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La malnutrition n’épargne plus aucun pays dans le monde

La malnutrition n’épargne plus aucun pays dans le monde
Une personne sur trois souffre de ce fléau, qu’il s’agisse de retard de croissance chez l’enfant, d’anémie chez la femme en âge de procréer ou de surpoids chez l’adulte. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Pour la première fois, la planète entière est confrontée à une crise de la malnutrition. Selon le rapport sur la nutrition mondiale 2017, publié samedi 4 novembre, la totalité des 140 pays étudiés est confrontée à au moins une des principales formes de ce fléau : le retard de croissance chez l’enfant, l’anémie chez la femme en âge de procréer et le surpoids chez l’adulte. Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, aucun des dix-sept Objectifs de développement durable, adoptés fin 2015 par les Nations unies afin d’« éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous », ne sera atteint d’ici à 2030. Lire aussi : Des microbes pour nourrir les affamés Il y a d’abord les chiffres bruts, qui donnent le tournis. 815 millions de personnes ont faim

L’alimentation, grand marqueur des inégalités sociales en France D’après une étude de l’Anses, les habitudes et modes de consommation alimentaires des Français sont un miroir des inégalités sociales. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Clément Le Foll Mercredi 12 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié sa troisième étude sur les habitudes alimentaires des Français (INCA 3). Réalisé tous les sept ans, ce vaste rapport analyse de manière minutieuse les comportements et habitudes alimentaires des Français. L’étude a été menée entre 2014 et 2015 sur un échantillon de 5 800 personnes représentatives de la population (près de 3 100 adultes et 2 700 enfants), à raison d’un, deux ou trois jours chacune, soit 13 600 journées de consommation et 320 000 aliments analysés. Les résultats ont été ensuite interprétés par un groupe d’experts, composé de nutritionnistes, épidémiologistes, toxicologues, microbiologistes. Des aliments similaires, mais en proportions différentes Produits bio et compléments alimentaires

« Réfugiés climatiques » : une décision historique du Comité des droits de l’homme de l’ONU ? Ioane Teitiota, un citoyen de Kiribati qui demandait l’asile à la Nouvelle-Zélande depuis des années, aurait bien pu devenir le premier réfugié climatique du monde. Le 24 janvier dernier, le Comité des droits de l’homme de l’ONU (« le Comité ») a soutenu le refus opposé à sa demande par la Cour suprême de Nouvelle-Zélande, observant que la situation de M. Teitiota ne représentait pas un danger imminent ni une atteinte réelle à ses droits fondamentaux ; mais le Comité a également estimé que les personnes fuyant les effets du changement climatique et des catastrophes naturelles ne devraient pas être renvoyées dans leur pays d’origine (le principe de « non-refoulement ») si leurs droits humains fondamentaux s’en trouvaient menacés. Le changement climatique aux Kiribati L’archipel des îles Kiribati compte parmi les plus exposés à la montée des eaux. En 2015, au terme d’un long processus juridique, les tribunaux de Nouvelle-Zélande ont finalement tous rejeté la demande d’asile de M.

OMS Qu’est-ce que la malnutrition? Par «malnutrition», on entend les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel d’une personne. Ce terme couvre 2 grands groupes d’affections. Le premier est la dénutrition, qui comprend le retard de croissance (faible rapport taille/âge), l’émaciation (faible rapport poids/taille), l’insuffisance pondérale (faible rapport poids/âge) et les carences ou les déficiences en micronutriments (manque de vitamines et de minéraux essentiels). L’autre comprend le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation (par exemple les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et le cancer). Au Sud-Soudan, une mère vient faire contrôler le poids de son enfant. OMS/G. Quelles sont les conséquences de la malnutrition? Tous les pays du monde sont concernés par la malnutrition. Quelles sont les mesures prises pour lutter contre la malnutrition?

Le Chili, nouvel Eldorado des énergies vertes Cerro Dominador, la première centrale solaire thermique d'Amérique Latine, est le symbole de l'ambitieuse transition énergétique entreprise par le Chili, qui aspire à avoir 100 % de production énergétique verte d'ici à 2040. Au milieu du désert d'Atacama apparaît, comme une oeuvre d'ingénierie futuriste, Cerro Dominador. La centrale solaire thermodynamique qui, d'ici 2020, produira de la lumière pour 250.000 foyers. Equipés de la technologie CSP (Concentrating Solar Power), plus de 10.000 héliostats, des miroirs de 140 cm2 qui suivent la trajectoire du soleil, projettent la chaleur solaire comme une loupe sur le récepteur situé au sommet de la tour sismique de 250 mètres. Le réservoir contient des sels fondus qui seront chauffés à 565ºC et serviront à leur tour à chauffer l'eau. Contrairement à une centrale photovoltaïque traditionnelle, la technologie CSP "produit de l'électricité pendant 17,5 heures" sans soleil, se réjouit Francisco Vizcaino, directeur de Cerro Dominador.

Objectif 2: Faim "zéro" Ces vingt dernières années, la croissance économique rapide et une meilleure productivité agricole ont permis de diviser par près de deux le nombre de personnes sous-alimentées. De nombreux pays en développement sont maintenant à même de répondre aux besoins alimentaires des plus vulnérables. L’Asie centrale, l’Amérique latine et les Caraïbes ont accompli des progrès considérables en vue d’éradiquer la faim extrême. Ces progrès constituent une réussite notable en vue d’atteindre les cibles fixées par les premiers Objectifs du millénaire pour le développement. Les Objectifs de développement durable visent à mettre un terme à la faim et à la malnutrition sous toutes leurs formes d’ici 2030, en faisant en sorte que toutes les personnes – notamment les enfants et les plus vulnérables – aient accès à une alimentation suffisante en quantité et en qualité, tout au long de l’année. 815 millions de personnes sous-alimentées en 2016, contre 777 millions en 2015 151 millions 150 millions

Cinq villes pionnières de la transition écologique et sociale Les villes sont des acteurs majeurs dans la lutte contre le changement climatique. La moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre dépendent de décisions prises à leur échelle via la construction, les transports ou encore la gestion des déchets. 1) Langouët, le village aux 1 000 idées La commune de 600 âmes située près de Rennes, en Bretagne, multiplie les projets depuis vingt ans avec à sa tête Daniel Cueff, écologiste de la première heure. Logements sociaux passifs, cantine 100 % bio et locale, maisons-potagers, jardin de formation en permaculture, café associatif, centrale solaire, pépinière d'activités centrée sur l'économie sociale et solidaire, voiture électrique partagée, interdiction des pesticides (ce qui lui vaut au passage une convocation au tribunal)… Toutes les initiatives sont arbitrées en fonction de leur caractère environnemental. 2) Roubaix, pionnière du zéro déchet 3) Grande-Synthe expérimente le premier revenu de transition écologique Concepcion Alvarez @conce1

Préserver les forêts tropicales La déforestation est l'une des causes principales du changement climatique et de la perte de biodiversité. Pour enrayer cette dégradation, il faut réduire l’empreinte de l’homme sur ce milieu. Et cela passe dès à présent par une gestion responsable. Un seul arbre fait vivre au minimum 100 espèces animales. Cependant, entre 1990 et 2005, la Terre a perdu 3% de sa couverture forestière, ce qui représente une déforestation de 16 millions d’hectares chaque année et 20% des émissions mondiales en dioxyde de carbone. 10% des espèces connues d’arbres sont menacées d’extinction selon la liste rouge de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature), soit 7 000 espèces environ. Même lorsque la forêt est préservée, elle peut perdre 90% de sa biodiversité rien qu'en passant de l'état de forêt naturelle à celui de plantation monospécifique (avec des arbres d’une seule espèce).

Va-t-on bientôt manquer d'eau potable en Occitanie ? D'ici quelques décennies, il n'est pas sûr que le geste, habituel , d'ouvrir le robinet pour voir couler de l'eau potable le soit encore. En effet, si rien n'est fait pour modifier nos habitudes et préserver la ressource, ce scénario va inévitablement se produire, y compris en Occitanie, une des régions les plus menacées en France par le changement climatique. N'en déplaise aux climatosceptiques, les projections des experts à l'horizon 2050, qui font état d'une hausse des températures évaluée entre 1,5 et 2 degrés, font froid dans le dos. «Dans le bassin Adour-Garonne, on prévoit une baisse de 40 à 50 % du débit d'étiage dans les 120 000 km de rivière, en particulier dans le fleuve Garonne, et une chute de 60 % de l'enneigement dans les massifs.» explique Guillaume Choisy, le directeur général de l'agence de l'Eau Adour-Garonne qui couvre les régions de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie. «Aujourd'hui, on ne sait pas traiter toutes les pollutions» Le premier enjeu : économiser l'eau

Les agrocarburants en question Les agrocarburants, c’est quoi ? Les agrocarburants sont des carburants liquides obtenus principalement à partir de produits agricoles : maïs, blé, canne à sucre ou betterave sucrière dans le cas de l’éthanol et colza, soja, huile de palme ou autres oléagineux dans le cas du biodiesel. Ils peuvent être mélangés à des carburants fossiles pour alimenter les véhicules ordinaires. Quel est donc le problème ? En bref, nos ressources naturelles limitées – la terre et l’eau – sont utilisées pour produire des agrocarburants et remplir les réservoirs alors qu’elles devraient servir à produire des denrées alimentaires qui sont primordiales dans un monde où une personne sur huit se couche le ventre vide chaque soir. Mais l’utilisation d’agrocarburants ne permettra-t-elle pas de réduire les émissions de CO2 ? Non. Pourquoi devrions-nous vous croire ? Pourquoi donc des gouvernements refusent-ils de changer de cap ? Que propose Oxfam ? En savoir plus

La carte de la pénurie d’eau qui menace un quart de l’humanité “Plusieurs pays représentant un quart de la population mondiale sont de plus en plus confrontés à la perspective de manquer d’eau.” C’est la conclusion du World Resources Institute, qui a publié un rapport alarmant sur les ressources en eau de la planète le 6 août. Dix-sept pays à travers la planète se trouvent actuellement en situation de “stress hydrique extrêmement grave”, c’est-à-dire qu’ils consomment presque la totalité de l’eau dont ils disposent. Plus parlant encore, le New York Times a élaboré plusieurs graphiques montrant l’évolution des ressources en eau jusqu’en 2040. Concrètement, parmi les pays les plus à risque, beaucoup sont aujourd’hui “des pays arides ; certains gaspillent le peu d’eau dont ils disposent. Mais les endroits qui posent le plus de problèmes sont les grandes métropoles, explique le quotidien américain, telles que São Paulo, au Brésil, Madras (Chennai), dans l’est de l’Inde, ou encore Le Cap, en Afrique du Sud.

Plus de deux milliards de personnes en sous-nutrition Si des progrès contre la faim ont été notables, le fléau de la sous-alimentation tue encore chaque année trois millions d’enfants de moins de cinq ans et entraîne retards et handicaps. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout « L’élimination de la faim et de la malnutrition peut et doit être le plus grand legs que nous laissons à l’humanité. » Trois jours avant la Journée mondiale contre la faim, lundi 15 juin, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) nommait une ambassadrice spéciale pour la nutrition, la reine Letizia d’Espagne. Longtemps négligé, ce fléau survient lorsque l’apport de vitamines et minéraux (zinc, iode, fer, vitamines A et B) ne suffit pas à assurer une bonne santé et un bon développement. Lire aussi : Malgré de nets progrès, 795 millions d’humains souffrent encore de la faim Effets négatifs Les programmes agricoles développés pour renforcer la sécurité alimentaire peuvent avoir des effets négatifs sur la nutrition.

Cette vidéo puissante et poétique dénonce avec force les conséquences du changement climatique Un dialogue du bout du monde. Deux femmes, l’une vivant sur les îles Bikini, l’autre au Groenland, appellent ensemble à l’aide. Si des milliers et des milliers de kilomètre séparent l’atoll du pacifique de l’immense île boréale, un risque majeur les unit : celui du réchauffement climatique. Fonte des glaces dans un cas, élévation du niveau de la mer dans l’autre, les conséquences du réchauffement climatique mettent en danger leur mode de vie et leur civilisation. Sur une musique envoûtante au violoncelle, les images s’enchaînent : nature sauvage, habitants fiers de leurs traditions ancestrales, évocations des légendes fondatrices, mais aussi destruction des habitats dans la course au profit… Cette vidéo est un appel aux habitants privilégiés des pays riches, ceux qui ont assez de temps, et surtout d’argent, pour observer sans réagir le drame qui se profile.

Un monde sans faim - L'Esprit Sorcier - Dossier #19 Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Soutenez-nous sur Tipeee ! Un dossier préparé parElodie Barakat, avec Marion Guillaumin Rédaction en chef Frédéric Courant Direction artistique et technique Pascal Léonard Direction de productionJoël Guillemet Assistante de réalisationAnaïs Van Ditzhuyzen Assistant de productionPatrick Berger Documentaliste Laurence Lebon Montage/Prise de vueTimothée Coignus VoixValérie GuerlainJean-Baptiste Puech MixagePascal Stevens Relation presseNathalie BôGraphisme et animations Christophe Pernoud – BROTHERMAN Productions Web design Olivier Hamon – VO Productions Antoine Chérel – ATALANTA Intégration Florent Chevallier Remerciements Jean-Michel Chardigny, Chargé de mission Protéines saines et durables, INRA Pr Patrick Tounian, Chef du service de Nutrition et gastroentérologie pédiatriques Hôpital Trousseau à Paris Loïc Bienassis, Historien de l’alimentation à IEHCA Dr U. Dr. Crédits images Ailleurs c’est comment ?

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