisième étude sur les habitudes alimentaires des Français (INCA 3). Réalisé tous les sept ans, ce vaste rapport analyse de manière minutieuse les comportements et habitudes alimentaires des Français. L’étude a été menée entre 2014 et 2015 sur un échantillon de 5 800 personnes représentatives de la population (près de 3 100 adultes et 2 700 enfants), à raison d’un, deux ou trois jours chacune, soit 13 600 journées de consommation et 320 000 aliments analysés. Les résultats ont été ensuite interprétés par un groupe d’experts, composé de nutritionnistes, épidémiologistes, toxicologues, microbiologistes. Des aliments similaires, mais en proportions différentes Produits bio et compléments alimentaires
Les nanoparticules dans les sucreries et les gâteaux inquiètent « 60 Millions... Sur dix-huit produits sucrés testés par le magazine, des nanoparticules de dioxyde de titane ont été retrouvé systématiquement, dans des proportions variées. Potentiellement toxiques et surtout non signalés sur les emballages. Voici ce que reproche dans son édition de septembre 60 Millions de consommateurs aux additifs présents sous forme de nanoparticules dans 100 % des sucreries testées par le magazine. Un constat qui inquiète la publication quant à d’éventuels effets sur la santé. Cible des tests pratiqués, l’additif E171 – ou dioxyde de titane – est composé en partie de nanoparticules. Il est utilisé dans l’industrie agroalimentaire et cosmétique pour blanchir et intensifier la brillance des confiseries, des plats préparés et même des dentifrices. Lire aussi : Alerte sur les dangers du dioxyde de titane E171, un additif alimentaire très courant Dix-huit produits testés Lire aussi : Des nanoparticules dans nos assiettes Lésions précancéreuses chez le rat
Les magasins Carrefour vont vendre des légumes "interdits" Sur les étals de Carrefour, on va trouver des échalotes, des artichauts ou des potimarrons. En tout, une dizaine de variétés anciennes de légumes seront vendues dans des enseignes d'Île-de-France et de Bretagne. Ce sont des légumes produits par des paysans, qui ont ces variétés depuis souvent des générations sur leur ferme. Ils peuvent, eux, les cultiver et les vendre chez Carrefour (c'est autorisé), mais ils aimeraient pouvoir aussi vendre leurs graines à d'autres agriculteurs pour qu'ils soient plus nombreux à en cultiver et que les consommateurs aient un peu plus de choix. Pour vendre une semence en France, il faut qu'elle soit homologuée au catalogue national, contrôlé par l'État. Un combat pour les paysans Il y a en France une vraie richesse : deux millions de variétés de fruits et légumes, dont les semences n'ont pas le droit d'être vendues, et qui vont finir par disparaître. En général, les agriculteurs et les grandes surfaces ont des relations compliquées. Lire la suite
Le Loiret particulièrement touché par l'obésité - Orléans (45000) - La Républ... L'obésité, nouveau fléau à combattre La prévalence de l'obésité dans le Loiret est de 18,5 %, d'après une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire , menée sur des personnes âgées de 30 à 60 ans. Ce qui classe le département au quatrième rang français (derrière le Nord avec 25,6 % ; la Meurthe-et-Moselle, 22,9 % ; et la Charente, 19,4 %) sur les 16 départements couverts par l'étude. Conséquences médicales, psychologiques et sociales L'obésité est une maladie chronique caractérisée par un excès de masse grasse pouvant entraîner des conséquences médicales, psychologiques et sociales et altérant la qualité de la vie. Un plan de lutte contre l'obésité a été déployé en France entre 2010 et 2013. premium Elisabeth et Hugo parlent des conséquences du surpoids premium Des mesures mises en place par les pouvoirs publics pour contrer la survenue de l'obésité Maurane Speroni